Pour les fervents de technique : Principes de l’électro polarisation anticancéreuse (Champs électriques polarisés Priore ou CELP)
Annexe : échecs de l’université/ L’hypothèse Artec
Les principes de construction des appareils :
- FREQUENCES
- POLARITÉ
- TENSION DES COURANTS D’ACCELERATION DES IONS
- ANNEXE : la raison des échecs de l’université
Quels sont les objectifs des appareils de Priore ?
- Projeter des particules électriques positives (ce sont des ions néon (+) sur les tissus malades afin de rétablir leur équilibre électrique.
- Avec la plus grande densité possible : nombre d’ions donc densité du plasma.
- Avec la plus grande force possible : associée à la densité du flux d’ions c’est la tension d’accélération autrement dit le voltage des champs accélérateurs des ions qui doit être le plus important possible pour leur permettre de pénétrer profondément dans les tissus (cf. rayons X) (En fait ils sont arrêtés par la paroi de l’ampoule à plasma).
- Rechercher une fréquence de projection des impulsions dite de résonnance c’est-à-dire la plus apte à obtenir à obtenir un résultat favorable, tous autres paramètres demeurant constants.
1 POLARITES
Rappel : Priore veut projeter sur les tissus malades car devenus électriquement négatifs (c’est sa théorie) des particules électriques positives pour rétablir l’équilibre électrique et donc entrainer la guérison ! Il s’agit d’ions Néon (+) issus d’un plasma produit dans une ampoule de type enseigne lumineuse).
En fait il ne sortira jamais aucune particule de l’ampoule. Malgré les explications d’un ami intime ingénieur constructeur de matériel radiologie (Mr Sensey que nous avions retrouvé dans sa retraite arcachonnaise), Priore s’accrochera longtemps à cette théorie.
Il construit donc ses appareils comme des accélérateurs linéaires de particules électriques. Accélérateur dont les électrodes (externes dans les premiers appareils puis internes dans les suivants) sont reliées à un amplificateur Haute Fréquence qui fournit la tension d’accélération des ions et les précipitent contre la paroi de l’ampoule (ou tube).
Leur choc contre cette paroi produit un puissant champ électrique, au rythme des impulsions HF. C’est ce champ électrique impulsionnel polarisé (positif) appelé CELP (Champ électrostatique Polarisé) qui est responsable des effets biologiques.
Accélérateur linéaire de particules électriques par électrodes externes :
Les ions sont accélérés et projetés par des électrodes soumises à une alternance des champs électriques fournis par l’émetteur. Chez Priore seuls les ions positifs (ou négatifs selon son choix) sont utilisés.
Priore est guidé par sa théorie découlant d’enseignements ésotériques (secte Rose-Croix) et obtient quelques succès partiels mais suffisants pour évoquer la curiosité
Après s’être répandu dans la presse de l’époque il va taire le problème des particules chargée (il admettra beaucoup plus tard quelles se heurtent à la paroi du tube et ne peuvent le traverser pour irradier le patient). Puisqu’il utilise un émetteur au montage particulier pour accélérer les ions, il ne parle alors que de fréquences « d’ondes » de traitement les plus adaptées. Ce qui entrainera de nombreuses équipes dans une impasse, persuadées que Priore détient le secret d’une ou d’un cocktail de fréquences anticancéreuses particulièrement efficaces.
En fait les ampoules à plasma sont conçues comme une simple ou double diode, ce qui se faisait à l’époque (témoignage Dr Dagréou ami de la première heure). Le ou les émetteurs génèrent alors des courants HF qui sont « redressés » (unidirectionnel disait Priore) afin de projeter les ions toujours dans le même sens au contraire d’un émetteur classique.
Ainsi l’équipe qui veut imiter Priore va droit à l’échec en construisant un émetteur classique qui fonctionne … comme un émetteur !
Au contraire pour mobiliser les ions du plasma (créé par une décharge Anode-cathode associée aux micro-ondes), Priore imagine divers montages de type diode simple ou double et différents réglages de ses amplificateurs pour qu’ils délivrent des courants le plus unidirectionnels possibles.
