Résultats expérimentaux en cancérologie et infectiologie

Quelques résultats expérimentaux :

En savoir plus sur le mécanisme antitumoral anti infectieux et de régénération

Cancérologie

Dans les années pour prouver les effets de l’appareil Priore 60 en cancérologie expérimentale diverses tumeurs sont utilisées : épithéliomas (tumeurs solides) ainsi que sarcomes, leucémies diverses (tumeurs « molles ») greffées ou spontanées.
Plus de 1000 animaux (rats et souris) sont utilisés pour étudier l’effet du rayonnement Priore (RP) sur diverses tumeurs suivants divers paramètres

  • temps de traitement quotidien (10 mn, 20 mn, 40 mn, 90 mn) et durée totale de traitement
  • intervalle entre la greffe de la tumeur et le début du traitement (2 jours, 6 jours, 10 jours, 14 jours).
  • puissance du champ (dont la polarité demeure inchangée),
  • type de tumeur etc.

Au centre anti cancéreux de bordeaux on compare les effets du rayonnement PRIORE, (RP), 30 mn par jour avec ceux de la cobaltothérapie sur 150 rats greffés d’une tumeur incurable.

Résultat 95% de guérison des rats traités par (RP). Alors que dans Les groupes traités par cobalthérapie et le groupe de contrôle : 100% de mortalité.

Voir plus loin le rapport plus complet de W. ELLISON (CNRS)

Exemple d’étude des paramètres de guérison : Tumeur solide dite T8 (utérus) :

  • Tous les rats témoins (donc sans traitement) implantés de la tumeur meurent avant le 30e jour.
  • Les rats traités RP exposés 10 mn par jour aussi.
  • Ceux traités 20 mn par jour avant le 6ème jour après implantation, sont tous GUERIS !!
  • Ceux traités 20 mn par jour à partir de plus de 10 jours après greffe (greffe = implantation de la tumeur en sous cutané) meurent tous.
  • mais si la puissance est doublée dans les mêmes conditions que précédemment (20 mn par jour après au moins 10 jours d’implantation) ils guérissent !
  • Enfin quand le RP commence 14 jours après la greffe, seuls les rats traités pendant au moins 90 minutes par jour avec RP plus puissant (double) guérissent.

REMARQUES

1 – cultures de cellules cancéreuses in vitro (donc hors de l’organisme) : le ralentissement de leur croissance par les champs Priore (CEP) dépend du type de cellules. De toute façon la croissance n’est pas totalement arrêtée et l’action directe du rayonnement n’est pas le mécanisme essentiel. ( Pr COURRIER : « IN VITRO L’effet du rayonnement sur des cellules HeLa et KB in vitro se traduit par un net ralentissement de leur croissance ».

2 - In vivo (souris et rats) : une dizaine de variétés de tumeurs a été utilisée Elles tuent les animaux en un mois :

Soit des tumeurs solides par exemple utérine (épithélioma T8)

Soit des tumeurs des tissus « mous » et du système immunitaire : plus redoutables encore : lymphomes, sarcomes, lymphosarcomes, leucémies etc. Ce sont d’épouvantables cancers dont on trouve l’équivalent chez l’Homme.

Les résultats sont identiques quel que soit le type de tumeur inoculée ou spontanée : GUERISON !

L’immunité conférée est durable. Il n’y a jamais de reprise du processus cancéreux, même à très long terme. L’animal rejette toute nouvelle tentative de greffe de la même tumeur. Cette immunité est due essentiellement à sa composante immunitaire dite « CELLULAIRE », c’est-à-dire que certaines cellules de défenses (lymphocytes et autres) détruisent directement les CC sans les tuer par des anticorps.

3 - L'immunité est très spécifique d’une tumeur :

si après guérison d’une tumeur on greffe une tumeur d’un autre type, celle-ci se développe normalement.

Cette spécificité est un point capital. Elle traduit une meilleure reconnaissance des anomalies peu visibles portées par la cellule cancéreuse (CC)

Chez les animaux traités et guéris d’une tumeur donnée, le système immunitaire garde le souvenir des caractéristiques anormales de cette tumeur mais pas d’une autre variété à laquelle il n’a pas été confronté.

4- Le traitement est totalement inoffensif :

L’état général des animaux est excellent, le poil superbe. Ils ne souffrent plus (phénomène noté dans tous les cas humains). La fonction de reproduction n’est pas atteinte : les rats (et même des lapins de cinq kilos) guéris engendrent des portées parfaitement saines ; certains sont suivis jusqu’à la troisième génération.

