Bernard Murzeau

Lakowski : précisions sur le fonctionnement

Georges lakowski Lakowski entre ses appareils (OLOM) : Georges Lakowski né en Russie en 1869, ingénieur, émigre en France Vers 1920Il fabrique en 1923, émetteur d’ondes ultra-courtes (RCO), vers 150 mégahertz, qu’il teste sur des géraniums présentant des tumeurs, et qui guérissent tous… voir note ci-dessous) De 1924 à 1929, à l’hôpital de la Salpêtrière, avec le professeur Gosset il traite des malades atteints de cancers incurables. Succès : la machine soigne ! Gosset veut communiquer à l’Académie de Médecine, mais… Prudent, Gosset OUBLIE … 1931 : Nouvelle machine : l’oscillateur à ondes multiples (0LOM) à l’hôpital Saint-Louis de Paris avec le docteur A. Louste. Premier malade, un cancer de la bouche : il guérit nécessitant 20 séances de 2 à 3 heures quotidiennes.Il continue ses travaux dans un hôpital New-Yorkais, soigne des gens dont la médecine ne veut plus. En 1942, renversé par une voiture il décède. ; seule une machine sera retrouvée 30 ans plus tard, dans les sous-sols d’un hôpital. PREMIERS SUCCES : GUERISON DE GERANIUMS (PELARGONIUMS) PORTEURS DE TUMEURS Grace à ses connaissances dans le milieu médical (dont un professeur dont il a soigné la fille) Il débute ses expériences à l’hôpital Pitié-Salpêtrière (il y exercera 6 ans ainsi qu’à l’Hôpital Saint Louis): Ce sera sur le cancer de plantes: le Pélargonium (ancien géranium) est choisi: on provoque une énorme tumeur de la tige par inoculation d’une bactérie (Bacterium Tumefaciens). Nous en voyons parfois dans la nature sur des troncs d’arbres anciens. Des pélargoniums « témoins » sont infectés par la bactérie, développent un cancer mais ne seront pas traités pour comparaison * Le traitement consiste en onze séances de trois heures (une tous les deux jours) durant trois semaines.Curieusement dans un premier temps la tumeur se développe sans que les tissus sains (tige, feuille) ne soient affectés) … L’inquiétude envahit le chercheur : Les ondes sont-elles sans effet? nocives? Après quelques jours les doutes s’envolent : la tumeur commence à se dessécher et un sillon se forme à sa base, prélude à une élimination propre qui s’effectue totalement trois semaines ** après le début du traitement (comme une verrue qui se dessèche) la tumeur se détache selon le sillon et tombe. Le reste de la plante non seulement est sain mais a bénéficié de l’irradiation : elle se développe nettement plus que les témoins non traités. ** Quelques mois plus tard les Pélargoniums témoins inoculés de bacille sont rabougris ou morts celui traité est superbement développé. Cette expérience sera renouvelée plusieurs fois ainsi que sur des plantes différentes 1 2 3 Photo 1: pélargonium avant traitement / 2 : après traitement : La tumeur a disparu et les tissus sains ne sont pas affectés ; de plus on observe la croissance spectaculaire du pélargonium traité tandis que les témoins infectés non traités dépérissent (photo3) L’OSCILLATEUR A ONDES MULTIPLES (OLOM) : FONCTIONNEMENT Résume Brevet Lakowski 1934 (BREVETS ÉTATS-UNIS 1 962 565) Demande du 13 novembre 1931, n° de série 574 907Un ou plusieurs points de ce circuit à haute fréquence sont reliés à l’extrémité d’un ou plusieurs des anneaux constituant l’appareil rayonnant. Les autres anneaux non reliés sont excités par induction. Sur la figure 1, on voit en T le transformateur ou bobine (P le primaire, S le secondaire de cette bobine), V, la vis du vibreur, C le condensateur dont la décharge à travers l’éclateur E produit des oscillations dans la bobine d’auto-induction L1, qui à son tour agit par induction sur la bobine d’auto-induction L2 ; cette bobine d’auto-induction L2 est reliée d’un côté au premier anneau extérieur « a », de l’autre côté à l’anneau suivant « b ». Il se forme ainsi un champ électrostatique de haute fréquence qui induit des oscillations dans les autres anneaux « c », « d », « e », « f ».En guise de modification, L2 peut être supprimé et les anneaux « a » et « b » peuvent être connectés chacun à l’une des extrémités de L1.L’une des extrémités, voire n’importe quel point des bobines d’auto-induction L1 ou L2 peut également être connecté à l’un quelconque des anneaux.7. Appareil comprenant un transformateur, un circuit d’excitation haute fréquence alimenté par ledit transformateur et muni d’une bobine auto-inductrice et d’une capacité, une série de circuits rayonnants haute fréquence ouverts et isolés ayant des dimensions différentes les unes des autres, et une liaison inductive entre deux de ces circuits rayonnants et respectivement chacun des pôles de l’élément sortant du circuit d’excitation haute fréquence. variante N° 1 Schéma brevet Lakowski Nb sur ce document (brevet américain) le second anneau est relié à l’autre extrémité du primaire mais non au premier anneau : c’est un circuit ouvert d’où l’effet électrostatique énorme. Schéma simplifié Variante N° 2 adaptation par BECK Le point chaud (+V) est connecté à l’antenne active (TX) SANS RETOUR :  effet uniquement électrostatique. Point froid(-V) connecté à l’antenne réceptrice (RX) pour attirer le champ. Note : mise à la terre (précaution ?) ; pas de mise à la terre sur OLOM. On peut également supprimer l’antenne réceptrice comme le laisse supposer plusieurs photos Variante N° 3 une seule antenne avec la seule grande spire raccordée : effet électrostatique uniquement. nb la mise à la terre n’est pas indispensable : elle évite les parasites électromagnétiques Variante « italienne » plus contemporaine, effets non vérifiés Voir PDF Lakowski MWO la spire externe n’est pas fendue et n’est raccordée ni au pôle de la bobine ni aux autres spires d’antenne : c’est donc un anneau unique qui termine le circuit : le champ électrostatique est intense car le circuit est ouvert (on peut considérer le montage comme une électrode spiralée unique reliée au point chaud). On aboutit algébriquement à une sommation d’énergie positive (ci-dessous schéma) Schéma de la version « italienne contemporaine A noter que dans la variante d’une seule antenne (N°1) on observe (photo) que le second anneau circulaire est relié au point froid : il y a une rupture de circuit entre les deux anneaux.Parfois (variante N°2) seul l’anneau externe de la première antenne est raccordé au point chaud de la bobine (voir