Ses premières tentatives (et succès) sont acquis sur cette base et sont rapportées par divers témoins médecins, kinés, etc… possédant des appareils médicaux d’électrothérapie : Priore apres les avoir empruntés les rendaient en mauvais état de marche : car il supprimait une des deux alternances … pour produire une « Energie uniquement positive » ( le redressement est possible même à ces fréquences élevées de 3 à 30 mégahertz car dans les émetteurs l’onde électromagnétique n’est pas formée, ce sont encore des courants HF qui peuvent être redressés… difficilement) … De même s’est-il intéressé très fortement à un appareil médical (dit générateur de thouzel) qui délivrait des courants HF redressés sur 13 mégahertz.
Il obtint ses premiers succès avec ce matériel rudimentaire sur la conservation des aliments. Le perfectionnement par un tube « mélangeur diode » à Néon viendra plus tard.
Pour le moment l’inventeur a une autre préoccupation : après la polarité des champs HF et leur fréquence il remarque (c’est un expérimentateur infatigable voir plus loin) que le résultat est lié à la tension d’accélération des ions qu’il s’emploie à élever le plus possible. Il construit des transformateurs et des montages HF compliqués de type Tesla -Oudin en particulier qui donne d’énormes surtensions. * (voir chapitre tensions d’accélération)
2 LES FREQUENCES
Après avoir erré tout au début pour établir la ou les fréquences préférentielles d’ondes électromagnétiques classiques agissant sur les cancers, Priore, guidé par d’anciennes philosophies orientales (yin -yang en particulier et dualités des énergies), devient adepte de la notion de polarité de l’Energie : « l’organisme sain est en équilibre électrique et les cellules qui le composent présentent une certaine fréquence favorable (?) ; l’organisme malade devient négatif (?) et sa fréquence est perturbée (?) »
« Déréglons les fréquences d’un organisme sain il tombera malade « (??) (voir expériences sur les lapins*. Le Pr Blanquet (Centre anti cancéreux de Bordeaux) le prend au mot et lui recommande malicieusement de créer des cancers.
Priore conçoit donc des appareils capables de « bombarder » (ses déclarations à la presse de l’époque et à ses amis de la première heure) les tissus malades par des ondes « redressées », porteuses « d’énergie positive » (?) dont la fréquence est celle des tissus sains. Il passera ensuite à la notion de « particules ionisées positives » (ions de Néon+) à projeter sur les tissus malades avec les mêmes fréquences favorables. Cette dernière conception l’amène à concevoir des appareils sur le principe d’un accélérateur linéaire de particules ionisées (voir plus haut) utilisant comme pour ceux-ci des fréquences d’accélération de 3 à 30 megahertz.
C’est un des nombreux exemples de Fausse théorie aboutissant à de vrais résultats
- Nb1 si on refait les expériences de Pasteur : elles sont fausses ! mais aboutissent à la découverte des microbes !
- Nb2 A cette époque les notions et théories de base de la radioélectricité et des ondes électromagnétiques sont confuses pour les non spécialistes comme Priore.
Les ions sont donc accélérés et projetés par les champs électriques HF fournis par l’émetteur. Et dont il n’utilise que l’alternance positive qui doit avoir un voltage le plus élevé possible pour projeter les ions sur les tissus malades (il parlait de 800 000 volts et souhaitait un million) !
Priore détermine Les fréquences les plus intéressantes par l’importance de la phosphorescence d’une plaque sensible aux champs électriques appliquée contre la face de traitement du tube …Moyen simple et élégant d’apprécier l’effet de tel ou tel paramètre sur l’importance des impulsions. Plus la phosphorescence est importante, plus l’impulsion qui lui a donné naissance est importante, plus les particules accélérées pénètreront profondément dans les tissus (Priore n’imaginait pas qu’elles fussent arrêtées par la paroi et que seules ces impulsions électrostatiques intenses -dit effet Reboul-soient responsables de la phosphorescence et de l’effet biologique.)
Priore a beaucoup travaillé sur les fréquences qu’il pensait les plus aptes aux « résonnances » avec les tissus biologiques, attribuant ses succès (relatifs) d’abord aux micro-ondes employées pour nourrir le plasma avant de comprendre que la Haute Fréquence d’accélération est essentielle pour projeter les ions (d’ailleurs il ne cherchera pas à augmenter la puissance des microondes et imaginera de les remplacer par … un laser !).
