LE LABORATOIRE INDEPENDANT ARTEC
Association privée originale fondée par le Docteur B. Murzeau
Association Française des Médecins pour la recherche sur l'Electrophysiologie des Cancers
Président Coordinateur
Dr MURZEAU
Conseillers scientifiques
Chr CASTEX
Professeur des universités
Etudes environnement
Dr MORETTO (74)
Médecine
Dr GENSE DE BEAUFORT (33)
Electroradiologie
Dr BERGER (75)
Etudes vétérinaires
Quelques partenaires et membres du conseil scientifique de l'Artec
- M.BERNARD Université Bordeaux I (33) – Micro-Ondes
- M.CASTEX Professeur Université Bordeaux I – radiations non ionisantes et Environnement
- M.MORIZET Professeur agrégé ENSERB
- M.BOISARD Physique (CEA CESTA)
- M.LUBITZ Informatique et Modélisation (CEA CESTA)
- M.GODIVES Ingénieur Centre Essais – Cazaux
- M.ROUSSELET Ingénieur Electronicien – PDG STE RFPA (Constructions Emetteurs HF-VHF-SHF)
- M.DUMONT Ingénieur Electronicien – PDG STE COVIMAG (1er constructeur Français privé de Tubes de puissances).
- M.DOUNIES Ingénieur Electronicien – Directeur recherches COVIMAG
- M.CORMEL Ingénieur – PDG STE ASTF (Soudure haute technologie pour aviation et spatial)
- M.DRAYER Ingénieur PDG STE ASL (Producteur mondial de Semences génétiquement modifiées)
- M.CHARLET de SAUVAGE INSERM
- Mrs MURZEAU et MORETTO Médecin
- Mrs GENSE de BEAUFORT et LACOSTE Electroradiologie
- M.SABOURAUD Pharmacien PDG STE FISHER PALMER (Laboratoire de Toxicologie animale)
- M.ENNAMANI Docteur en Toxicologie animale
- Mrs BERGER et GAUDRAY Vétérinaires
Entre autres…
À l’attention du lecteur
Cette page est en partie rédigée à la première personne en s’efforçant de simplifier au maximum les termes techniques et la terminologie.
Dr. B. Ch. Murzeau
L’origine du laboratoire
C’est un banc d’essai destiné à mieux comprendre certains aspects techniques des « machines de Priore », certains principes communs à tous ses appareils et il n’a donc pas la finalité d’un appareil de traitement. La voie est cependant ouverte pour la réalisation d’appareillages simplifiés permettant de mettre en évidence le double effet Priore.
Au début …
Les appareils de Priore sont effroyablement complexes. Toute tentative de les reconstruire sans en comprendre les principes est vouée à l’échec. Entre le luxe technologique de certains et l’ésotérisme de la plupart, existe la voie d’un raisonnement basé sur le recueil des témoignages et des documents expérimentaux.
Trente ans d’enquête et de nombreuses années d’expérimentation ont débouché sur de très intéressants résultats concernant des lymphomes (cancers du système immunitaire) de la souris.
Ces résultats sont obtenus par une conception de l’appareil qui tient compte de ce que voulait faire Priore et non de ce qu’on pense qu’il a fait (ce n’est pas le seul exemple d’hypothèse fausses aboutissant à des résultats exacts).
Dr. Murzeau : « J’ai eu vent des travaux de Priore durant mes études de médecine grâce au Pr. Pautrizel chargé des cours d’immunologie. Son laboratoire INSERM était totalement impliqué dans cette affaire.
J’ai tout de suite senti l’importance de cette découverte et proposé mes services. Refus poli de Pautrizel, persuadé de la réussite prochaine grâce à la mise en route imminente d’un appareil apte à confirmer et reproduire de manière irréfutable ses résultats. Ma présence au secours de la victoire n’était pas indispensable….
J’ai donc oublié cette histoire, poursuivi mes études puis plongé dans la vie surchargée de tout médecin.
L ’ « affaire » me rattrapait en 1983. Année où la mort d’Antoine PRIORE suscite de vigoureux articles dans la presse locale. Pautrizel demande la reprise des expérimentations abandonnées depuis 1975 et lance appel sur appel, relayé par une puissante association de malades qui se charge du « lobbying » et rédige des pétitions.
