Effet biologique des CELP (champs électriques Haute Fréquence monopolaires) : IMPORTANCE de la FREQUENCE OU du NOMBRE D’IMPULSIONS ?
Les CELPs permettent de détruire indirectement une tumeur en provoquant le suicide des cellules cancéreuses ou leur élimination par le système immunitaire ; c’est une destruction douce, sans douleur ni inflammation. Les bactéries ou virus sont également éliminés par un mécanisme immunitaire différent (dit humoral) aboutissant à la production d’anticorps contre le germe. Ce mécanisme est extraordinairement stimulé par les CELPs.
Les traitement par champs électrostatiques impulsionnels polarisés (CELP) ont été mis au point par deux principaux pionniers Lakowski (1930) et Priore (années 50/75). Ils posent la question de la fréquence de ces impulsions qui semblerait conditionner l’importance de l’effet biologique.
Pour des auteurs plus récents en particulier les équipes travaillant sur la technique d’électroporation anticancéreuse c’est le nombre d’impulsions et non la fréquence qui est essentiel. Le problème de la fréquence a été soulevé par les expériences de Priore en collaboration avec INSERM / CNRS pour lequel ce paramètre, outre la POLARITE des impulsions électriques, semble déterminant.
Par ailleurs on doit considérer que les succès anticancéreux de ces deux auteurs cités sont dus à des impulsions électrostatiques monopolaires haute fréquence CELPs) tandis que la majorité des travaux depuis un siècle emploient des courants bipolaires (appelés improprement ondes électromagnétiques : celles-ci ne se forment qu’à distance des générateurs)
LES ARGUMENTS EN FAVEUR DE L’UNE OU L’AUTRE THEORIE
Préambule
De nombreux travaux sur les effets thérapeutiques des ondes électromagnétiques et des champs électriques Haute Fréquence ont été menés dans les années 30 et quasiment interrompus dès la découverte des premiers médicaments efficaces, en particulier anti-infectieux (sulfamides dans les années 30 puis antibiotiques dans les années 40).
Nous nous inspirons du remarquable résumé/ synthèse effectué par Schliephake *.
La seconde source de réflexion provient des travaux modernes d’électroporation, technique qui consiste à irradier bactéries ou cellules cancéreuses par de puissantes impulsions électriques afin de désorganiser les cellules et provoquer indirectement leur suicide.
La troisieme source provient des résultats in vivo des appareils de Priore et Lakowski. Ils ont pu authentiquement guérir certains cancers incurables animaux et humains lors d’expérimentations contrôlées en partenariat avec hôpitaux (Lakowski) et pour Priore CNRS/ INSERM/ UNIVERSITE
*Les ondes électriques courtes en biologie 1938
EFFETS BIOLOGIQUES : HYPOTHESE DU NOMBRE D’IMPULSIONS :
Tout d’abord signalons que la majorité des travaux sont effectués en champ électrique bipolaire de très haut voltage.
Ces données découlent des travaux sur l’Electroporation : on applique une impulsion de fort voltage à une culture de cellules cancéreuses, culture microbienne, ou tumeur in vivo (rat, lapin, moyens et gros mammifères). L’impulsion ne tue pas les cellules mais les désorganise à tel point qu’elles ne fonctionnent plus (bactéries) et se suicident (cellules cancéreuses). Cette désorganisation affecte en particulier la membrane cellulaire qui dévoile des motifs anormaux auparavant dissimulés, caractéristiques d’une maladie ou d’une usure. Ces motifs attirent les leucocytes « tueurs » qui vont détruire la cellule anormale … c’est leur fonction !
De nombreux travaux (voir biblio) : Cheftel, Mir, Schoenbach, Téssié, Jordan, Vernier, Nuccitelli, Heller, Beebe, Chang, Pakhomov, etc. établissent que l’action est proportionnelle aux nombre des impulsions et au voltage de chacune d’elles (il est énorme, atteignant plusieurs centaines de kilovolts /m). La notion de fréquence n’apparait jamais ; parfois la notion de temps de montée de l’impulsion (étude NASA) * qui pour certains semble capitale.