Quid des fréquences HF employées ?
- Priore employait 21 megahertz soit 14,3 m environ pour les cancers (immunité impliquant les Lymphocytes T essentiellement). Cependant ses premiers succès attestés par l’université sur des rats greffés d’épithélioma sont effectués avec 2,5 et 3 mégaHz (120 et 100 mètres) ; quant à Laskowski (voir chapitre présentation) et son « oscillateur à longueur d’onde multiple », l’Energie est essentiellement concentrée dans la fréquence de base (environ 0.75 à 1 mégaHz soit 300 à 400 mètres de longueur d’onde)
- Priore emploie 17 mégahertz (17.5 m) pour les infections parasitaires (trypanosome equiperdum) ; (immunité impliquant les lymphocytes B essentiellement) sur souris et lapins (mais résultats décevants suivant le type de trypano ou protozoaires ; très peu voire aucun résultat si leur développement est intracellulaire).
- On note qu’au début du XXème siècle les ondes courtes (entre 3 et 15 mètres) utilisées à forte puissance (diathermie) obtenaient de bons résultats sur tuberculose, infections chroniques et stérilisaient les lapins également infectés de trypanosomiase ; donc pas de fréquence précise dans ce cas.
- Par ailleurs il emploie 13 à 14 m (21.5 à 23 mégahertz) pour les expériences de normalisation du cholestérol sur le lapin qui impliquent +++ les macrophages ; On est très près des 21 mégaHz employés contre le cancer. Remarquons que ces deux pathologies font appel en partie aux même cellules défense (macrophages)
Discussion
- Certaines fréquences HF peuvent favoriser une résonnance correspondant à la géométrie du plasma et du tube ; c’est une adaptation qui amplifie énormément la densité des ions du plasma qu’on veut projeter donc les effets biologiques. On peut retrouver les mêmes effets biologiques sans connaitre précisément cette fréquence de résonnance mais en multipliant le nombre d’impulsions et/ou leur force électromotrice (plus simplement leur puissance)
- Bien que les mesures par l’université de Bordeaux n’aient pas ou peu retrouvé de composante Basse Fréquence dans le rayonnement on connait les travaux de Rife (USA) qui fait éclater la membrane d’infusoires telles que des paramécies (0,2 mm de diamètre en moyenne) en modulant une onde HF par une onde BF de quelques centaines d’Hertz à quelques kilohertz.
- Toujours au début du XXème siècle on observe des actions contradictoires sur certains germes et levures selon les fréquences employées entre 4 et 15 mètres. De plus telle longueur d’onde efficace à stériliser tel germe va au contraire favoriser la prolifération d’un autre type de germe.
- il semble donc exister des fréquences préférentielles particulièrement favorables
- à la qualité du plasma et donc à la puissance des impulsions électriques qu’il génère.
- Et/ou à une résonnance biologique appropriée de telle ou telle cible (germes, parasites, cellule)
- Mais surtout selon la taille et la situation dans l’organisme de groupe de cellules immunitaire, à stimuler : une tumeur nécessitera essentiellement des Lymphocytes T, une infection des lymphocytes B. Leur structure est différente : La taille moyenne d’un lymphocyte est de 8 micromètres, celle d’un macrophage 16, celle d’une cellule de tissu quelconque 20 à 50.
La résonnance éventuelle de chacun d’eux peut nécessiter une fréquence appropriée pouvant expliquer les différences énormes de résultats selon la fréquence HF employée.
3 LES TENSIONS DE TRAVAIL DES EMETTEURS
La tension de travail des amplificateurs est fondamentale : elle doit être la plus élevée possible (en effet la surface des membranes cellulaires réagit peu aux courants mais surtout aux champs électriques élevés ; la différence de potentiel de part et d’autre de la membrane cellulaire atteint plusieurs millions de volts par mètre !
Certains appareillages actuels dits « d’électroporation » in vitro émettent des impulsions électriques allant jusqu’à UN MILLION de volts par cm pour favoriser l’apoptose (le suicide) des cellules cancéreuses en modifiant entre autres les caractéristiques membranaires.
