L’APRES PRIORE : À LA RECHERCHE DU SECRET PERDU : ARTEC ET LES EQUIPES CONCURRENTES ….
La mort d’Antoine Priore clos provisoirement une des plus retentissantes polémiques médico-scientifiques du siècle entre partisans et adversaires de ce modeste ingénieur bordelais autodidacte, inventeur d’appareils électriques anticancéreux plus extraordinaires les uns que les autres. Ces appareils ont à leur actif de nombreux succès dûment authentifiés– dont nombre de guérisons- dans le domaine des cancers incurables et des maladies dégénératives.
En ce qui concerne les cancers animaux : ils furent des dizaines de milliers à être guéris !
Malgré l’opposition et le scepticisme de certains membres de « l’establishment scientifique et médical » relayés par la presse, les fantastiques résultats obtenus amenèrent à Priore des soutiens appréciables sur le plan régional, tant médical de la part de divers professeurs de la faculté de médecine et du centre anticancéreux de Bordeaux, que de la faculté de sciences. Ainsi que d’associations de malades.
Parmi les nombreux cancérologues, immunologistes, cliniciens …etc., (tous des sommités) qui ont travaillé –des années parfois- sur l ‘appareil aucun n’a mis en doute les fantastiques résultats obtenus. Ces soutiens ont permis de substantielles subventions d’état après l’avis favorable de diverses de commissions d’experts*
*Et aussi …après que plusieurs de leurs membres, enthousiasmés par les guérisons sans effet nocif d’animaux incurables aient échoués à reproduire clandestinement l’appareil.
A/ LES EQUIPES CONCURRENTES
Priore décède en 1983…Le monde médical bordelais s’accorde partiellement sur la réalité de ses succès, parfois contrôlés par huissier (!)
Quel est donc ce fabuleux secret ? Cette mystérieuse technique permettant la conservation de l’organisme ? Celle qui choisit le meilleur type d’immunité face au problème infectieux, cancéreux…ou autre ! En particulier le remplacement de cellules usées ou malades (les globules blancs sont remplacés tous les huit jours)
Il s’agit donc d’un mécanisme de régénération générale dont l’effet anticancéreux n’est qu’une application. Tout organe peut être ainsi régénéré même dans un état de casi putréfaction (voir les expériences sur les testicules de lapin)
Nb on ne s’étonne pas de la régénération de la peau après coupure ou du foie après hépatite)
La maitrise de ce processus permettra de vaincre définitivement toute pathologie et rendra inutiles les greffes en permettant une régénération perpétuelle du corps. On imagine les populations bénéficiant d’exposition régulière, sans danger, en hôpital ou dispensaire voire…À DOMICILE, conserver une éternelle jeunesse exempte de maladies ……
En attendant le secret de Priore est loin d’être percé malgré de nombreuses tentatives depuis le décès de l’inventeur. Il ne manque pas de candidats …. Outre la curiosité scientifique de certains, le Prix Nobel sera la récompense des Universitaires, un formidable marché s’ouvre pour le ou les industriels impliqués … quelques individualités et associations scientifiques autonomes s’intéressent également au problème ; la solution viendra de ceux-ci.
Donc, PRIORE décédé, le principal obstacle à la reconnaissance de ses découvertes dont il gardait le secret de certains paramètres semble disparaitre.
Paradoxalement la disparition de l’inventeur va permettre une relance de ses travaux au sein de l’université française. De très importants crédits sont débloqués. Persuadés de retrouver ces résultats on ne lésine pas sur les moyens
Durant des années, de nombreux spécialistes bordelais avait expérimenté directement ou indirectement sur l’appareil. Dans la haute administration et dans les directions des ministères, nombreux aussi étaient ceux qui avaient pu approcher la « machine » comme Priore appelait son appareil. Pas un seul expert s’étant penché sérieusement sur ces travaux n’avait de doute sur la valeur de la découverte. De là à prendre le risque du ridicule en soutenant ouvertement les exigences de l’inventeur il y a un fossé que très peu franchirent et avec prudence.
Priore était un autodidacte, un peu grand enfant comme beaucoup d’inventeurs de génie. Il semblait avancer par intuition plutôt que par un raisonnement scientifique, d’ailleurs son bagage en la matière était maigre. La voie donc était maintenant libre pour une expérimentation rationnelle.