5- tous les types de tumeurs sont guérissables

Bien que certaines soient plus sensibles que d’autres aux RP

6- les résultats dépendent de plusieurs facteurs :

Allant de l’absence d’effets à la guérison totale 100% Principalement :

  • Le nombre de jours de traitement
  • La durée quotidienne du traitement
  • L’intervalle entre la greffe tumorale et le début du traitement
  • La puissance du RP

Ainsi un rat atteint d’une tumeur X verra celle-ci disparaitre totalement ou non suivant le moment où débute le RP par rapport à la greffe tumorale (GT). A puissance et temps de traitement égaux, la tumeur disparaitra si on traite avant le 6-ème jour après GT mais persistera si on traite après le 14 -ème jour après GT
De même pour un même intervalle entre greffe et début du traitement l’animal guérira ou non suivant la puissance du RP
De même selon le temps quotidien d’exposition au RP et le temps total d’exposition on observe 100% de guérison ou non voire une absence de guérison si le temps d’exposition au RP est trop faible

Conclusion il y a un effet cumulatif du RP lié au temps total d’exposition et à sa puissance. De plus on conçoit qu’une tumeur traitée précocement (2 jours après greffe par ex.) est plus facile à guérir que 2 semaines après.

Précisions sur les expériences de cancérologie (W. Ellison, CNRS)

Tumeur solides (utérus T8) Tous les rats témoins greffés meurent avant le 30e jour. Les rats exposés 10 mn par jour aussi. – Ceux traités 20 mn minimum par jour avant le 6 -ème jour maxi sont tous GUERIS !! – cependant Si le RP débute 10 jours après greffe (20 mn par jour) tous les rats meurent mais si la puissance est doublée dans les mêmes conditions ils guérissent !
Quand le RP commence 14 jours après la greffe, seuls les rats traités pendant au moins 90 minutes par jour avec RP doublé guérissent.

Lymphosarcome LS 347 : Les rats meurent habituellement vers le 15e jours greffe. 30 rats servaient de contrôle.

On fait varier divers paramètres de temps, puissance etc. – durée de traitement journalier : 80 mn, 90 mn et 140 mn, – laps de temps entre la greffe et le début du traitement : 2 jours, 5 jours ou 7 jours. Le traitement dans tous les cas était poursuivi durant 30 jours.

Résultats : – Tous les rats du groupe de contrôle sont morts entre le 11e et le 15e jour après la greffe. – Tous les rats traités à partir du 2e jour après la greffe ont résorbé leur tumeur et les métastases. – Pour les rats traités à partir du 5e jour après la greffe, seuls les rats exposés au moins 90 minutes par jour ont survécu. – Pour les rats traités à partir du 7e jour après la greffe, seuls les rats exposés au moins 140 minutes par jour ont survécu.

Deux mois après la fin de l’expérimentation tous les rats ayant survécu étaient en bonne santé, sans signes cliniques de tumeur.

Tumeur LS2 greffée sur des souris. Cette tumeur est mortelle après trois semaines maxima. Un lot de 28 souris formait le groupe de contrôle. Des lots de 7 souris étaient utilisés dans divers protocoles : – durée journalière du traitement : 2 ou 3 heures, – laps de temps entre la greffe et le début du traitement : 5 jours, 7 jours ou 10 jours.

Résultats : – Toutes les souris du groupe de contrôle sont mortes entre le 15e et le 18e jour après la greffe. – Toutes les souris traitées à partir du 5e ou du 7e jour après la greffe ont résorbé leur tumeur. – Lorsque le traitement commençait 10 jours après la greffe, toutes les souris exposées 2 heures par jour sont mortes entre le 19e et le 22e jour. En revanche, toutes les souris traitées 3 heures par jour ont résorbé lentement leur tumeur et deux mois après, les examens histologiques étaient normaux

Poursuite de l’étude de la tumeur LS347. Les rats traités qui avaient résorbé leurs tumeurs étaient regreffés avec la même tumeur. Les nouvelles greffes étaient pratiquées soit deux mois, soit six mois, soit 10 mois après l’arrêt du traitement.