Chez Priore on note que contrairement à l’amplification HF classique, il n’existe : aucune adaptation des émetteurs à l’impédance du plasma, et ceci afin d’obtenir une tension maximum à la sortie de l’antenne. C’est voulu ! Le plasma ionisé représente une énorme impédance et tout se passe comme si le retour HF n’existait pas ou très freiné.
Pour obtenir ces tensions HF l’amplificateur ne doit pas être adapté : on doit travailler en tension maximum pour projeter les ions ce qui suppose des ondes stationnaires et d’impressionnantes difficultés de travail de l’amplificateur ainsi que de très dangereux retours d’impulsions (elles aboutirons à la destruction de l’émetteur du dernier appareil M 600).
C’est cette méconnaissance qui a conduit aux échecs successifs dont celui du PIOM (Université sciences Bordeaux)
Ceci constitue un des « secrets » de Priore : ne pas régler l’émetteur comme … un émetteur(!) mais comme une source de tension HF* qui accélèrera les ions (+) (mais on pourrait choisir les électrons) sélectionnés dans le plasma.
- Quand les électrodes d’accélération sont externes les courants alternatifs HF sont utilisés comme dans un accélérateur de particules (brevet62) pour accélérer des ions positifs.
• Quand les électrodes d’accélération HF sont internes (brevet 66 et second étage du brevet 62) les courants HF* délivrées par les antennes doivent être unidirectionnels pour projeter les ions vers et à travers (en principe) le fond du tube. Ceci nécessite des montages d’émetteur très particuliers tels que montage « doubleur de fréquence », amplification asymétriques, polarisation des triodes, etc.
Soulignons la difficulté d’obtenir des courants HF unidirectionnels avec des voltages aussi élevés (plusieurs dizaines de milliers de volts) produits par une alimentation Tesla-Houdin
Double diode : schéma de principe … le signal alternatif de départ se retrouve unipolaire positif et doublé à la sortie de l’antenne… il accélérera les ions toujours dans la même direction ; plus compliqué de l’adapter aux hautes fréquences
Le « redressement » des courants alternatifs est complété par un effet DIODE lié à la décharge Anode-cathode au sein du plasma. Ce plasma est lui-même amélioré par le faisceau micro-ondes (c’est sa seule fonction).
La première difficulté est de dévier ces ions (+) de leur cible qui les attire : la cathode. Puis de les accélérer pour qu’ils poursuivent leur parcours vers le fond du tube qui est la face de sortie pour traitement.
Nb : on rappelle qu’aucune particule ne sort de l’appareil. En percutant au rythme des courants HF le fond du tube, le flux d’ions donne naissance à d’importantes impulsions unipolaires responsables de l’effet biologique.
En conséquence celui-ci semble peu dépendre de la fréquence mais essentiellement du nombre d’impulsions, de leur polarité, de leur intensité (nombre d’ions) et de leur vitesse à d’impact sur la paroi.
*l’onde électromagnétique n’est pas encore formée à ce stade, ce sont des courants HF.
4 : VOLTAGE (TENSION) ET POLARITE DES ALTERNANCES DES COURANTS D’ACCELERATION HF « REDRESSES » EXPLIQUENT LES ECHECS DE L’UNIVERSITE DE BORDEAUX (*)
(*) Voir aussi échecs ARTEC dans page ARTEC)
La méconnaissance de l’importance de la tension et de la polarité des alternances de courant HF « redressés » pour la projection des ions conduit aux échecs successifs.
Priore jaloux (à juste titre) de son secret n’évoquait que la notion de fréquences préférentielles sur lesquelles il travaillait. Lui seul, quelques minutes avant toute expérimentation procédait au « réglage de ses émetteurs » en modifiant certains branchements dans une « boite noire » enfouie au somment de ses appareils. C’était rapide (témoignages de ses proches collaborateurs ; quelques minutes maximum).
Ainsi toutes les tentatives de pillage de son vivant puis de reproduction après sa mort ont été basées sur la recherche d’une fréquence préférentielle voire d’une combinaison(modulation) de fréquences d’intérêt secondaire au détriment de la tension et de la polarité des alternances HF.