Comme souvent dans ces projets compliqués qui trainent en longueur, les différents entre les diverses parties prenantes ne manquent pas d’apparaitre : Il existe d’énormes distensions entre Pautrizel et ses collaborateurs d’une part, l’entreprise Leroy-Sommer (ex partenaire de Priore) et l’équipe d’universitaires qui a collaboré et effectué des mesures sur l’appareil PRIORE pour le compte de l’État mais qui fut tenue à l’écart du projet final mené avec l’industriel.
Pautrizel est un homme intègre et courageux qui s’est lourdement investi. Il me confirme l’exactitude et la reproductivité des résultats obtenus sur des modèles de cancers incurables du rat et souris (modèles utilisés pour tester les médicaments anticancéreux) ainsi que sur certaines infections graves (trypanosomiases c’est-à-dire syphilis animale) pour lesquelles il est expert OMS. Il prêche pour une reprise des travaux dans un contexte universitaire. Je lui propose mes services. Il est méfiant face à ce médecin inconnu… Craignant que cette histoire à laquelle il a beaucoup sacrifié ne lui échappe Pautrizel ne souhaite pas qu’on s’en mêle autrement qu’en pétitionnant.
Un petit groupe de médecins et scientifiques que j’anime décide de s’intéresser à l’affaire.
L’état des lieux est consternant :
Il existe un imbroglio juridico-financier qui se double de redoutables rivalités entre les divers acteurs dont les intérêts divergent. Ce sont des conflits aigus de personnes blessées dans leur amour propre. Tous ruminent l’amertume d’un échec et s’en rejettent la responsabilité.
Le matériel est en panne au domicile de la veuve qui en refuse l’accès. La propriété de ce matériel est revendiquée – du moins pour la dernière machine – par l’entreprise Leroy-Sommer qui l’a en partie financée.
L’industriel souhaite rentrer dans ses fonds (il aura investi plus de vingt millions de francs de l’époque – 5 millions d’Euros actuels- en relançant la « machine » dont il a fourni les principaux éléments et sollicite une importante subvention d’état.
L’état qui a été mis à contribution a son mot à dire …
Il existe des relations très conflictuelle entre le Pr. Pautrizel et l’industriel, les physiciens de la Faculté de Bordeaux, la veuve qui pressée de toutes part refuse toute coopération. Isolé, sans moyen réel (son unité INSERM étant supprimée) Pautrizel est impuissant. Désirant jouer un rôle il rechigne à diffuser l’abondante documentation dont il dispose et suscite en vain la création d’associations et de pétitions demandant aux ministère la reprise des recherches.
À cette époque la Région Aquitaine, persuadée des résultats obtenus par PRIORE, débloquait une importante subvention pour la faculté de Sciences de Bordeaux. Fonds destinés à la création d’un institut (P.I.O.M.) chargé d’études générales sur les rayonnements électromagnétiques et d’études et construction d’appareillages de type PRIORE.
Dans ce laboratoire les physiciens naguère impliqués dans certaines expérimentations de PRIORE (ils avaient mesuré plusieurs aspects du rayonnement et établi le rapport entre sa puissance et le pourcentage de guérison des animaux cancéreux), assistés de scientifiques de haut rang spécialement détachés de Paris ou d’ailleurs, pourront étudier scientifiquement le mécanisme du rayonnement. … au grand jour ! *
*(Il existe plusieurs reportages diffusés sur FR3 Aquitaine à l’époque, montrant le travail des chercheurs au sein du laboratoire de Bordeaux en précisant que les travaux sont destinés à élucider la composition des « Rayonnements PRIORE »).
Ma demande d’intégration à l’équipe de physiciens fut refusée eu égard à ma qualité de médecin généraliste à l’époque, donc peu au courant de la physique complexe de ce « rayonnement » et qui ne semblait pas devoir apporter quoi que ce soit au sein de cet aréopage !
Cette absence de formatage théorique qui, en m’obligeant à étudier les champs électriques de manière autodidacte me permit d’en saisir beaucoup plus tard les « fondamentaux ». Les entretiens préliminaires avec l’équipe de physiciens ainsi que mes contacts avec certains témoins contemporains de Priore m’avaient convaincu que l’équipe universitaire faisait fausse route en appliquant des calculs approfondis et des hypothèses complexes à un appareillage que Priore avait conçu sans même disposer d’un oscilloscope et encore moins d’un bagage scientifique approfondi (il ne possédait qu’un diplôme de technicien radioélectricien des années 30).