« Ce petit technicien italien avait fait un fantastique découverte avec beaucoup de chance et peu de moyens. Nul doute qu’une équipe d’universitaires compétents dotée d’importants crédits et d’exceptionnels soutiens politiques ne soit en mesure de retrouver les bons réglages de l’appareil, seule sérieuse difficulté » …Telles étaient les idées des principaux protagonistes de cette affaire.
Plusieurs équipes se constituèrent ainsi.
Laissons de côté les innombrables farfelus qui au premier coup d’œil se persuadaient d’avoir tout compris. Ils furent nombreux, avant même la mort de PRIORE à tenter de le piller.
1 Angoulême (Charentes)
L’imposante entreprise LEROY-SOMMER et son président Georges Chavannes, futur maire de la ville, fut un partenaire financier et industriel très actif dans la construction des derniers appareils … sous l’amicale pression de J Chaban Delmas premier ministre … (Que peut-on refuser à l’état ?) ; et puis l’entreprise y croyait et construisait sous la direction de Priore tel ou tel élément majeur des appareils … sans que Priore dévoile leur finalité ou réglage exact. On parle de plusieurs dizaines de millions de francs de l’époque– il y a cinquante ans- (au minimum 3 millions d’euros actuels)
Georges Chavannes PDG de Leroy-Sommer
Bref l’entreprise se faisait fort de reconstruire l’appareil après le décès de Priore …mais ne savait pas le régler. !! Néanmoins ses ingénieurs* construisirent une réplique de l’appareil Priore auquel ils avaient contribué. Les souris à traiter mises en place sous l’appareil furent purement et simplement brulées par le « rayonnement » …. Échec sans appel ! (*)
(*) Leroy-Sommer tentera vainement de reconstituer un appareil (plus modeste), du même type que l’énorme et dernier appareil de Priore (M600) qu’elle avait construit sous les directives de l’inventeur. Ce dernier ne laissant rien filtrer d’essentiel, l’entreprise s’en tenait à un rôle d’exécutant en perpétuel conflit avec l’inventeur. En se bornant à reproduire l’appareil sans en connaître le fonctionnement intime l’échec semblait assuré… Il le fut.
*(BADER, FARAGO, GENTY, RIBEAU)
Priore savait donc transformer l’énorme énergie injectée dans l’appareil en une autre, inoffensive et qui soigne.
La tentative fut abandonnée mais l’implication financière de l’entreprise fut source de grandes difficultés quand il fut question de rassembler les bonnes volontés pour faire redémarrer l’appareil : L’entreprise revendique en effet la propriété du dernier appareil en place dans le laboratoire et domicile de sa veuve. Elle n’obtiendra jamais les crédits d’état nécessaires à la réparation de la monstrueuse machine (c’est un devis de 8,6 millions de francs de l’époque qui sera adressé – et refusé- trois mois après le décès de PRIORE à Laurent Fabius, premier ministre, par l’entreprise).
2 Banlieue parisienne
le plus grand centre anti cancéreux français : l’Institut Gustave Roussy (I.G.R.) ; une réputation mondiale. Plusieurs médecins et de haute volée (dont un prix Nobel le Pr. Wolf) ont participé aux expériences de Priore et en particulier avec le dernier et monstrueux appareil destiné à traiter l’Homme. Ils avaient constaté la stupéfiante montée des anticorps chez les animaux injectes de différentes substances). D’autres les avaient précédés quelques années auparavant, stupéfaits de la guérison des cancers animaux incurables (à tel point qu’ils pensaient avoir assisté à une tricherie par substitution d’animaux) … et envoyèrent collaborateurs chargés d’une surveillance intensive des huissiers qui ne trouvèrent rien d’anormal.
Institut Gustave Roussy référence mondiale en cancérologie
Du vivant de Priore (et sans son aval) fut envisagée et débutée la construction d’un appareil au sein du centre de recherches. Aucun résultat.
Institut Gustave Roussy référence mondiale en cancérologie
Du vivant de Priore (et sans son aval) fut envisagée et débutée la construction d’un appareil au sein du centre de recherches. Aucun résultat.