- Passons sur les inventeurs de tous poils et autres illuminés ; certains d’ailleurs brillants et passionnés.
Ci-dessous les principales tentatives :
- Une première tentative (Pr Bottreau U. Bordeaux) très sophistiquée utilisant des diodes de modulation micro-onde HF d’une puissance très limitée : échec
- Projet avancé du centre anti cancéreux de Villejuif dont certaines sommités ont collaboré avec Priore (détails ignorés) : projet avorté
- Tentative industrielle (sur pression du premier ministre de l’époque l’entreprise Leroy-Sommer avait lourdement investi et collaboré à la construction du dernier appareil Priore) : L’Appareil est construit à l’identique de celui de Priore ; l’adaptation HF était trop parfaite et donc la puissance injectée aux antennes transformée en chaleur. L’émetteur travaillait en courant… comme pour un émetteur… ! et non en tension… Les souris traitées furent brulées !
- Pour Echapper aux critiques des cancérologues : Les tentatives du PIOM (Université de Bordeaux) sur une infection redoutable : la trypanosomiase. Ce sont les plus sérieuses.
Malgré un important soutien financier de la région et des compétences multiples universitaires et autres (en particulier des ingénieurs de Leroy-Sommer ayant réalisé pour Priore les derniers appareils) … échec !
Dans un premier temps avec l’accord et le soutien des autorités politiques (région) l’université étudie officiellement les différents paramètres du rayonnement mesurés sous l’avant dernier appareil Priore. Sans résultat tangible.
Dans un deuxième temps les équipes Leroy-Sommer et PIOM (université) se rejoignent pour construire et expérimenter un appareil « de type Priore » tenant compte des nombreuses données accumulées (voir photos).
Placé dans une pièce « faradisée » (ne laissant échapper aucune onde électromagnétique) des sous-sols de l’université, l’appareil n’a pas d’existence officielle par manque d’autorisations et une expérimentation scientifiquement peu orthodoxe : Ainsi, pour beaucoup, l’université tente de reproduire et expérimente dans ses locaux, avec de l’argent public, un appareil censé guérir les cancers, œuvre d’un homme souvent considéré dans le monde scientifique et médical comme un charlatan !
Cet appareil réunit les principaux composants des appareils Priore. Il comporte entre autres : Champ magnétique de confinement du plasma, générateur micro-ondes et un ou deux émetteurs HF dans la bande décamétrique.
Ces émetteurs sont réglés en particulier sur 17.5 MégaHz* qui fut la fréquence employée pour les expériences couronnées de succès sur des souris inoculées d’un parasite redoutable : le trypanosome. Avec l’avantage de ne pas expérimenter sur les chemins sulfureux du cancer et bien sûr les enseignements des anciennes expériences INSERM** … et l’inconvénient d’un modèle bien plus difficile à guérir que le modèle « cancer » (les souris non traitées meurent en quelques jours).
*Alors que Les tumeurs de tous types répondaient préférentiellement à 21, 42 voire 2.5 ou 3 mégahertz
**(Pautrizel avait montré l’extraordinaire l’importance du système immunitaire dans la guérison de maladies infectieuses ou tumorale par les appareils Priore)
Les documents montrent un montage de très bonne qualité (photos) et les principaux paramètres semblent respectés (sauf pression interne néon ?). Cependant aucun résultat tangible. QUE MANQUE T IL ?
L’appareil fonctionne « à l’envers » !
Comme évoqué plus haut la fonction des courants HF n’est pas comparable à celle exploitée dans un émetteur classique. D’ailleurs l’onde n’est pas encore formée : c’est UN ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES qui emploie des électrodes internes générant des courants HF d’accélération qui doivent être le plus possible unidirectionnels (on n’utilise que l’alternance positive) par montage et réglage des amplificateurs.
Ces courants doivent avoir une tension maximum pour projeter les ions Ne (+) vers le fond du tube (voir schémas ci-dessous).
Autre point : il est illusoire d’exploiter l’appareil comme un émetteur classique où on travaille en courant (basse impédance). Dans ce cas on adapterait l’amplificateur à la charge que constitue le plasma et on génèrerait un courant important mais de faible tension, incapable de projeter les ions.