Quelques exemples (on provoque donc par cette technique d’électroporation la destruction des cellules cancéreuses par auto destruction (suicide) et non destruction directe douloureuse et inflammatoire, incomplète et qui n’apporterait rien par rapport aux techniques de destruction classiques)
Vernier : lyse de Cellules Cancéreuses (CC) en culture : 50 pulses à 2 Hz agissent aussi bien qu’à 20 Hz qu’à 2000 Hertz (champ : plusieurs 30 MégaV /mètre !)
Vernier 2006 : culture de CC ; il établit que le taux de destruction est proportionnel au voltage des impulsions, à leur puissance (sans aller jusqu’à les détruire directement) et au nombre de pulses
Vernier 2004 : culture de CC : montre qu’un seul pulse positif (30 nanos, 2.5 MégaV/mètre) donne de très bons résultats
Beebe / Nuccitelli 2005 in vivo 400 pulses (300 nanos, 20kV/cm) tuent 90% de CC mélanome greffé sur souris fréquence 0.5 Hz ! L’efficacité dépend du voltage, du nombre et de la largeur d’impulsions
Schoenbach in vivo (mélanome souris in vivo) emploie 100 pulses carrés BF contenant HF de 1 mégaHz
Agee : impulsions négatives (100kv/ : mètre) de microondes de fréquence quelconque (2.5 à 10 GigaHz) provoque l’apoptose (suicide) de la majorité des CC en culture quelle que soit la fréquence des impulsions : 0.1/s à 000,1/s !
Pakhomov cultures de CC utilise avec succès 200 pulses (60 nanos, 12Kv/cm), fréquence quelconque
Nuccitelli : mélanome en culture : 100 pulses 0.2 joules, positifs, fréquence fixe :0.5 Hz
- 10 kV/cm aucun effet
- 20 kV 75% de survie de CC
- 40 kV 100% suicide
- 2 séances de 20 kV donnent 100% de suicide des CC au lieu de 75%
Mir 2007 in vivo : élimination de tumeur implantée souris 80 pulses (100µs, 0.3 Hz) ; importance voltage des pulses (2500v/cm), durée totale des impulsions et leur forme
Cheftel (Montpellier) 2000 : pasteurisation électrique par la technique d’électroporation : éradication de colibacilles alimentaires ; utilise qq dizaines à quelques centaines d’impulsions bipolaires semi exponentielles de Basse Fréquence : il montre que le suicide et l’inactivation des bactéries est proportionnel à la puissance des impulsions, à leur voltage, et à leur nombre indépendamment de la fréquence. Il soulève la question du temps de montée des impulsions soupçonnant son importance capitale
Conclusion : importance du voltage, de la puissance, du nombre d’impulsions de la durée de chaque impulsion et de leur de la durée cumulée, du temps de montée, etc. AUCUNE FREQUENCE PREFERENTIELLE
EFFETS BIOLOGIQUES : HYPOTHESE D’UNE FREQUENCE PREFERENTIELLE (RESONNANCE) DES COURANTS HF REDRESSES OU NON
A faible distance des émetteurs l’onde électromagnétique n’est pas formée : il s’agit de champs électriques ou de courants Haute Fréquence aux propriétés tres différentes
- Lakowski 1930 : 0.75 à 1 mégahertz guérit certains cancers avec son appareil (OLOM) : impulsions électrostatiques monopolaires appelés Champs électrostatiques monopolaires Haute fréquence (CELP)
- Priore : premiers succès officiels (1960) : guérison de rats greffés de tumeurs malignes versus radiothérapie : obtenus avec 2 et/ ou 3,5 mégahertz monopolaire positif (CELPP) sont également utilisés avec succès.