Dans une première phase toute l’énergie est consacrée à unir ces forces dispersées. En vain ! Les antagonismes sont trop forts.
C’est ainsi je réunissais quelques amis et beaucoup d’efforts pour rassembler le maximum de pièces et de témoignages pour constituer un dossier scientifique et médical. Dans l’espoir était que ce travail serve de base pour quiconque voudrait reprendre les travaux.
Dr. Murzeau (ARTEC) : » Nous décidons alors d’entreprendre une vaste enquête destinée à rassembler un dossier complet sur « l’affaire » dans l’espoir de convaincre quiconque souhaiterait reprendre l’expérimentation… Cet énorme travail a nécessité trois années de recueil, de dépouillement et d’étude d’une masse de documents, qu’on souhaite présenter de manière claire, basée essentiellement sur les résultats scientifiques. «
Pour faciliter la tâche d’un éventuel candidat, le cahier des charges étudie la réalisation d’un appareillage simple capable de démontrer de manière fiable et reproductible le double effet Priore. En cas de succès il ne manquera pas de demandes pour développer des machines plus puissantes.
La complexité les derniers monstres technologiques masque totalement leurs principes de base. Plutôt que de promouvoir la construction d’un gros appareil on s’intéresse tout particulièrement aux premiers succès obtenus dans les années 50. Curieusement, cette période a été totalement négligée par tous ceux qui s’intéressent à l’affaire. Et pourtant la moisson est exceptionnelle !
À cette époque (dès 1948) Priore obtient des résultats très appréciables avec un appareillage de récupération beaucoup plus modeste : l’appareil tient sur une petite table !
L’étude des caractéristiques communes aux montages complexes que l’inventeur va faire évoluer durant les dix années suivantes est très instructive.
Plusieurs années ont été consacrées à ce travail centré sur les premiers pas de PRIORE en un temps où muni d’un bagage modeste il guérissait les animaux cancéreux que lui confiait le vétérinaire en chef de la ville de Bordeaux, le Dr. Berlureau avec des appareils tenant sur une petite table de salon (d’où leur nom : « Machines Guéridon »).
Méfiant, Pautrizel gardait jalousement ses documents (qui remplissaient une armoire) qu’il confiait uniquement à des collaborateurs triés sur le volet. Cependant le recueil des moindres détails de la vie de PRIORE sur la période d’après-guerre jusqu’aux années 1975 allait apporter un éclairage tout à fait particulier sur les théories de l’inventeur et sur les principes communs de ses réalisations. Cet homme de génie ne négligeait aucune variante de montage pour obtenir ou renforcer les effets de ses appareils – Ce qui rend particulièrement ardu la mise en évidence de leurs principes communs.
Par ailleurs mon maigre bagage de physique s’est révélé un atout en évitant de raisonner avec les œillères de la connaissance formatée.
L’enquête minutieuse dura plusieurs années auprès des acteurs quotidiens : amis, proches collaborateurs de la première heure, fournisseurs, malades, et d’une manière générale les témoins de ses appareils, les ingénieurs et techniciens auxquels il demandait conseil (la formation scientifique théorique de Priore était indigente), études documentaires photos, vidéos, écrits y compris les rares écrits de PRIORE, brevets déposés par l’inventeur, compte-rendu d’expériences, etc.
Les témoignages
Ils font appel aux souvenirs de ses intimes, de ses compagnons de la première heure, des artisans du début, du personnel mis plus tard à sa disposition, etc… Tous modestes, admirant Priore auquel ils ne faisaient pas d’ombre, celui-ci partageait avec eux bons et mauvais moments et s’épanchait parfois. Ces témoignages particulièrement précieux confirment la simplicité du procédé de base employé (« c’est tellement simple « qu’ils » ne trouveront jamais »), procédé simple mais d’une application délicate et qui le sera de plus en plus au fur et à mesure de l’augmentation de puissance des appareils.