AU CONTRAIRE des radios amateurs on doit rechercher le TOS maximum (ondes stationnaires) et donc travailler en tension maximum. Si on cherche l’accord la tension chute en faveur du courant … c’est mieux pour l’ampli, pas pour l’accélération des ions : ils n’atteignent pas ou peu le fond du tube.
(*) (**) (***)
(*) : tension encore accrue par la grande résistance du plasma et un retour de masse de très mauvaise qualité : condition d’une « surtension supplémentaire à l’antenne » (type tesla-Oudin que recherchait avec acharnement Priore d’après les témoignages des constructeurs d’amplificateur de la région que Priore sollicitait sans arrêt).
(**) ces ondes stationnaires et les retours HF sont dangereuses pour l’ampli et Priore a vainement cherché à les minimiser … c’est la cause de nombreuses pannes, d’impressionnantes difficultés de travail de l’amplificateur et de dangereux retours d’impulsions HF (cause de la destruction des émetteurs du dernier appareil M 600).
*** les câbles fondaient tellement le TOS était élevé (ingénieur compagnon de la première heure)
Deux expériences universitaires illustrent ces erreurs
Donc cette méconnaissance a conduit aux échecs successifs du PIOM (Université) malgré la qualité des moyens et des hommes. Et pourtant le succès était proche :
On note que les rares demi-succès dans les expériences sur souris « trypanosomées » (exp 7B et 15 B) l’ont été lorsque le retour HF fut de très mauvaise qualité (retour par la cathode ou mise à la terre de l’émetteur défectueuse : voir schémas) : donc un travail en tension des amplificateurs.
L’amélioration temporaire fut annulée lorsque furent réparés un ou deux jours apres les défauts de connexions !! se retrouvant ainsi dans la configuration d’un émetteur classique bien réglé … et inopérant dans ce cas.
- Exp 7 B : succès partiel allongement significatif de la survie des souris traitées versus témoins :
Outre l’adaptation en courant (peu d’ondes stationnaires > peu de tension HF) on lit : « pas de retour HF sur l’émetteur. Ce retour se fait par la masse cathode (et encore …) durant deux jours et demi d’exposition » or ce très mauvais retour augmente la tension des courants HF : En fait le schéma montre une coupure du circuit HF donc une quasi-absence de retour d’où une tension HF élevée (*)
*Priore (témoignages : ça marche que si l’ampli travaille en tension et retour par cathode (témoignage collaborateurs)
Deux expériences universitaires illustrent ces erreurs
Donc cette méconnaissance a conduit aux échecs successifs du PIOM (Université) malgré la qualité des moyens et des hommes. Et pourtant le succès était proche :
On note que les rares demi-succès dans les expériences sur souris « trypanosomées » (exp 7B et 15 B) l’ont été lorsque le retour HF fut de très mauvaise qualité (retour par la cathode ou mise à la terre de l’émetteur défectueuse : voir schémas) : donc un travail en tension des amplificateurs.
L’amélioration temporaire fut annulée lorsque furent réparés un ou deux jours apres les défauts de connexions !! se retrouvant ainsi dans la configuration d’un émetteur classique bien réglé … et inopérant dans ce cas.
- Exp 7 B : succès partiel allongement significatif de la survie des souris traitées versus témoins :
Outre l’adaptation en courant (peu d’ondes stationnaires > peu de tension HF) on lit : « pas de retour HF sur l’émetteur. Ce retour se fait par la masse cathode (et encore …) durant deux jours et demi d’exposition » or ce très mauvais retour augmente la tension des courants HF : En fait le schéma montre une coupure du circuit HF donc une quasi-absence de retour d’où une tension HF élevée (*)
- Exp. 15B succès partiel incontestable : on lit « émetteur branché sur masse cathode* durant un seul jour ; des effets sont constatés puis disparaissent … après réparation » !