Résultats : Dans aucun cas ces nouvelles greffes ne se sont développées. Les rats apparaissaient comme immunisés contre cette tumeur. Les animaux témoins, greffés avec la tumeur LS347, meurent dans les trois semaines qui suivent. Les mêmes rats, immuns contre la LS347, étaient ensuite greffés avec la tumeur T8. Tous sont morts en même temps que le groupe de contrôle.

1965 Pr. COURRIER : Expérience avec la tumeur LS347. Un lot de 18 rats fût greffé avec la tumeur LS347. Dix rats servirent de témoins et 8 furent répartis en 4 séries de 2 animaux (l’appareil ne pouvait contenir que 2 animaux à la fois). Les animaux de la série 1 furent exposés pendant 1 heure par jour. Les animaux de la série 2 furent exposés pendant 2 heures par jour. Les animaux de la série 3 furent exposés pendant 1 heure par jour. Les animaux de la série 4 furent exposés pendant 2 heures par jour. Le traitement commença au 6e jour après la greffe.

Résultats :

  • Les témoins étaient tous morts le 15e jour après la greffe.
  • Tous les animaux exposés 1 heure par jour étaient morts le 19e jour après la greffe.
  • Tous les animaux exposés 2 heures par jour résorbaient leurs tumeurs. Ils étaient gardés en parfaite santé pendant plusieurs mois après la fin du traitement.

...infections

Le modèle choisi est le trypanosome agent de la maladie du sommeil qui provoque des ravages dans les troupeaux africains. C’est une sorte de syphilis animale qui emporte les souris en quelques jours. Ce « modèle » est beaucoup plus difficile que le modèle cancer. Pautrizel (INSERM) en est un grand spécialiste.

Plusieurs centaines d’expériences démontrent de manière irréfutable l’implication du système immunitaire pour expliquer les effets du rayonnement. Il s’agit ici d’une immunité « humorale » c’est à dire faisant appel aux anticorps principalement.

Comme dans l’immunité cellulaire anticancéreuse, l’animal est immunisé durablement mais uniquement vis à vis du parasite qui l’a infecté. Comme pour les tumeurs l’action dépend de la puissance et de la durée du traitement.

On observe que selon le type d’agression (tumorale ou infectieuse) le RP développe le type d’immunité la plus adaptée (immunité dite cellulaire – c’est-à-dire par attaque directe des cellules cancéreuses par les lymphocytes- dans le premier cas ; dite humorale- c’est-à-dire par anticorps- dans le second).

La période ‘trypanosome : 1966 – 1981. (crédit W. Ellison) †

(Les annotations en bleu sont de ARTEC)

le modèle biologique principal étudié à partir de 1966 fût la Trypanosomiase de la Souris, du Rat et du Lapin. Les parasites, de la famille des Trypanosoma, induisent plusieurs maladies tropicales, telle que la maladie du sommeil, pour laquelle les parasites sont introduits dans le sang par piqûre de la mouche tsé-tsé. Le Trypanosoma equiperdum induit une maladie aiguë chez la souris et le rat (une injection de 20000 parasites tuera la souris en environ 100 heures). Chez le Lapin, la maladie est chronique et l’animal meurt après 4 ou 5 semaines.

Ces protozoaires sont capables de modifier très rapidement leurs caractères antigéniques. Ils résistent à la défense de l’hôte et s’adaptent continuellement aux éléments spécifiques de cette défense. La mortalité est toujours de 100% et il n’existe pas de traitement efficace pour guérir les animaux.

Les expériences sur la période 1966 – 1981 furent menées par le professeur PAUTRIZEL et ses collaborateurs sur plusieurs milliers d’animaux. Elles ont donné lieu à plusieurs publications. Nous résumons ici chacune des publications.
Nb plusieurs appareils ont été utilisés au fur et à mesure que Priore les améliorait ils sont nommés P1 P2 P3 etc.

Lors des premiers essais du professeur PAUTRIZEL, l’appareil P2 était réglé comme pour les travaux sur le cancer. L’effet sur les souris trypanosomes était nul. Il fut nécessaire de modifier les réglages de l’appareil en adaptant la longueur d’onde H.F.

En diminuant la valeur de ce paramètre, l’effet sur les souris apparaissait et allait en augmentant. A la longueur d’onde de 17 mètres, toutes les souris exposées au rayonnement étaient vivantes après 5 jours. Ce paramètre fut alors maintenu pour l’ensemble des expériences avec les Trypanosomes.