Priore 1950/1970 : utilise des champs alternatifs HF de 21 megahertz (14 m) * dans les cancers et pathologies sous dépendance de l’immunité dite cellulaire (elle utilise certains lymphocytes (T) qui attaquent directement les cellules malades y compris cancéreuses) : impulsions électrostatiques monopolaires positives ou CELPP
(*) mais aussi bons résultats avec 19 mètres (15.8 MégaHz) donc la résonnance n’est pas « pointue » ; elle permettrait d’économiser le nombre d’impulsions HFPriore : utilise 17 mégahertz pour les pathologies infectieuses qui recourent à l’immunité dite humorale (elle utilise d’autres lymphocytes dits « B » qui secrètent des anticorps contre les virus ou microbes étrangers. Les expérimentations de Priore sont effectuées à cette fréquence sur les infections à Trypanosomes (agent de la maladie du sommeil) essentiellement. Il semble que si on s’écarte trop de cette fréquence les résultats sont médiocres ou nuls ; de même sur une autre souche de trypanosome ou le paludisme aucun résultat … d’où l’hypothèse non confirmée de fréquences spécifiques agissant par résonnance au niveau de la cible (*) : Le rôle des modulations est envisagé plus bas. Impulsions électrostatiques positives ou CELPP.
Schereschewski années 30 guérit des souris inoculées de lymphome (succès partiel ?) (ondes courtes donc alternatif : inferieures à 20 mètres)
Anciens auteurs 1920 (schliephake et autres) : voir plus bas : ondes courtes (donc alternatif) : travaux sur infections animales montrent des résultats différents selon le type d’infection et tissu irradié et l’importance de la tension de travail des émetteurs ; ils vérifient l’absence d’élévation température ; ils soulignent la faible puissance des émetteurs
Chang (1989) modifications/ fusion membranes d’hématies in vitro par radiofréquence de 80 KHz (50 à 100 kHz) redressée par un champs continu : donc train d’impulsions positives 80khz qui est la fréquence optimum pour la fusion (on sait l’importance des modifications de la membrane dans le processus anticancereux) ; à 20khz par exemple peu d’effet. S si champ continu aucun effet.
- Nb Rife multiplie le pouvoir phagocytaire des macrophages en 10mn d’exposition aux CELP positifs 1800 //2000 Hz (2127 dans les cancers) modulant une HF porteuse de 13700 Hz
Pour les anciens auteurs (années 30) cette notion de fréquence préférentielle implique une sorte de « résonnance biologique » améliorant l’énergie absorbée. Elle dépend :
Des caractéristiques des tissus ou des cellules irradiés et de leur emplacement dans l’organisme. Ceci pourrait expliquer qu’une fréquence (N) soit efficace sur certaines cellules et inefficace sur d’autres même proches
– p 62 : chez le lapin : avec des ondes de 3 mètres l’échauffement de la graisse est 30 fois celle du muscle et 15 fois celle du foie. Il est donc possible pour une fréquence donnée d’agir (p65) sur tel ou tel tissu sans influencer les autres
– cerveau lapin : N= 3m/3 m 50 atteint certains zones neuronales (noyaux gris centraux de l’encéphale) et pas d’autres et si N est diffèrent de ces fréquences : aucun effet
–le Faisceau de Hiss (neurones intracardiaques) « est échauffé » avec OC 3 m (mais pas avec OC 15m) tandis que le muscle cardiaque n’est pas sensible quel que soit N
Par ailleurs sur un même type de cellule telle fréquence sera efficace pour la détruire tandis que telle autre favorisera sa multiplication.:
Certains streptocoques sont tués par les ondes courtes (OC) de 15mètres et non par les OC de 4 mètres. Pour d’autres bactéries c’est le contraire (Bacille tuberculeux : peu d’effet sur la prolifération avec OC de 4 m mais effet +++ d’augmentation de la prolifération avec OC 15 Mètres)
La croissance de levure est ralentie par un champ de 4 m et accélérée par un champ de 15 mètres
Actinomycète : prolifération ralentie par OC 4m ; accélérée par OC 15m
Destruction du Bacille paratyphique par OC 4 m/action nulle des OC 8 et 15 m
aucune action des OC sur le colibacille
Notes
les émetteurs sont différents (puissance, voltage, temps de traitement) dans ces expérimentations ;
divers tests montraient qu’il ne s’agissait pas d’un effet biologique par élévation de température ;
importance de la tension de travail des émetteurs ; elle doit etre privilégiée par rapport l’ampérage ;
les applications durent plusieurs heures
Ces éléments sont en faveurs d’une absorption préférentielle des champs selon le type et la localisation des tissus /cellules selon la fréquence employée. C’est une résonnance.