Des données capitales seront ainsi recueillies sur les expériences princeps de Priore et sur certains « trucs » employés pour ses réglages.
nb : Lorsque le Dr Murzeau proposa ultérieurement ces informations aux physiciens de la Faculté, on lui fit comprendre : » qu’on ne travaille pas avec des amateurs » ! La leçon fut retenue. Quelque temps plus tard, à nouveau éconduit il déposera sous le paillasson d’un membre de l’équipe universitaire quelques documents au cas où …
La pauvreté de la culture scientifique théorique de Priore.
Certes Priore était un excellent technicien capable d’exécuter des montages radioélectriques complexes mais on demeure abasourdi des questions élémentaires dont il abreuvait certains spécialistes. Ce désert théorique l’entraîne souvent dans d’invraisemblables confusions de termes et de compréhension entre les propriétés des champ électriques, magnétiques, électrons, rayonnements particulaires, forces diverses… En aucun cas ses résultats ne pouvaient découler d’hypothèses élaborées ou de savants calculs. Expérimentateur hors pair il essayait de bâtir une théorie « collant » à sa mystérieuse découverte.
Quoiqu’il en soit cette absence de connaissances permet de s’intéresser aux travaux de Priore sans disposer d’un important bagage théorique.
Les documents oubliés
« Coup de chance » … Il y eu la découverte d’une précieuse valise contenant de vieux documents enfouis dans le grenier de l’huissier naguère chargé de disperser les biens de la veuve d’un des médecins collaborateur grand compagnon instruit de Priore de la première heure : le Docteur Maurice Fournier dès la première heure avait expérimenté avec Priore…
Et jeté pour lui les bases scientifiques des effets. Son contenu fut fort instructif pour qui savait lire. Outre de nombreuses notes sur le fonctionnement et les hypothèses biologiques, on y apprend une appartenance aux Rose-Croix, secte aux théories fumeuses auxquelles Priore fut initié. Ceci éclaire certains aspects « vibratoires » et de « polarité » de ses théories a-priori délirantes. Encore une fois il ne s’agissait – après coup – que d’expliquer ses résultats.
Le Dr Berlureau vétérinaire venu un peu plus tard avait consigné une foule d’éléments de tous ordres. Pas de théorie mais des documents abondants et originaux retraçant l’essentiel des expériences.
De nombreux autres documents de provenance diverses sont rassemblés ainsi qu’un état précis des centaines d’expériences réalisées tout au long de cette épopée. Y compris certains documents relatifs aux théories de Priore concernant le fonctionnement interne et le mode d’action de ses appareils ainsi que la manière de les améliorer. Aussi saugrenue qu’elles soient elles renseignent sur la méthode qu’il appliquait.
C’est donc par l’étude de ces sources, leur comparaison avec d’autres méthodes d’électrothérapie en vogue au début du siècle (Lakowski) mais également l’analyse des échecs de toutes les tentatives de reproduire les appareils que l’on peut enfin dégager les grands traits de cette énigme. Ce travail est fastidieux mais on ne peut en faire l’économie sous peine d’énormes erreurs d’interprétation. L’échec des meilleures équipes en est l’illustration
Un énorme travail de compilation et de confrontation aux données scientifiques et médicales de l’époque et actuelles a permis d’en dégager les points communs. Ce qui éclaire d’un jour tout à fait différent l’œuvre de Priore.
Au fur et à mesure que l’enquête avançait se confirmait l’intuition de départ : le mécanisme de l’effet « PRIORE » ne résulte pas essentiellement d’une fréquence préférentielle d’onde électromagnétique. Il y a « autre chose ». Cet « autre chose » apparait lentement au fur et à mesure qu’on accumule les informations et qu’on les croise. De nombreuses zones d’ombre demeuraient évidemment. Pour tenter de les éclairer il est décidé de construire un appareil miniaturisé reprenant les éléments principaux d’une « machine PRIORE ». Non pas pour traiter mais pour mieux comprendre l’importance ou non de tel ou tel élément et confronter le tout aux données documentaires. Des travaux pratiques en quelque sorte…
Au total tous les éléments rassemblés confortèrent l’idée sur laquelle Priore fondait ses appareils : il pensait construire des machines* produisant et projetant des particules électriques sur les tumeurs (comme des rayons X en quelque sorte)
* sur le principe des accélérateurs linéaires de particules).