L’intensité du champ magnétique principal (de confinement du plasma) était de 600 gauss en 1966, de 1000 gauss sur l’appareil de 1969 et de 4000 gauss sur l’appareil de 1975.

1966 PAUTRIZEL et coll. Un lot de souris était infesté par une dose de 20000 trypanosomes. Le traitement consistait en 12 heures d’irradiation par jour sous l’appareil. Les souris du groupe de contrôle mourraient toutes après 5 jours. Pour les groupes exposés au rayonnement, le nombre de Trypanosomes observables dans le sang augmentait, de la même manière que pour les témoins, jusqu’au 4e jour suivant l’infestation. On notait ensuite une chute brutale du nombre de trypanosomes.

Le 5e jour, pour 82% des souris, aucun parasite n’était plus observable dans le sang. Si le traitement était arrêté au 5e jour, on assistait à une réapparition progressive des parasites dans le sang. Cependant, si le traitement se poursuivait durant 7 jours supplémentaires soit un total de 12 jours, la disparition des trypanosomes était définitive et les animaux guéris de la maladie.

Il semble que le système de défense immunitaire ait été impliqué car les souris guéries résistaient aux ré infestations par la même souche de trypanosomes mais restaient sensibles à l’infestation par une autre souche. Le traitement par le rayonnement PRIORE leur avait conféré une immunité spécifique.
Nb le RP visualise donc les très discrètes variations cellulaires différentiant les espèces

1968 nouvel appareil, le P4 avec lequel les expériences suivantes ont été faites.

1969 PAUTRIZEL et coll. L’expérience est semblable à la précédente avec des souris et des rats. Les animaux témoins mourraient tous après 5 jours et les animaux traités guérissaient à 100%.

Conclusions :

  • Les ré infestations par des trypanosomes n’avaient aucun effet sur ces animaux traités. – Lorsque l’on injectait à des souris et des rats vierges de toute expérimentation les anticorps circulant dans les animaux traités, ces souris et rats étaient protégés contre les infestations de trypanosomes. – Néanmoins, 45 jours plus tard, ces anticorps étaient éliminés et une nouvelle infestation provoquait la mort des animaux dans les délais habituels de 5 jours.

1969 La ‘’commission de contrôle’’.

Afin d’éviter toute controverse une Commission de Contrôle est créée pour répéter l’expérience de base : Des souris inoculées avec 20000 Trypanosomes sont exposées au rayonnement PRIORE, 6 heures par jour, durant 5 jours. On dénombre ensuite les souris mortes et vivantes. Les précautions prises par cette commission étaient draconiennes : les souris étaient placées dans des cages cadenassées, des scellés étaient posés par huissier sur ces cages et sur les portes des laboratoires, les membres de la commission étaient présents à chaque opération… Le résultat de l’expérience fût une confirmation totale de celle décrite par PAUTRIZEL et col.

1970 PAUTRIZEL Cette expérience portait sur la trypanosomiase chronique du lapin. Tous les animaux du groupe de contrôle étaient morts au bout de 6 semaines. Tous les lapins traités furent guéris. Le facteur modifié était la durée totale du traitement. Plus le traitement commençait tard après l’infestation, plus la guérison des animaux prenait de temps. Les lapins guéris furent tous suivis en laboratoire pendant plus de 12 mois. Ils étaient tous immunisés aux ré infestations par la même souche de trypanosomes.

Cette expérience fut menée par deux physiciens du C.N.R.S. qui passèrent plus d’un an chez PRIORE pour caractériser l’émission électromagnétique de son appareil. Ces chercheurs utilisaient des souris trypanosomées comme témoin de l’effet PRIORE. Le modèle de la trypanosomiase expérimentale était en effet si régulier et si reproductible qu’ils mettaient des souris infestées à des distances variables de l’axe central de l’appareil pour corréler certains paramètres physiques (intensité des champs magnétiques, puissance des micro – ondes etc.) et l’effet sur la trypanosomiase. La conclusion principale de ce travail fut : – toutes les souris placées sur l’axe central guérissaient comme d’habitude. Plus on éloignait les souris de l’axe central, moins l’effet se faisait sentir. Placées à une distance de 20 cm de l’axe, les souris mourraient en même temps que les témoins du groupe de contrôle.