3 « La société secrète » de l’Université Bordeaux I
La tentative la plus prometteuse fut celle de l’université de BORDEAUX. I
La mort de PRIORE en 1983 survient alors que la Région Aquitaine hérite d’importantes prérogatives financières autrefois dévolues à l’État. Et nul n’ignore à Bordeaux les fantastiques résultats obtenus par Priore. D’ailleurs certains parmi les plus hauts responsables politiques ont bénéficiés ont fait bénéficier du » traitement ».
Il est décidé la construction dans l’université de Bordeaux* d’une machine expérimentale afin de reprendre les études sur « l’effet Priore ». Pour assurer son financement l’assemblée régionale vote unanimement une importante subvention (deux millions de francs soit trois cent mille euros il y a trente ans : environ deux millions d’euros actuels !)
*De nombreux physiciens de l’université de Bordeaux avaient été chargés auparavant par le gouvernement de divers travaux d’évaluation et de mesures sur les appareils Priore ; ils étaient persuadés de pouvoir reproduire l’appareil
En ce qui concerne les hommes, on crée à la Faculté de Sciences une structure chargée de ces études : le PIOM. Sous couvert d’études des effets des ondes électromagnétiques des téléphones portables, la Région Aquitaine finance cette structure destinée à étudier l’énergie « Priore » et à comprendre sa technique de production. En un mot refaire un appareil sur des bases scientifiques.
On y retrouve les physiciens naguère chargés par le gouvernement de mesures sur l’appareil PRIORE, de brillants universitaires dont plusieurs ont travaillé avec l’inventeur*. L’équipe s’étoffe de physiciens parisiens, du doyen de la faculté de sciences de Bordeaux, futur secrétaire d’état à la recherche et de hauts responsables assurant la liaison avec les grands corps d’états (Pr. Bader, N° 2 de l’INSERM). … ainsi que le Centre d’essais atomique en recherche de diversification !
Cet aréopage scientifique se faisait fort, eu égard à son implication dans les mesures sur l’appareil et à sa compétence (Priore était un « simple ?? » technicien) de préciser les différents paramètres qui concouraient au rayonnement. Ils se fondèrent sur l’hypothèse d’un mélange d’ondes très précis responsable de l’effet thérapeutique. Ils étudièrent chacune d’elles ainsi que les énormes champs magnétiques entourant l’appareil en les testant sur des animaux. Aucun résultat concret. **
Ils se font fort de retrouver les données. Ils n’y parviendront jamais.
*(BOTTREAU, CARISTAN, CHATEAUREYNAUD, JOUSSOT-DUBIEN, MOREAU, PAUTRIZEL, VEYRET), Outre des physiciens parisiens détachés plusieurs sommités de cette université* avaient été missionnées par le gouvernement afin d’effectuer des mesures du rayonnement d’un appareil Priore, condition indispensable au versement d’importantes subventions à Priore.
** Il existe de nombreux travaux étudiant les effets des Ondes électromagnétiques sur le vivant. On sait que, à grande puissance elles entrainent des brulures et une augmentation de chaleur interne de l’animal qui le conduit à la mort. Cependant aucun résultat n’est démonstratif dans le sens d’une nocivité ou d’un effet bénéfique pour des doses habituelles.
**En médecine on a longtemps utilisé des émetteurs d’OEM qui ont un effet thérapeutique certain sur les inflammations ils utilisent essentiellement des fréquences de 27,12 mégahertz. Actuellement la règlementation ne le permet pas.
*Expériences menées sur des souris infectées par le trypanosome (sorte de syphilis animale) testé du temps de Priore par Pautrizel. Infection qui tue l’animal en quelques jours, donc modèle bien plus difficile à guérir que le cancer qui tue en quelques semaines. À noter que le type d’immunité (production d’anticorps) anti-trypanosome est différent de l’immunité anticancéreuse qui fait appel à des lymphocytes dits « B »et autres globules blancs spécialisés
Dans un premier temps, considérant l’échec de plusieurs tentatives de reproduction de la « machine » avant même le décès de PRIORE, on préfère étudier séparément les différents constituants connus du rayonnement afin d’en cerner le rôle respectif**
… Sans résultat !
**Le « rayonnement » Priore est faussement interprété par l’Université comme un mélange d’ondes hertziennes, de microondes, de champs magnétiques et autres) dont la combinaison produit l’effet anticancéreux (nous y reviendrons)
Plusieurs années s’écoulent encore …
Cette série d’échecs dans l’étude des différents constituants du « rayonnement » conduit à une révision déchirante.