Ces éléments sont en faveurs d’une absorption préférentielle des champs selon le type et la localisation des tissus /cellules selon la fréquence employée. C’est une résonnance.
Hypothèse d’explication de cette résonnance : Facteurs biologiques et physicochimiques
La Longueur d’onde (L) par rapport au diamètre et à la composition des cellules ou des bactéries :
Elle peut entrainer une résonnance au sein de la cellule : cette action sélective peut expliquer chez Priore et les auteurs anciens les différences de résultats pour une même longueur d’onde suivant qu’il s’agisse d’infection ou de cancers (c’est-à-dire de cellules de taille et composition différentes) ou même selon le type de bactérie (ex. : action ou non sur le trypanosome selon sa souche) : Mécanisme :
- L’action est soit directe : les impulsions Haute fréquence sont « accordées » à la cellule ou à la bactérie et provoquent chez elles une « résonnance », c’est-à-dire une forte absorption d’énergie qui la déstabilise (sans la détruire) et dévoile ses anomalies au système immunitaire. Il peut ainsi les repérer et les détruire.
- Soit en agissant directement sur telle ou telle cellule (lymphocytes B ou T, etc.) du système immunitaire selon le type d’agression (microbienne, cancéreuse ou même usure) et dont elles améliorent considérablement les capacités de reconnaissance des anomalies et de destruction des cellules qui les portent.
- Soit les deux
Nb Priore détruit l’agent du palu (développement masqué : intracellulaire foie et globules rouges) in vitro avec 19 / 21 m mais beaucoup moins avec 17 m qui élimine radicalement certains parasites (trypanosomes) par une énorme production d’anticorps. Ceci suggère que 19/21 m. stimulent les défenses cellulaires (ce sont des lymphocytes et autres cellules de défense qui attaquent directement les cellules endommagées) et 17 m les défenses humorales (anticorps)
- Modifications physicochimiques du liquide extracellulaire : permettant un meilleur contact (donc meilleure reconnaissance) entre cellule suspecte et cellule immunitaire.
Dans l’expérience d’irradiation de l’animal avant inoculation de l’infection (idem Priore/ Pautrizel) on augmente le pouvoir phagocytaire des leucocytes uniquement en irradiant préalablement le sérum seul (donc sans leucocytes) par « Ondes Courtes » (2 m ; 14 m chez priore) avant de les introduire dans ce sérum traité. (p39). Certains avancent l’hypothèse d’une augmentation durable du pH malgré les tampons physiologiques, modifiant les sites de reconnaissance membranaire pour explication.
- conductibilité importante du tissu est liée à une mauvaise absorption des OC et inversement
- Influence sur les colloïdes (les cellules sont considérées comme des particules en suspension : suspension colloïdale telle le sang) y compris celles qui sont fixes dans les tissus) :
Diamètre et composition des particules en suspension (cellules sanguines ou tissulaires) : échauffement variable selon la surface de la cellule ou autre colloïde et leur grosseur (p30 : sous OC 15 m les globules rouges s’échauffent très différemment du plasma). Idem pour les divers types de leucocytes du système immunitaire. Ils se comportent comme des particules colloïdales. Cellules ou bactéries peuvent donc concentrer l’absorption de l’énergie des impulsions alors que l’environnement ne recoit qu’une faible partie de l’émission (donc une grande et sélective différence d’absorption suivant la taille des cellules
- Nb : Quelques éléments de taille des cellules (considérées comme colloïdes) :
Trypanosome 30 à 50µ
Globules rouges 7 µ mais chargés en fer +++
Petits Lymphocyte 6 à 9 µ, grands lymphocytes et cellules NK 9à 15, lymphocytes moyens 9µ
Paramécie 100 300µ (détruites par CELPs Rife 1150 Hz en 1 mn)
bactérie 50 100µ, cellule 10 à 100µ
Plasmodium jusqu’à 12/40 µ selon l’espèce
-composition de la membrane et de ses diverses molécules en particulier lipidiques ainsi que de l’EAU LIEE ;
émulsions et suspensions : les particules s’ordonnent suivant les lignes de champ ; celles-ci sont différentes suivant les fréquences ! cette propriété affecte aussi l’intérieur des cellules.
modification des caractéristiques catalytiques (enzymatiques) des liquides biologiques dont l’importance est proportionnelle à la fréquence
biologiquement : les leucocytes et macrophages se dirigent +++ vers le lieu d’application ondes.