1971 S. AVRAMEAS et A. LWOFF (Institut de recherches scientifiques sur le cancer, Villejuif). Dans le but de vérifier par lui-même la véracité des observations, le Pr A. LWOFF décide de faire une expérimentation « secrète ». Avec un lot de souris infestées avec T. equiperdum et destinées à être traitées chez PRIORE ; il injecte aussi un antigène connu de lui seul. Il pouvait donc contrôler la possibilité de substitution de souris en recherchant des anticorps à cet antigène.

Résultats : Le taux des anticorps spécifiques à l’antigène « secret » était plus élevé chez les souris traitées que chez les témoins. Donc, pas de possibilité de substitution des souris chez Antoine PRIORE et même une exaltation des défenses contre l’antigène secret ! À la suite de cette expérience, le Pr LWOFF, qui était à l’origine très sceptique devint un convaincu.

1972 PAUTRIZEL et coll. Cette étude concernait l’action du rayonnement PRIORE sur les modifications lipidiques provoquées chez le lapin (voir CR de la communication à l’Académie des sciences en bas de page : NOTE) par l’administration d’un régime alimentaire hypercholestérolémique. Le travail fut fait en collaboration avec M. DALLOCCHIO et R. CROCKETT de l’unité de recherches en cardiologie de l’I.N.S.E.R.M. Pour obtenir un effet, il était nécessaire de faire passer la longueur d’onde H.F. de 17 à 13 mètres. L’action du rayonnement fut d’atténuer considérablement l’hyperlipémie, les résultats sur la cholestérolémie dépendaient de l’intensité du traitement.

1972 PAUTRIZEL et coll. Cette expérience, faite en collaboration avec le Pr Gaston MAYER et son fils Guy MAYER du laboratoire d’histologie et d’embryologie, avait comme but d’étudier l’effet du rayonnement sur l’orchite trypanosomienne du lapin. La manifestation la plus caractéristique de la trypanosomiase du lapin est l’apparition d’une orchite. Le traitement précoce par le rayonnement PRIORE empêcha l’apparition de l’orchite trypanosomienne. L’effet d’un traitement décalé se manifesta plus tardivement. La restauration sembla définitive. Lorsqu’un lapin était irradié du 15e au 33e jour après l’infestation, il présentait encore des testicules normaux au point de vue gamétogénèse et hormonogène 8 et 14 mois après l’infestation.

1975 PAUTRIZEL et coll. But : confirmer le mode d’action du rayonnement, c’est à dire de déterminer si l’effet se produisait sur les trypanosomes eux-mêmes ou s’il se produisait sur le système immunitaire. Des expériences furent faites sur : (A) des souris adultes ; (B) des souris nouvelles nés, dont le système immunitaire n’était pas développé ; (C) des souris adultes auxquelles on avait administré un immunodépresseur (cyclophosphamide) ; (D) des trypanosomes confinés dans des ‘cages de diffusion’ greffées sur le dos de souris. Dans ces cages, les trypanosomes se multiplient à l’abri de l’action directe des cellules de l’hôte.

Le protocole de traitement restait identique à celui déjà utilisé. Résultats : – Toutes les souris adultes traitées furent guéries comme à l’habitude et le taux des anticorps agglutinants qu’elles produisirent était supérieur à 2000. –

Pour les souris nouveau-nées, il n’y avait pas d’effet observé et elles moururent en même temps que les souris témoins. –

Pour les souris auxquelles on avait administré un immunodépresseur, elles n’avaient pas de trypanosomes visibles dans le sang au 5e jour, mais le dosage des anticorps agglutinants était plus faible (50 au lieu de 2000) et les trypanosomes réapparurent 12 jours plus tard.

– Les trypanosomes confinés dans les cages de diffusion se développèrent normalement et ne perdaient rien de leur virulence. Quand ils furent injectés à de nouvelles souris, celles-ci moururent 5 jours plus tard. La conclusion du travail était donc que le rayonnement PRIORE n’avait pas d’effet direct sur les trypanosomes, mais que son action passait par une stimulation du système immunitaire.

1977 – BOTTREAU et coll, à la faculté des sciences : l’expérience dite des ‘témoins internes’. Les souris témoins étaient placées sous l’appareil à côté des souris irradiées, mais complètement isolées du champ électromagnétique par un blindage. Les témoins étaient donc exactement dans le même environnement (température, lumière, bruit etc.) que les souris traitées. Le résultat fut que toutes les souris témoins étaient mortes après 5 jours et que les souris traitées étaient toutes vivantes.