Le laboratoire et son activité : voir page
« expérimentations ARTEC »
Initialement : des travaux pratiques
Pour compléter le cahier des charges on entreprend la construction d’un appareillage regroupant les principales fonctions des machines de Priore, synthèse des études précédentes. Il ne s’agit que de « travaux pratiques » pour permettre d’améliorer la compréhension du rôle mal défini de tel ou tel composant.
Au fur et à mesure que les problèmes posés par tout prototype étaient surmontés, grâce à de nombreux essais, différentes interrogations trouvent des réponses. L’obligation de concevoir des pièces (en particulier le tube à plasma), des montages spéciaux, et de faire travailler en harmonie des sources d’énergie inhabituelles mène en quelque sorte dans les pas de Priore. Incitation à pousser plus avant la construction.
Progressivement on en vient à achever un appareil conséquent associant ondes radio, radar, champ magnétique, plasma, etc., en cage de Faraday. Au fur et à mesure de l’avancement se dégagent certains principes de fonctionnement et il est évident que la conception de l’appareil ne lui permet pas de produire complétement l’effet Priore. Il n’a d’ailleurs été conçu que comme un matériel d’étude.
On arrive ainsi au terme de la première époque. L’enquête approfondie effectuée, les documents compilés, la partie technique défrichée, aucun candidat n’acceptera de reprendre l’affaire ! Trop lourde à maintenir l’association entre dans un sommeil apparent. Des années durant, l’étude des documents, l’approfondissement des connaissances, les enquêtes complémentaires et le contact avec les équipes travaillant sur le même sujet de l’action anticancéreuse des champs électriques ne se relâcheront pas.
Initialement : des travaux pratiques (voir page ARTEC : LES EXPERIENCES)
• Expérience au laboratoire ARTEC (lymphomes spontanés souris) : ci-après.
• Expérience en collaboration avec le CRESSA (centre de recherches armée Française) à Grenoble (rats greffés de tumeur cérébrale in situ) : CELP avec ou sans bléomycine (voir la page EXPERIENCES ARTEC)
• Expérience université de Caen : tumeurs cérébrale (gliome C6) implantée en sous-cutané chez le rat : CELP seuls ou versus bléomycine seule ou versus CELP + Bléomycine)
Année 2000 : action sur lymphomes spontanés de la souris (appareil à plasma type Priore)
Bien que l’appareil à plasma ARTEC ne fût pas conçu pour une expérimentation animale, deux tests furent menés sur des lots de souris avec notre appareil expérimental classique à « LAMPE A PLASMA » * sur deux types de tumeurs induites, particulièrement agressives puisque entraînant la mort des souris en trois semaines maximum.
*Construit non pour traiter mais pour mieux comprendre des montages Priore
• Dans le premier cas il s’agit de cancers du côlon greffés sous la peau : échec. (les tumeurs solides de ce type sont peu sensibles aux champs électriques)
• Dans le second on s’adresse à des lymphosarcomes spontanés (cancers des tissus mous incurables) en fin d’évolution développés par des souris. On irradie 90 mn par jour durant 20 jours à partir du 2ème jour après la greffe. La durée quotidienne est manifestement insuffisante mais l’appareil d’études n’est pas conçu pour un long fonctionnement. Rappelons que Priore qui était maître dans cette technique traitait jusqu’à dix heures par jour.
Résultats : deux mois après l’arrêt du traitement plus de 80% de survivants contre moins de 20% chez les témoins. Les tumeurs sous- cutanées facilement visibles (grosses comme un œuf de pigeon) sembles quiescentes mais n’ont pas régressé. Les animaux présentent un poil superbe de bien meilleur aspect qu’à la réception des animaux.
Nous étions persuadés qu’avec un appareillage moins fragile, mieux adapté et conçu pour un traitement de longue durée (au moins six heures par jour), on peut faire beaucoup mieux.
L’expérimentation fut stoppée faute de moyens mais permit la compréhension des mécanismes. L’ensemble de ces recherches et expérimentations, en amenant une meilleure compréhension du fonctionnement des appareillages Priore, permettait d’entrevoir les spécifications d’un futur appareillage fiable, considérablement simplifié et débarrassé du complexe et fragile « tube à Plasma ».