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Spécifications des CELP : Fréquences ou nombre de pulses ? spécifications définitives.

Effet biologique des CELP (champs électriques Haute Fréquence monopolaires) : IMPORTANCE de la FREQUENCE OU du NOMBRE D’IMPULSIONS ? Les CELPs permettent de détruire indirectement une tumeur en provoquant le suicide des cellules cancéreuses ou leur élimination par le système immunitaire ; c’est une destruction douce, sans douleur ni inflammation. Les bactéries ou virus sont également éliminés par un mécanisme immunitaire différent (dit humoral) aboutissant à la production d’anticorps contre le germe. Ce mécanisme est extraordinairement stimulé par les CELPs. Les traitement par champs électrostatiques impulsionnels polarisés (CELP) ont été mis au point par deux principaux pionniers Lakowski (1930) et Priore (années 50/75). Ils posent la question de la fréquence de ces impulsions qui semblerait conditionner l’importance de l’effet biologique. Pour des auteurs plus récents en particulier les équipes travaillant sur la technique d’électroporation anticancéreuse c’est le nombre d’impulsions et non la fréquence qui est essentiel. Le problème de la fréquence a été soulevé par les expériences de Priore en collaboration avec INSERM / CNRS pour lequel ce paramètre, outre la POLARITE des impulsions électriques, semble déterminant.Par ailleurs on doit considérer que les succès anticancéreux de ces deux auteurs cités sont dus à des impulsions électrostatiques monopolaires haute fréquence CELPs) tandis que la majorité des travaux depuis un siècle emploient des courants bipolaires (appelés improprement ondes électromagnétiques : celles-ci ne se forment qu’à distance des générateurs) LES ARGUMENTS EN FAVEUR DE L’UNE OU L’AUTRE THEORIE Préambule De nombreux travaux sur les effets thérapeutiques des ondes électromagnétiques et des champs électriques Haute Fréquence ont été menés dans les années 30 et quasiment interrompus dès la découverte des premiers médicaments efficaces, en particulier anti-infectieux (sulfamides dans les années 30 puis antibiotiques dans les années 40).Nous nous inspirons du remarquable résumé/ synthèse effectué par Schliephake *. La seconde source de réflexion provient des travaux modernes d’électroporation, technique qui consiste à irradier bactéries ou cellules cancéreuses par de puissantes impulsions électriques afin de désorganiser les cellules et provoquer indirectement leur suicide. La troisieme source provient des résultats in vivo des appareils de Priore et Lakowski. Ils ont pu authentiquement guérir certains cancers incurables animaux et humains lors d’expérimentations contrôlées en partenariat avec hôpitaux (Lakowski) et pour Priore CNRS/ INSERM/ UNIVERSITE *Les ondes électriques courtes en biologie 1938 EFFETS BIOLOGIQUES : HYPOTHESE DU NOMBRE D’IMPULSIONS : Tout d’abord signalons que la majorité des travaux sont effectués en champ électrique bipolaire de très haut voltage. Ces données découlent des travaux sur l’Electroporation : on applique une impulsion de fort voltage à une culture de cellules cancéreuses, culture microbienne, ou tumeur in vivo (rat, lapin, moyens et gros mammifères). L’impulsion ne tue pas les cellules mais les désorganise à tel point qu’elles ne fonctionnent plus (bactéries) et se suicident (cellules cancéreuses). Cette désorganisation affecte en particulier la membrane cellulaire qui dévoile des motifs anormaux