1977 – PAUTRIZEL et coll. ont étudié l’effet de l’hyperthermie sur la trypanosomiase expérimentale de la souris. En effet certaines critiques des résultats obtenus avançaient l’hypothèse que la guérison des souris pouvait être due à un échauffement des souris par l’appareil.

Les résultats de cette étude montrent que les souris infestées avec des trypanosomes et maintenues dans un environnement à 35° C pendant 6 heures par jour meurent en même temps que les souris témoins. Les souris qui sont maintenues à 35° C 24 heures sur 24 ont montré une petite différence avec les témoins, mais seulement 2% des souris guérissaient.

1978 PAUTRIZEL et coll. Publication des résultats d’un travail en continuation de l’étude sur les immunodépresseurs et l’action du rayonnement PRIORE. Les immunodépresseurs utilisaient : Rayons X (dosages de 600 R, 900 R et 1200 R) et cyclophosphamide par injections (300 mg/kg avant infestation et 70 mg/kg chaque jour). Deux types de souris ont été utilisées : des ‘Swiss’ qui ont dans le sang des lymphocytes B et T et des ‘Nude’. Ces dernières ont un système de défense amoindri du fait d’une déficience en lymphocytes T.

Résultats : – Toutes les souris ayant reçu des doses élevées de cyclophosphamide mourraient en même temps que les témoins. – Toutes les souris ayant reçu des doses élevées de rayons X (900 R et 1200 R) moururent en même temps que les témoins. – Les souris ayant reçu 600 R de rayons X n’avaient plus de trypanosomes apparents dans le sang au 5e jour, mais, quelques jours plus tard, ils réapparurent. L’éradication était incomplète. – Les souris ‘Nude’ guéries l’étaient exactement comme les souris ‘Swiss’. – Les souris ‘Nude’ qui avaient reçu 600 R de rayons X sont mortes en même temps que les témoins. Les résultats amenaient à la conclusion que si les défenses immunitaires étaient intensément déprimées, le rayonnement PRIORE n’avait pas d’action.

1978 PAUTRIZEL et coll. Expérience destinée à étayer l’idée que la stimulation des défenses immunitaires était une caractéristique essentielle de l’action du rayonnement. Des expériences furent faites en fonction de l’âge des souris.

Résultats : – Pour les souris de moins de 28 jours, qui ont un système immunitaire immature, les animaux irradiés mourraient en même temps que les témoins. – Pour les souris âgées de 29 à 34 jours, certaines guérissaient, d’autres mourraient. – Pour des souris âgées de plus de 35 jours, toutes guérissaient.

1981 PAUTRIZEL et coll. L’hypothèse selon laquelle la guérison des souris par le rayonnement PRIORE résultait d’un effet thermique produit soit par les micro-ondes (9,2 GHz), soit par les ondes radiofréquences (17 MHz) fut étudiée par le professeur PAUTRIZEL et col. L’effet de l’hyperthermie seule sur les souris trypanosomées était nul. Les souris soumises à un traitement purement thermique moururent en même temps que les témoins.

1971, L’effet du rayonnement sur les greffes de peau les chercheurs du Chester Beatty Institute avaient pratiqué des greffes de peau sur certaines souris soumises au rayonnement PRIORE. Les greffons, en provenance de souris de la même lignée, étaient rejetés, ce qui est inhabituel. Pour GRABAR, Directeur de l’Institut de Recherche Scientifique sur le Cancer de Villejuif, le rejet des greffes indiquait peut-être une exaltation des défenses immunitaires chez les souris irradiées.

Entre 1969 et 1971, P. CHATEAUREYNAUD, en collaboration avec A.-M. COLONGE (Collège de France), pratiqua une série de greffes (allogreffes, homogreffes et isogreffes) sur des souris soumises au rayonnement PRIORE. Pour les isogreffes (greffes entre souris de la même lignée), malgré la forte histocompatibilité, les souris irradiées rejetaient leurs greffes et les souris non-irradiées acceptaient bien les greffons. Il semble donc que, une fois passé sous le rayonnement « PRIORE », l’organisme de l’animal soit capable de faire une différence entre ses constituants propres et ceux de l’isogreffe, différences que l’organisme de l’animal non-irradié ne perçoit pas.