Modifications de pH dans le sens d’une alcalinisation sanguine : pour certains ce serait la raison essentielle de l’effet biologique des courants HF redressés (CELPs)
Conclusion : Résistivité géométrie composition et environnement électrolytique extra et intra cellulaire, conduisent à un échauffement donc une absorption différente de l’énergie pour une même N selon les tissus ou cellules, de même échauffement/absorption est différente pour tel ou tel tissu suivant la fréquence donnée
IMPORTANCE DES IMPULSIONS DE MODULATION BASSE FREQUENCE « CARREES »
Au-delà de la HF on doit accorder une importance capitale à la BF qui la module ; la HF n’étant pour certains que le support de l’énergie distribuée par l’enveloppe BF :
In « électrothérapie » (J. Dumoulin) : « les courants HF rythmés ont les mêmes propriétés que leurs enveloppes Basse fréquence ; les meilleures fréquences se trouvent vers les 100 Hz mais on a de bons résultats de 40 à 10000 Hz ».
Priore (voir plus haut) dans les années 60/70 améliore considérablement ces résultats (ainsi que les effets en cancérologie animale) et les quantifie en partenariat CNRS / INSERM (*) ; résultat obtenu sur les trypanosomiases de souris avec des CELPs à 17.5 mégaHz (17 m) modulés en Basse Fréquence (1 kHz : fréquence des impulsions radar) et 1 hertz (fréquence du champ magnétique de concentration du plasma).
Priore : De même il guérit tout cancer incurable chez le rat avec 21 MégaHz soit 14 m. modulé avec les mêmes Basses fréquence apres avoir eu le même succès quelques années auparavant avec 2.5 et 3 mégaHz en ondes amorties (bobine de Ruhmkorff délivrant de brefs trains d’onde – 5à 10- avec une fréquence de quelques dizaines d’Hertz maximum).
Lakowski en France (années 30) utilise le même système de bobine à rupture et traite les cancers humains en hôpital avec de nombreux succès (*) par CELP 0.75 à 1 Mégahertz modulés en tout ou rien à quelques dizaines de hertz
RIFE Aux USA dans les années 50 obtient de bons résultats (discutés) sur virus et bactéries ; il fait éclater ces dernières (paramécies) par résonnance par CELP Basse Fréquence (< 2500 Hz) modulant une porteuse 13. 6 mégaHz (22 m). Il insiste sur l’importance du front de montée en tension.
Nb étude NASA : Effet biologique des impulsions de même puissance sinusoïdales < impulsions triangulaires < impulsions carrées à front raide
Note : Calculs issus de quelques appareillages Priore
- premier appareil : trains d’ondes amorties 500 Hz maximum à front de montée très rapide issues des pics d’une bobine de Ruhmkorff (maxi 30/50 pics / avec une dizaine d’oscillations maximum soit 500 oscillations maxi par seconde (à noter que Lakowski avec son émetteur à lampe branché sur secteur 50 périodes obtient cependant des ondes entretenues).
- Obtenait-t-il une onde entretenue à partir de cette onde amortie par l’emploi d’un montage particulier (auto oscillateur ?). Le calcul de la durée de chaque train d’ondes donne pour 1 mégaHz et 10 oscillations à chaque pic de tension (30/50 pics de tension) : 10 µ secondes de durée de chaque train d’ondes séparées de 2000 microsecondes du prochain train d’ondes. D’où l’incertitude sur la possibilité d’obtenir une onde entretenue avec ces énormes intervalles de temps
- Appareils intermédiaires : guérison de rats porteurs de tumeurs incurables (Centre anticancereux de Bordeaux) : 2 et 3.5 mégahertz modulés en 3 KHz
- Appareils suivants : modulations par impulsions radars à front raide de 1000 fois par seconde 0.7 µs/ seconde et modulation par les champs magnétiques de confinement du plasma 1 Hz et 900 à 1500 HZ.