auparavant dissimulés, caractéristiques d’une maladie ou d’une usure. Ces motifs attirent les leucocytes « tueurs » qui vont détruire la cellule anormale … c’est leur fonction ! De nombreux travaux (voir biblio) : Cheftel, Mir, Schoenbach, Téssié, Jordan, Vernier, Nuccitelli, Heller, Beebe, Chang, Pakhomov, etc. établissent que l’action est proportionnelle aux nombre des impulsions et au voltage de chacune d’elles (il est énorme, atteignant plusieurs centaines de kilovolts /m). La notion de fréquence n’apparait jamais ; parfois la notion de temps de montée de l’impulsion (étude NASA) * qui pour certains semble capitale. Quelques exemples (on provoque donc par cette technique d’électroporation la destruction des cellules cancéreuses par auto destruction (suicide) et non destruction directe douloureuse et inflammatoire, incomplète et qui n’apporterait rien par rapport aux techniques de destruction classiques) Vernier : lyse de Cellules Cancéreuses (CC) en culture : 50 pulses à 2 Hz agissent aussi bien qu’à 20 Hz qu’à 2000 Hertz (champ : plusieurs 30 MégaV /mètre !) Vernier 2006 : culture de CC ; il établit que le taux de destruction est proportionnel au voltage des impulsions, à leur puissance (sans aller jusqu’à les détruire directement) et au nombre de pulses Vernier 2004 : culture de CC : montre qu’un seul pulse positif (30 nanos, 2.5 MégaV/mètre) donne de très bons résultats Beebe / Nuccitelli 2005 in vivo 400 pulses (300 nanos, 20kV/cm) tuent 90% de CC mélanome greffé sur souris fréquence 0.5 Hz ! L’efficacité dépend du voltage, du nombre et de la largeur d’impulsions Schoenbach in vivo (mélanome souris in vivo) emploie 100 pulses carrés BF contenant HF de 1 mégaHz Agee : impulsions négatives (100kv/ : mètre) de microondes de fréquence quelconque (2.5 à 10 GigaHz) provoque l’apoptose (suicide) de la majorité des CC en culture quelle que soit la fréquence des impulsions : 0.1/s à 000,1/s ! Pakhomov cultures de CC utilise avec succès 200 pulses (60 nanos, 12Kv/cm), fréquence quelconque Nuccitelli : mélanome en culture : 100 pulses 0.2 joules, positifs, fréquence fixe :0.5 Hz 10 kV/cm aucun effet 20 kV 75% de survie de CC 40 kV 100% suicide 2 séances de 20 kV donnent 100% de suicide des CC au lieu de 75% Mir 2007 in vivo : élimination de tumeur implantée souris 80 pulses (100µs, 0.3 Hz) ; importance voltage des pulses (2500v/cm), durée totale des impulsions et leur forme Cheftel (Montpellier) 2000 : pasteurisation électrique par la technique d’électroporation : éradication de colibacilles alimentaires ; utilise qq dizaines à quelques centaines d’impulsions bipolaires semi exponentielles de Basse Fréquence : il montre que le suicide et l’inactivation des bactéries est proportionnel à la puissance des impulsions, à leur voltage, et à leur nombre indépendamment de la fréquence. Il soulève la question du temps de montée des impulsions soupçonnant son importance capitale Conclusion : importance du voltage, de la puissance, du nombre d’impulsions de la durée de chaque impulsion et de leur de la durée cumulée, du temps de montée, etc. AUCUNE FREQUENCE PREFERENTIELLE EFFETS BIOLOGIQUES : HYPOTHESE D’UNE FREQUENCE PREFERENTIELLE (RESONNANCE) DES COURANTS HF REDRESSES OU NON A faible distance des émetteurs l’onde électromagnétique n’est pas formée : il s’agit de champs électriques ou de courants Haute Fréquence aux propriétés tres différentes

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