Enfin rappelons l’extraordinaire régénération des testicules de lapin entièrement détruits par l’infection. Apres irradiation Priore ils redeviennent fonctionnels comme en témoigne la nombreuse descendance suivie sur six générations (voir page REGENERATION)

ANNEXE 1 : Pour mémoire traduction anglaise de quelques expériences

NOTE: extract from thesis, Bordeaux university of medicine, abstract of EXPERIENCES

Partnership: Bordeaux University of medicine, French national anti-cancerous Center, National research Center for medicine (INSERM) and private society (SERAP). Device is named “Priore device”. It is old conception apparatus (named HF-HT Priore device) which result in BF pulsed and polarised high electric fields.

  • First scientific test (1960): Pr. Biraben and Delmon (Bordeaux anticancerous center)

60 rats divided into 3 groups X 20 were subcutaneous grafted (on back) by cells of uterus cancer T8 (Guerin and Oberling). After a time- interval of 13 days the first group was treated by X-rays, the second group was treated by the HF-HT device. The third group: no treatment.

In the second group: some rats showed regressions of tumor, while in some others the tumor growth is stopped. All rats in this group remained in good physical condition and even the rats which died at the end showed survival times more than threefold versus the two other groups. Conclusion: Electric pulses too weak to complete cure of cancer

  • Second scientific test (1964)

Several groups of rats of the type “Wistar”, each group consisting of 12 rats, were infected by cells of the tumor type T8. While the comparison group with no HF-HT-treatment died between the 22nd and the 30th day, all the rats treated sufficiently intensively and sufficiently long (daily treatment between 40 and 90 minutes) survived. As it appears from these tests the tumor regression of primary and secondary tumors takes place in a better way, whenever the HF-HT Treatment is started with not too much delay after the injection of the tumor cells. (In case of a period of 14 days between the infection and the beginning of the treatment only the rats with daily treatments of 90 minutes survived!) [9]

  • Third scientific test (1964/65)

Similar test arrangement only with the difference, that the rats of the type “Wistar” were infected by cells of the lymph carcinoma cells 347. While a group of 30 comparison rats died between the 11th and the 15th day, all the rats treated by the Priore devise survived. (These were actually three groups of six rats each treated 80, 90 resp.140 minutes daily!) [10].

  • Fourth scientific test (1965)

Repetition of the third test :18 rats which were grafted by the lymph carcinoma 347. The 10 comparison rats died within 10 days. While 4 rats of a first group, treated daily only one hour, died between the 15th and the 18th day, the 4 rats of a second group, treated daily during 2 hours, survived [11].

  • Fifth scientific test (1965): mice

Similar test conditions as before only with the difference, that here in this case there were several groups of seven mice of the type “AKR” each being infected by lymph carcinoma cells of the type “LS 2”. While the comparison animals died between the 15th and the 18th day, a complete tumor regression could be observed whenever the irradiation by the Priore device was sufficiently duration, (2 or 3 hours daily). [12]

  • Sixth scientific test (1966)

18 rats “Wistar” which had survived the third test were infected again with cells of the lymph carcinoma 347. In all cases, the transplant was rejected, showing that some sort of immunization against the particular cancer. Following the first infection such rejections could be observed during 10 months. Then these rats were infected by cells of the uterus carcinoma T8. Here the tumor developed in a normal way thereby killing the infected rats within a month. It thus appears that the particular immunization obtained against cancer is effective only with regard to specific types of cancer cells [14].

  • Seventh scientific test (1966)

In a similar way as in the third test 36 rats of the type “Wistar” were infected with cells of the lymph carcinoma 347. A first group of 12 rats was treated (20 days) daily during two hours, while a second group was treated daily three hours with the HF-HT device. A third group of 12 rats remained untreated. The untreated rats died within a period of 11 to 16 days, while all 24 rats treated with the HF-HT device survived [14].

  • Eighth scientific test (1966): The seventh test was repeated with overall duration of the treatment was reduced from 20 to 9 days. Here in this case also treated rats died. However also during this test longer survival times between 20 and 32 days (versus 11 to 16 days in non-treated group) could be observed [14]. But all rats died.

ANNEXE 2 : Quelques compte rendus d’expériences de cancérologie publiés à Académie des sciences

Annexe 3 REGENERATION ARTÉRIELLE : normalisation du cholestérol et résorption des plaques d’athérome : SERAP (Priore)/ université Bordeaux/ INSERM

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