Biosphee (antalgie) ; impulsions carrées de 76 hertz modulant une porteuse de 128 kHz ASYMETRIQUES POSITIVES à front raide (aucune importance entre 100 et 200 KHz) de durée 2 ms ou cycle 1/5 (400ma 40 v)
Courant de Limoges (antalgie) : pulse biphasique carré ASYMETRIQUE POSITIF durée 4 ms se répétant toutes les 12 ms (cycle 1/5) de 100 pulses modulant une porteuse radiofréquence 166 kHz
Anesthelec (anesthésie électrique) 76 a 100 pulses carrés/s porteuse 100 à 200 kHz
A noter que ces trois appareils sont tres proches
Diapulse (antalgie, anticancereux) : « ondes pulsées » 1 kW ; 600 trains d’ondes/S à 27.2 mégaHz ; front carré stabilise cancers
Somosy 1992 modifications importantes du métabolisme cérébral du calcium par microondes modulées 16 Hz ; aucune modification si microondes pures
Chang (1989) modifications/ fusion membranes d’hématies in vitro par radiofréquence de 80 KHz (50 à 100 kHz) redressée par un champs continu : donc train d’impulsions positives 80khz qui est la fréquence optimum pour la fusion (on sait l’importance des modifications de la membrane dans le processus anticancereux) ; à 20khz par exemple peu d’effet. Si champ continu aucun effet.
Thuery (citation) : microondes modulées 8, 16, 50 ou 200 hz augmentation de la perméabilité cellulaire
Priore : Appareils intermédiaires : 100% de guérison de rats porteurs de tumeurs incurables (Centre anticancereux de Bordeaux) : 2 et 3.5 mégahertz modulés en 3 KHz
Nb Rife multiplie le pouvoir phagocytaire des macrophages en 10mn d’exposition à des courants HF redressés 13.700 mégaHz modulées par des impulsions rectangulaires 1800 //2000 Hz rectangulaires (2127 dans les cancers)
Sakharov (Kiev) : l’activité phagocytaire s’accroit en BF (entre 70 et 90 hertz)
Becker guérison de fractures par spires alimentées en impulsions 70/ 73 Hz
Barker guérison de fractures par une spire parcourue d’impulsions positives (de champ magnétique) de 16 Hz (60 ms) ou des trains de courants HF positifs de 5 kHz
Basset guérison de fractures par impulsions électriques positives rectangulaires positives 72 Hz (200µs)
Adey : (1977) micro-ondes modulées en Impulsions BF carrées entre 0 et 20 Hz entrainent perturbation durable des membranes cellulaires des CC
Fréquence antenne terrestre 76 Hz (communication avec les sous-marins) accroit significativement la croissance des végétaux aux alentours (Sciences et vie)
CONCLUSION :
- La Haute Fréquence continue n’a aucun effet anticancereux. Une fréquence HF de résonnance permettant de démultiplier ses effets parait donc improbable*, tout au plus certaines semblent plus efficaces, permettant une durée de traitement ou une puissance réduits. Tous les succès de la HF en cancérologie sont obtenus en les modulant en impulsions carrées (tout ou rien) de Basse Fréquence (**) inferieure à quelques kilohertz voire à 100 hertz, et encore moins (16 Hz, 1 ou 2 Hz ; 0.5 Hz) (***). La HF peut donc etre quelconque ; son rôle essentiel est d’etre le support de l’énergie.