(*) donc très mauvais retour HF donc fonctionnement de l’ampli en tension
ANNEXE : les principaux schémas de montage de Priore
La comparaison porte sur les circuits HF et non sur le réglage en tension ni l’aspect unidirectionnel des courants HF
CONCLUSION :
L’université (PIOM) a manqué d’un cheveu la réussite ; faute d’une mauvaise compréhension du « principe Priore ». Le montage impeccable d’un appareil de type Priore, la qualité des intervenants, un cadre scientifique aussi exceptionnel que l’ampleur du financement …
Un réglage diffère, relativement simple, aurait suffi *(« c’est simple, très simple … si je dis un mot n’importe quel électronicien pourra en faire de même et je serai oublié » dixit Priore à ses amis). La démonstration sur l’infection ouvrait la porte pour retrouver facilement la fréquence anticancéreuse (21 megahertz) déjà largement testée des années durant au laboratoire de Priore par Pautrizel et les cancérologues bordelais, bretons, anglais et parisiens. Ce travail expérimental a été effectué par l’INSERM durant des années.
(*) bien que le redressement des courants accélérateurs ne soit effectué que par l’effet Diode du courant Anode cathode dans le plasma mais sans le concours d’un montage de type diode « doubleur de fréquence ».
C’eut été la plus grande révolution thérapeutique depuis l’aube de la médecine !
Les premiers cancers guéris par les impulsions électrostatiques le furent en 1923 !
Un siècle de perdu … !
5 - L’HYPOTHÈSE ARTEC IMPORTANCE DE LA POLARITE
L’appareil Priore type (voir chapitre) comprend un impressionnant tube à néon sous faible pression censé faire office de mélangeur (modulateur) pour différentes ondes HF et UHF. La résultante, l’onde modulée, serait la base de l’effet biologique.
- L’Université de Bordeaux II (laboratoire PIOM, CNRS) penche pour cette première hypothèse ; plus précisément pour une combinaison d’ondes HF dans la bande décamétrique (17/ 21 mégaHz) modulant des micro-ondes (9,2 GigaHz) et teste cette hypothèse sur ses souris infectées d’un redoutables parasite (trypanosome) entrainant leur mort systématique en quelques jours. Une série d’expériences INSERM (Pautrizel)avait montré l’efficacité des appareils Priore (100% si temps d’irradiation suffisant)
Une autre hypothèse est avancée : elle est soutenue par l’équipe ARTEC (laboratoire indépendant regroupant universitaires et spécialistes divers) :
Elle considère que Priore construit ses appareils comme des accélérateurs linéaires de particules ionisées.
Affirmation étayée par les propos de Priore, les témoignages des proches, des écrits, (tous émanant des premiers pas de Priore), etc… et la conception des montages des émetteurs.
Rappelons que Priore veut « bombarder » les cellules malades avec un flux d’ions positifs pour les guérir.Pour Artec la fréquence apparait secondaire, l’important (selon la théorie Priore) est la production d’ions positifs choisis dans un plasma de néon, le plus dense possible ; la sélection des ions et leur projection à tres grande vitesse (fonction de la tension des alternances positives d’une émission HF) à travers la paroi du tube pour pénétrer les tissus malades (ce qui s’avèrera impossible)
Les micro-ondes n’ont qu’un rôle d’entretien du plasma, le champ magnétique qui le confine n’a aucun effet biologique.Les courants HF sont utilisés comme accélérateurs des ions positifs (par exemple). Quand les électrodes d’accélérations sont externes les courants alternatifs HF sont utilisés comme dans un accélérateur de particules (brevet62).
Quand les électrodes d’accélération HF sont internes (brevet 66 et second étage du brevet 62) les courants HF* doivent être unidirectionnels pour projeter les ions vers et à travers (en principe) le fond du tube. Ceci nécessite des montages d’émetteur très particuliers tels qu’amplification asymétriques, montages « doubleurs de fréquence agissant comme une double diode HF, polarisation des triodes, etc.
Le « redressement » des courants alternatifs est complété par un effet DIODE lié à la décharge Anode-cathode au sein du plasma. La première difficulté est de dévier ces ions (+) de leur cible qui est la cathode négative, puis de les accélérer pour poursuivre leur parcours vers le fond du tube qui est la face de sortie pour traitement.
Nb : aucune particule ne sort de l’appareil. En percutant au rythme des courants HF unidirectionnels le fond du tube, le flux d’ions donne naissance à d’importantes impulsions unipolaires responsables de l’effet biologique.