L’équipe universitaire hésite …elle n’est plus sûre d’elle…certains membres se découragent … Le problème semble plus ardu que prévu … Y A-t-il une ou des astuces dans le réglage de l’appareil Priore ? un savoir-faire qui leur échappe ?
On choisit alors d’étudier l’action globale du « rayonnement » en construisant dans le plus grand secret* dans les sous-sols de l‘Université un appareil proche de celui de Priore, aux caractéristiques mal maîtrisées mais dont on espère tirer des enseignements utiles. Maintenant l’Université quitte les chemins balisés de la science officielle pour se lancer sous le manteau, en toute illégalité, avec de l’argent public, dans la construction de la mythique « machine de PRIORE », inventeur souvent considéré comme charlatan !
Imaginons les titres de la Presse si des échos l’affaire lui parvenait !
L’appareil comporte pour la première fois une « ampoule à plasma », pièce compliquée essentielle au mélange des « ondes » et leur projection sur les animaux. On espère ainsi retrouver les paramètres de réglage du rayonnement et son action de stimulation des défenses naturelles chez de petits animaux.
Véritable roman de science – fiction, la construction de cet appareil rassemble les énergies de tous horizons, des moyens financiers discrets et des appuis au très haut niveau.
Des figures marquantes du monde scientifique et industriel bordelais gravitent autour de ce noyau (citons le directeur de « l’Aérospatiale », constructeur de la fusée Ariane). Appui logistique du commissariat à l’énergie atomique dont certains ingénieurs seront détachés à temps plein. Viendront s’adjoindre les vestiges de l’équipe biologique Pautrizel ainsi que plusieurs ingénieurs de Leroy-Sommer pour ne citer que les principaux. Enfin, outre les facilités procurées par l’université de nouveaux crédits sont obtenus par divers canaux (contrats d’étude, ministère de la recherche, E.D.F. etc.)
*La clandestinité de cette deuxième phase s’impose donc à tous. Le secret des moyens et des noms des prestigieux participants demeure jalousement gardé aujourd’hui encore.
Vue de l’appareil de type « Priore » dans les sous-sols de l’Université de Bordeaux . A droite les puissants emetteurs fournissant l’énergie nécessaire au rayonnement
Nb : Finalement l’équipe universitaire et l’équipe industrielle fusionnèrent. ( voir par ailleurs : échec de l'université )
Grace à d’importantes subventions et collaborations (cinq millions de francs de l’époque dix millions d’Euros actuels) et sous la pression politique, fut construit SECRETEMENT (car sans les autorisations requises) dans les années 90 à l’université un appareil qui se voulait une copie d’un appareil Priore. La méconnaissance du fonctionnement entraina encore une fois l’échec.
4 le Laboratoire indépendant ARTEC : la solution ? voir page "laboratoire ARTEC"
B/ MALGRE CE LUXE DE MOYENS FINANCIERS ET HUMAINS : NOUVEL D’ECHEC : … le rayonnement est inopérant … Comment en est -on arrivé là ? (voir page « l’histoire d’Antoine Priore »)
Les rivalités
Comme souvent devant de grands enjeux, d’importantes rivalités étaient apparues entre intérêts industriels, scientifiques, universitaires, médecins biologistes, etc… Se doublant d’un conflit aigu de personnes.
Par ailleurs, la profusion de moyens comparée à ceux dont Priore disposait lors de la mise au point de ses premiers appareils pouvait donner l’impression de facilité à une équipe très compétente. Trop compétente ! … mais formatée ! Source d’aveuglement dès que vont se présenter les premiers échecs.
PRIORE : « c’est très simple »
Priore voulant conserver la maîtrise de ses appareils compliquait et faussait volontiers ses explications devant les scientifiques aptes à en comprendre le fonctionnement. Et ce d’autant plus que les principes qui avaient guidé son travail s’avéraient erronés.
Priore menait ses travaux suivant sa théorie fumeuse : son appareil produisait et émettait une variété de particules chargées d’électricité positive et les projetait sur la tumeur pour rétablir le déséquilibre des cellules cancéreuses qui sont devenues électriquement négatives …. (?!!) (*) Or il fut démontré que : AUCUN RAYONNEMENT PATRTICULAIRE (rayons X) NE SORTAIT DE SES APPAREILS … ET CEPENDANT ILS GUERISSAIENT !