Nous savions maintenant que les micro-ondes et les champs magnétiques n’avaient aucun effet biologique. Quant aux OEM il est évident que Priore faisait en sorte de n’en prendre que la partie positive (ou négative) grâce à des montages complexes de type « Diode ». Les appareils Priore le signal alternatif HF en impulsions positive ou négatives suivant l’emploi. (pour les techniciens, voir les montages doubleurs de fréquence utilisés naguère en radio communication)
À ce stade, à la fin des années 90 nous ne pouvions guère aller plus loin. Financièrement la situation devenait compliquée (Artec ne dispose … et ne demande… d’aucune subvention. D’autre part la législation sur l’expérimentation animale se renforçait et ne délivrerai bientôt plus au laboratoire les autorisations nécessaires. Et puis l’équipe est vieillissante ; elle se rétrécit ; certains se découragent …Mais nous avions obtenu le résultat espéré à savoir la compréhension des principes Priore / Lakowski : l’effet thérapeutique est dû essentiellement à la polarité des champs électriques ; la fréquence sert essentiellement à régler l’appareil (résonnance) elle a peu ou pas d’effet biologique. Les micro-ondes et l’énorme champ magnétique n’en n’ont aucun.
De tout ceci et en particulier des anciennes expériences de cancérologie menées avec l’université du temps de Priore (nous n’en étions pas) résultait également plusieurs points déterminants :
Il s’agit d’impulsions de même signe et non de courants alternatifs Haute Fréquence à l’origine des « ondes électromagnétiques ». La polarité de ces impulsions est capitale.
La tension (le voltage) des impulsions de courant HF redressé (HFR) :
Plus la tension des HFR est importante plus l’effet thérapeutique est important :
Les HFR ont pour rôle de propulser les particules ionisées tirées du plasma vers le fond du tube (Priore pensait qu’elles le traversaient pour irradier la tumeur). Plus la tension des HFR est élevée plus la vitesse de propulsion des particules est élevée plus les particules pénètreront profondément dans les tissus (théorie de Priore ; en fait ces particules sont arrêtées par la paroi du tube et génèrent un intense champ électrique HF à l’origine des effets biologiques)La puissance de ces impulsions :
Les impulsions doivent désorganiser la cellule cancéreuse (CC) -ou usée ou non conforme- et en particulier la membrane qui l’enveloppe sans atteindre un niveau d’énergie qui la détruirait. Cette désorganisation membranaire prive la CC de sa faculté de repousser les cellules de défense de l’organisme chargées de les examiner, en particulier une variété de globules blancs : les lymphocytes. Ils peuvent s’approcher** de beaucoup plus près pour repérer des anomalies caractéristiques de la cancérisation jusque-là masquées (voir image ci-après) et détruire les cellules anormales qui les portent.Ces constatations rejoignent les travaux d’électroporation (voir la page électroporation électropolarisation) de nombreux auteurs en particulier français, USA, slovènes, sur la stérilisation alimentaire (Cheftel, Montpellier) ou tumorale par champs électriques pulsés. Tous montrent l’importance du voltage, de la puissance et du nombre d’impulsions délivrée … quelle que soit la fréquence.
EN RESUME : PRINCIPE DE POLARITÉ/VOLTAGE DES CHAMPS ÉLECTRIQUES (CELP) :
• POLARITÉ des courants HF « redressés » pour projeter des particules électriques vers et « à travers le fond du tube pour atteindre les tissus malades (par exemple courant positif pour projeter des ions positifs)
• VOLTAGE ET INTENSITÉ DES CHAMPS POUR AUGMENTER LEUR VITESSE des ions.
• CERTAINES FRÉQUENCES semblent s’y ajouter.
Elles favoriseraient l’effet biologique en améliorant la pénétration tissulaire et/ou ou l’absorption de l’énergie des impulsions … ce point est discuté …nous y reviendrons.
**Nb Pensez à deux aimants dont on rapproche les faces de même signe ; elles se repoussent et on ne peut pas les « coller ». Les CC agissent de même vis-à-vis des lymphocytes « tueurs » …dans cette comparaison il ne s’agit pas de détruire l’aimant mais de lui enlever ses propriétés c’est le rôle des impulsions sur les CC
Les cellules saines sont conformes donc épargnées pas les lymphocytes. Ceci explique l’absence d’effets délétères et en particulier de douleurs lors de la résorption de la tumeur sous l’effet des « impulsions »
L’équipe, entièrement bénévole, était épuisée et sans soutien financier difficile d’aller plus loin. Nous sommes donc rapprochés officiellement de l’université en lui proposant de poursuivre les travaux …. L’Université n’a pas souhaité ….