En conséquence celui-ci semble peu dépendre de la fréquence mais essentiellement du nombre d’impulsions, de leur polarité, de leur intensité (nombre d’ions) et de leur vitesse à d’impact sur la paroi.
*l’onde électromagnétique n’est pas encore formée à ce stade, ce sont des courants HF.
6- ET SI LES DEUX HYPOTHÈSES COEXISTAIENT ? : PERSPECTIVES D’APPAREILLAGE MODERNE
La notion de champs unidirectionnels (POLARITE) ne fait aucun doute (ajoutons que les montages Priore de type Ruhmkorff (courant de rupture bobine) ou Tesla -Houdin permettent des surtensions énormes à l’antenne. Cette surtension est nécessaire pour projeter violemment les ions vers le fond du tube (Priore pensait qu’ils le traversaient pour irradier les tissus malades).
Nous demeurons persuadés que la fréquence n’est pas « pointue » (d’autant plus que les générateurs d’impulsions envisagés à la suite des conclusions de quarante années de recherche ont une technologie totalement différente dite « solid state » et n’utilisent aucun plasma). À notre avis même s’il existe une sorte de fréquence de résonnance « biologique » qui nécessite beaucoup moins d’impulsions pour de telles fréquences, elle peut etre compensée par la multiplication de ces impulsions.
Cependant il est intéressant de se rapprocher de certaines d’entre elles qui ont donné d’excellents résultats tandis que les autres ont eu des résultats bien moindre sur un même modèle infectieux ou cancéreux.
La réalisation d’un appareil de démonstration type Priore peut être envisagée. On doit aboutir produire des courants HF redressés (Sur des fréquences de 3 ou de 21 mégaHz par exemple pour la cancérologie expérimentale) et d’un voltage suffisant par des montages « doubleurs de fréquences » ou « push pull » désaccordés (sans reconstitution du courant alternatif HF) ou « double diode HF. Nécessité d’un tube à plasma avec sa bobine de confinement et un ensemble cathode -anode FIXE (*).
Aucune source microonde n’est indispensable mais si elle existe, elle améliore la densité du plasma donc de la population d’ions disponibles). Celle d’un four microondes domestique peut être utilisée.
(*) dans les premiers appareils (brevet 62) l’anode était fixe et la cathode rudimentaire)
Note : l’importance de la tension des courants unidirectionnels On ne doit chercher Aucune adaptation car il faut obtenir une tension maximum à l’antenne. Le plasma ionisé représente une énorme impédance pour le courant HF redressé ; c’est une barrière difficilement franchissable et donc tout se passe comme si le retour n’existait pas ou très freiné, ce qui constitue le « secret » de Priore : ne pas régler l’émetteur comme … un émetteur mais comme une source de tension HF qui accélèrera les ions (+) sélectionnés dans le plasma.
CES REMARQUES OUVRENT LA VOIE A LA CONSTRUCTION DE GENERATEURS D’IMPULSIONS MONOPOLAIRES :
plus simples et plus fiables actuellement disponibles (FID Gmbh par exemple, entreprise partenaire du laboratoire ARTEC). Cependant leurs performances allient difficilement voltage > 100 kV et fréquence de quelques megahertz ; il y faut un compromis … tout est une question de financement ! Ils délivrent des impulsions MONOPOLAIRES positives ou négatives au choix avec un temps de montée très court et une tension allant jusqu’à plus de 300 kV. Ils sont disponibles à la demande, d’utilisation aisée et ne recourent pas à un plasma. Construction « solid state » ils sont cependant vulnérables aux retours d’impulsions (ce qui pose le problème de sa protection) car l’énergie ne doit pas être ou être peu absorbée par les cellules sous peine de les détruire ce qui n’est pas le but : on ne doit pas adapter le générateur à la charge (l’animal). (*)
(*) le but est de déstabiliser au maximum la membrane entourant les cellules cancéreuses pour faire apparaitre leurs caractéristiques anormales au système immunitaire. Celui-ci en voyant ces anomalies détruit la cellule qui les porte ou lui ordonne de se suicider (apoptose) ; c’est une destruction indirecte et non douloureuse.