(*) on démontre cependant actuellement une différence importante de charge électrique entre les cellules saines et cancéreuses
L’attitude de Priore avec certains intimes ou des compagnons sûrs de la première heure était bien différente. Avec eux il s’épanchait :
« C’est simple c’est si simple que je ne comprends pas pourquoi personne n’a jamais trouvé quelque chose d’aussi simple »
Ou bien : « Ils » ne trouveront jamais, tellement c’est simple ! Et les témoins privilégiés racontent que ça le faisait beaucoup rire… Inquiet parfois : » mon « astuce « est si simple, si élémentaire que si je prononce quelques paroles de trop n’importe quel électronicien pourra en faire de même et tout mon travail sera perdu ».
Ce sont les propres paroles de PRIORE, rapportées directement par certains de ceux auxquels elles s’adressaient. Elles révèlent l’inquiétude de l’inventeur face à des universitaires et industriels beaucoup plus aptes que lui à développer sa découverte dès lors qu’il en aurait dévoilé les grandes lignes et les astuces techniques.
Car, et c’est le secret de cette affaire, la découverte est le fruit d’une fumeuse théorie de perturbation électrique des cellules malades qu’on pouvait rétablir par l’envoi de charges électriques appropriées.
Chance ou persévérance, les deux vraisemblablement ; une chose est certaine : 1950 est la date de ses premiers succès.
Une formidable erreur d’interprétation
Bref l’Université n’a jamais pu dégager le principe sous-jacent dans l’apparente complexité. Elle s’est acharnée à trouver des solutions compliquées à des choses simples qu’elle ne pouvait concevoir. Et c’est humain.
« Si le secret de PRIORE technicien électronique ne pouvait être percé par des chercheurs de cette envergure c’est forcément parce que ce secret était terriblement compliqué ! »
Par ailleurs, si la qualification de ces universitaires est incontestable, leur domaine de compétence – trop théorique – est mal adapté à la compréhension du fonctionnement tel que l’envisageait- et le concrétisait – Priore.
Par une formidable erreur d’interprétation tous les efforts porteront sur l’étude d’aspects tout à fait secondaires du rayonnement, en particulier les diverses fréquences des « ondes » qui le constituent.
Les spécialistes se persuadèrent (encouragés par un Priore rusé) que les appareils délivraient un savant dosage « d’ondes électromagnétiques ». L’essentiel de leurs travaux fut donc consacré à rechercher une hypothétique combinaison d’ondes électromagnétiques censée être la « clé magique, la martingale d’ondes », base de l’effet anticancéreux.
On essaiera ainsi pendant vingt ans de reproduire les signaux électriques enregistrés lors des mesures effectuées quelques années plus tôt et en en particulier travailler sur les fréquences des ondes (de peu d’intérêt). En l’absence d’idée directrice claire concernant la conception et le fonctionnement de l’appareil on s’est contenté de reconstituer une machine d’après ce qu’on en savait, de faire varier divers paramètres, sans idée très précise du résultat
Quand il s’agira de changer de méthode et de se plonger dans les racines de l’affaire pour une meilleure compréhension il sera trop tard. Témoins morts, souvenirs effacés.
Cinquante ans se seront écoulés depuis ses premiers succès.
C/ Le laboratoire ARTEC (voir page Laboratoire ARTEC)
Fondé il y a vingt-cinq ans par le Docteur B. Murzeau ce laboratoire rassemble dans une structure associative indépendante des universitaires, médecins, ingénieurs, spécialistes divers, partageant une vision originale du fonctionnement des appareils de Priore. Des personnes de tous horizons apportent occasionnellement leur compétence à la conception ou à la réalisation de matériels de recherche.
Le financement entièrement personnel permet une totale indépendance. Dans ce creuset on peut œuvrer au-delà de tout conformisme intellectuel, financier ou souci de carrière.
UNE vision originale du fonctionnement des appareils appuyée sur plusieurs années d’enquête et d’expérimentations, la construction d’appareils tests conduit à proposer la construction d’un appareillage moderne dont les spécifications sont en accès libre.
(voir page Laboratoire ARTEC)