Autres pionniers : Pr Nordenstroem Dr. Janet.
GUERISONS DE CANCERS INCURABLES PAR LES COURANTS CONTINUS
Le pionnier de cette méthode a été le Professeur suédois B. Nordenstroem, à l’époque président du comité du Prix Nobel ! Il obtint d’excellents résultats dans son service de l’hôpital Karolinska à Stockholm. Il a bâti une théorie complexe sur la circulation des courants dans l ‘organisme pour expliquer sa technique. Il utilisait une électrode introduite dans la tumeur (percutanée) et reliée à un générateur débitant une dizaine de volts de courant continu. L’autre électrode étant appliquée sur la peau, à distance ou encore à l’extérieur de la tumeur, très proche. L’appareil est laissé en place une dizaine de jours. La résorption de la tumeur n’est pas due à une destruction directe par le courant (faible) mais à une modification des membranes des cellules cancéreuses (CC) et de l’environnement électrique de celles-ci. Ce qui permet une meilleure reconnaissance de leurs défauts caractéristiques et donc leur élimination par le système immunitaire
Illustration : Sur 26 patients souffrant de cancer pulmonaire incurable au stade final, 50 % sont vivants six ans après !
Malgré cette démonstration cette technique n’a pas été reconnue, essentiellement parce que ses pairs comprennent mal son mode d’action (?). Faut-il préciser que les résultats eussent été bien sur des cancers traités plus précocement…
Paris : le Pr. Bader, à l’école vétérinaire de Maison Alfort obtenait chez des animaux atteints de cancers de la langue des régressions spectaculaires et une considérable diminution des douleurs en utilisant d’une technique appelée « négativation ». Il s’agit d’une application locale de décharges d’électricité négative à partir d’un petit générateur.
Bordeaux : plus discrètement des résultats exceptionnels ont été obtenus par le Dr. J. Janet.
Il emploie depuis quarante ans un appareil qui délivre sous quelques dizaines de volts un courant continu constant et régulé. Il appelle cette technique « Ionocinese »(*). Ce courant est utilisé seul ou transporte jusqu’à la tumeur certains médicaments anti-cancéreux ionisables, très efficaces, dont la toxicité par voie générale limite l’emploi. Ici seule la tumeur en « profite ».
Il obtient des succès quasi-constants dans l’amélioration de l’état général et des douleurs des cancéreux ainsi que de spectaculaires victoires sur des malades incurables. Il cite des observations documentées de plusieurs cas de tumeurs cérébrales incurables chez l’enfant ou de métastases hépatiques de cancers en phase terminale (Thèse du Dr. D. Moulinier, élève du Dr. Janet, Faculté de Médecine de Bordeaux, 1984).
Quelques exemples :
Ph. D., dix ans : ostéosarcome (cancer de l’os) du fémur. Chirurgie impossible. Immobilisation, Radiothérapie et pseudarthrose (absence de consolidation au niveau de la localisation du cancer). Guérisons en quelques mois par le traitement.
Mme P., Cancer de l’utérus très évolué, extension à l’abdomen, inopérable. Vingt séances plus tard régression très importante de la tumeur permettant d’en enlever chirurgicalement la plus grande partie. L’examen microscopique constate un blocage des mitoses (c’est à dire que les cellules cancéreuses restantes ne se multiplient plus), ce qui donne le temps aux défenses immunitaires de les attaquer. L’intervention seule n’aurait pu éradiquer le cancer à ce stade de dissémination. Cette patiente va tout de même guérir.
Mme B.…, nævocarcinome du pied (grain de beauté dégénéré de très haute malignité). C’est un des cancers les plus redoutables ; sa progression est foudroyante. Extension à tout le membre inférieur d’énormes métastases noirâtres. Échec habituel de toutes les thérapeutiques classiques. L’ionocinese entraine la disparition totale des masses et la guérison.
Nb On trouve dans la thèse du Dr. Moulinier consacrée à l’ionocinese de nombreux résultats et exemples. Il cite celui d’un garçon atteint d’une tumeur de l’épiphyse, d’un autre atteint de tumeur cérébrale au stade de paralysie de cancers du sein, du côlon, de l’utérus, de la prostate…etc.
Ces deux auteurs sont aujourd’hui décédés et leurs succès oubliés.
Leurs appareillages étaient cependant simples et pourraient facilement être remis en vigueur …
…. Qui poursuivra ?
(*) voir références : livre « l’ionocines