Nous revoici livrés à nous même …
Persuadés de la justesse de sa réflexion et de ses résultats l’équipe se dirigea vers l’acquisition de matériel moderne produisant des impulsions haute tension à une fréquence élevée Ce sont les générateurs d’impulsions, compacts et fiables maitrisés par quelques entreprises en Europe et aux USA.
Ces appareils sont très onéreux (plusieurs centaines de milliers d’euros). Financièrement c’était délicat… le laboratoire fut de nouveau mis se sommeil quelque temps mais maintenu en veille technologique au cas où …. …. Il devait se réveiller quelques années plus tard.
Puis une période de silence de quelques années pendant lesquelles je me consacrai à mon métier de gériatre en hôpital. Et essentiellement au développement, auquel je participais activement sur place, de divers dispensaires mobiles en inde profonde… du CONCRET !
2018 la conférence de bordeaux : le sabordage !
C’est à l’occasion d’une conférence en 2018 à Bordeaux que fut prise la décision de reprendre l’expérimentation sur la base des résultats acquis précédemment.
Malgré les échecs ils apportaient une moisson d’indices et surtout la compréhension du fonctionnement des appareils : production de CELP (champs électriques polarisés) Les effets thérapeutiques passaient tous par une complète régénération de l’organe malade …et de l’organisme s’il était irradié dans sa totalité ! (voir page expérimentations ARTEC)
Cette conférence réunissait la plupart des acteurs de l’aventure Priore, essentiellement universitaires. Stupéfait par l’amateurisme de ces « sachants » (dont certains m’avaient sans succès intenté un procès (!!) pour crime de lèse-majesté universitaire !) je décidai de rassembler ce qui pouvait l’être (laboratoire fermé, matériel dispersé de même que l’équipe…).
Je pensais rédiger un rapport explicatif sur l’effet Priore et éventuellement favoriser une dernière expérimentation pour quelques mois … J’y consacrais quelques années !
La réglementation avait bien changé ; sous l’impulsion des milieux écologistes européens l’expérimentation animale devait maintenant répondre à des critères très stricts et se dérouler uniquement dans des laboratoires agrées après accord d’une commission d’éthique*
*Comment oublier l’épisode, comme dans une affaire de truands, où je vis débarquer la police diligentée par le ministère, dans une clinique vétérinaire amie, intimant l’ordre au personnel « de ne pas bouger » (sic) pour saisir une douzaine de rats fournis par un élevage spécialisé … Dangereux malfaiteurs, nous n’aurions eu aucun ennui si nous avions acquis ces animaux dans une animalerie bien connue d’un centre commercial quelconque ! Par la suite une enquête de gendarmerie établit que je ne dévorais pas ces pauvres bêtes au petite déjeuner …
Le travail ingrat de préparation recommença : Je proposais à de nombreuses structures autorisées privées (entreprises de biotechnologie) ou publiques (INSERM, CNRS, université, recherche cancérologique, etc.) qu’ARTEC (donc moi-même) finance un générateur d’impulsions pour tester l’action sur des tumeurs incurables animales dans leurs laboratoires agréés.
Une enveloppe de 1000 000 euros sur 4 ans est affectée sur fonds personnels pour financer l’activité du laboratoire (ARTEC ne bénéficie d’aucune subvention)
Au fur et à mesure de l’avancement du projet nous avons pu améliorer nos connaissances et atteindre essentiellement notre but : la compréhension
du « pourquoi « des montages Priore et par-là, la possibilité d’établir les spécificités de nouveaux d’appareillages sur la base d’un raisonnement solide.
La chance permit la mise à disposition d’un appareillage par la meilleure entreprise mondiale (FID GmbH, Burbach, Germany) et ce fut l’université de Caen qui accepta un partenariat dans ses locaux dédiés. Suite : voir expériences en partenariat ARTEC / Université de Caen :
voir la page expériences ARTEC