- S’il y a résonnance on doit l’attribuer raisonnablement à la Basse fréquence de découpage de la HF Par exemple on peut détruire directement certains microorganismes par une résonnance de qui fragilise leur membrane et fait exploser le contenu : (exemple d’infusoires : paramécie de diamètre 0,3 mm) avec une BF de 1150 HZ
- De nombreux travaux montrent que la BF SEULE est généralement efficace sans notion de résonnance. (hormis de rares cas : voir plus haut). Cette BF représente essentiellement le nombre d’impulsions HF contenues dans chaque impulsion BF et donc l’énergie apportée. Cette énergie doit etre appliquée de manière discontinue car les cellules de l’organisme compensent tres vite (100 nanosecondes) le champ électrique appliqué et celui-ci s’annule. La fréquence de la H F contenue dans les impulsions BF n’a pas d’importance (il peut n’y qu’une impulsion emplissant toute l’enveloppe BF). Seuls comptent leur nombre, outre d’autres facteurs étudiés ci-après, la durée de chacune d’elles et la sommation des durées.
(*) Ainsi on a pu guérir à 100% des cancers incurables de rongeurs avec une Haute Fréquence (21 mégaHz) mais aussi avec 3.5 ou 2 mégaHz (1964, Priore / centre anticancéreux bordeaux). Cependant cette HF est toujours modulée (découpée) en impulsions carrées de BF de quelques dizaines à quelques centaines de fois par secondes. Aucun effet si elle est pure.
(*) bis : Lakowski dans les années 30 guérissait avec des impulsions Basse Fréquence (inferieure à 100/seconde), monopolaires, de tres haut voltage, contenant chacune quelques impulsions de fréquence HF 1 mégahertz
(**) courants de limoges, Anesthelec, Biosphee (appareils à visée antalgique) emploient des impulsions positives carrées de 150 à 200 KHz de quelques millisecondes modulées en carré à 70 fois / seconde
(***) en particulier 16 et 70/75 hertz parfois moins (1 à 30 Hz) : voir plus haut
o Autres facteurs déterminants :
- Front de montée de l’impulsion Basse Fréquence : passage de 0 à 40 KV par exemple)
Les effets thérapeutiques sont d’autant plus importants que ce front est rapide (étude NASA : Effet biologique des impulsions Haute Fréquence : ondes sinusoïdales < impulsions triangulaires < impulsions carrées à front raide). On atteint maintenant des fronts inferieurs à la nanoseconde
- Voltage des impulsions HF : toutes les études, y compris en électroporation montrent la proportionnalité entre voltage et effet thérapeutique. La limite étant de ne pas aller jusqu’à une puissance destructive : il s’agit de perturber la membrane et le fonctionnement cellulaire pour aboutir à une inactivation ou un suicide « doux »
- Polarité des impulsions HF : Les travaux de Priore et Lakowski (voir par ailleurs) montrent l’importance de la polarité des impulsions. Les générateurs Priore fonctionnent en générant des impulsions électrostatiques Haute Fréquence toujours positives (CELP), base de l’effet anticancereux. D’ailleurs en inversant la polarité de ces impulsions on provoque une augmentation de la vitesse de croissance du cancer
CONSEQUENCE : SPECIFICATIONS D’UN GENERATEUR EXPERIMENTAL SIMPLIFIE
- Les effets biologiques semblent dépendre de plusieurs facteurs
- Electrode active unique isolée
- nombre d’impulsions maximum : dépend de la durée de l’exposition aux CELPs
- fréquence : basse Fréquence de 1 à 100 hertz. on choisit préférentiellement 16 et 72 Hz
- voltage maximum (le champ s’affaiblit énormément avec le carré de la distance) sans aller jusqu’à la destruction cellulaire directe : 150 kV
- Puissance maximum sans aller jusqu’à la destruction directe
- Polarité positive +++
- Impulsions carrées avec front de montée rapide, durée 100 à 1000 nanosecondes ou à décroissance semi-exponentielle
- Si on ajoute une électrode passive, mêmes paramètres mais possibilité de lui appliquer un courant inverse (négatif) continu possédant un voltage faible et forte intensité pour attirer le champ des impulsions CELP
En résumé : générateur d’impulsions POSITIVES, 150 KV, 1 à100 Hz, 5 à 10 joules par impulsion carrée à front raide, durée 100 à 1000 nanos ou semi exponentiel.
Application par Electrode unique isolée mais possibilité d’une seconde électrode passive portée à un voltage continu plus faible que celui de l’électrode active dont le rôle est d’attirer le champ impulsionnel.