Georges LAKOWSKI
Ingénieur Français d’origine Russe, passionné de médecine et biologie, il est ami de nombreux savants, médecins (il effectua quelques années de médecine) et de Nikola Tesla qui le conseille pour construire son émetteur d’ondes).
Quelques années plus tôt le professeur D’Arsonval (encore un pionnier Français) avait démontré les effets bénéfiques sur l’Homme de certaines ondes électromagnétiques (OEM) découvertes à la fin du XIXème siècle (Hertz et successeurs).
En un temps où l’arsenal anticancéreux se limite essentiellement à la curiethérapie les applications anticancéreuses des OEM constituent un formidable espoir.
Lakowski se passionne ; il possède de solides connaissances techniques dans le domaine balbutiant des « Ondes ».
Il propose une théorie (très controversée) * supposant que certaines fréquences d’ondes peuvent guérir des cellules malades… Il construit un curieux appareil générateur qui émet simultanément des ondes de fréquences variées ; on suppose que l’organisme se charge de capter la bonne…
*La science fourmille de théories inexactes ayant abouti à des résultats authentiques et révolutionnaires
Guérisons : Succès et échecs dans les cancers humains
- Les patients
Dans les années 30, fort de la guérison de cancers de plantes par exposition aux « ondes » de son appareil appelé « RADIO-CELLULO-OSCILLATEUR et grâce à ses relations dans le monde médical Lakowski obtient d’essayer son traitement en collaboration avec les médecins dans divers hôpitaux parisiens (hôpital Saint Louis, H. Val de Grace, H. Necker, la Salpêtrière etc.).
Il existe en ce temps dans chaque hôpital un « mouroir » regroupant les patients en état désespéré qui bénéficient de soins palliatifs en attente de leur décès. Ce mouroir comprend entre autres une salle d’électrothérapie (appareillages divers atténuant parfois les douleurs par l’électricité).
En ce temps pas de comité d’éthique, pas d’autorisation tatillonne, pas de « principe de précaution » stérile (sinon Pasteur n’aurait jamais pu tenter de guérir ce jeune berger atteint de la rage, Jenner n’aurait pas inventé la vaccination anti variolique, etc.). A la place la conscience de chaque médecin.
Il est donc relativement facile de tester des traitements originaux. Chez ces patients cancéreux incurables qui n’ont rien à perdre.
D’importants obstacles se dressent : Quelle fréquence « d’ondes » choisir ? Quels cancers traiter ? Quelle durée/ fréquence de traitement ? Laskowski n’en sait rien. Tout est à découvrir.
- Les cancers
L’équipe choisit des cancers ou autres tumeurs cutanées incurables et inopérables. Cancers Cutanés plutôt que cancers profonds car directement accessibles aux « ondes » dont la pénétration n’est pas atténuée par la peau et/ou les tissus *
* Les OEM pénètrent plus ou moins l’organisme selon leur fréquence (quelques millimètres à peine pour certaines, quelques centimètres pour d’autres tandis que d’autres encore le traversent complétement).
- L’appareil et les << ondes >>
L’appareil qui guérit le Pélargonium est une sorte d’émetteur à lampes selon la technique de l’époque ; sa conception est originale.
Le nouvel appareil est différent plus « rustique ». Il émet toute une gamme d’ondes**** dont on suppose qu’une ou plusieurs sont efficaces …sans savoir lesquelles !
Ces ondes sont délivrées par des antennes faites de tubes métalliques concentriques portés à plusieurs centaines de milliers de volts un million de fois par seconde (un mégahertz).
Le patient est placé entre ces deux antennes sans contact avec elles. Il est donc soumis à un très fort champ électrique dit « électrostatique » mais n’est traversé par aucun courant. **
Position du patient (il peut demeurer habillé entre les antennes)
L’appareil appelé RADIO CELLULO OSCILLATEUR (RCO) fut expérimenté également aux états unis (brevet US du 12 Juin 1943) en protocole universitaire à New-York et Chicago, nous n’en n’avons pas les traces.
** Pas de lampes c’est une « bobine d’induction » telle que on peut le voir dans un moteur de voiture pour produire des étincelles dans les bougies mais beaucoup plus puissante (voir technique).
Elle est alimentée par un courant continu qui s’établit et se rompt des centaines de fois par seconde. A chaque coupure se produit une violente montée de tension encore amplifiée dans la bobine qui génère des impulsions électriques de fréquence élevée. A chaque rétablissement du circuit se produit également une poussée de tension en sens inverse mais tellement moindre qu’on peut considérer uniquement la coupure du circuit et l’envoi d’impulsions de même sens (dites monopolaires … ceci a son importance)
(Pour fixer les idées : en frôlant du doigt d’une prise de courant on est soumis à son champ électrique mais on ne sent rien ; si on touche la prise du doigt le courant vous traverse et brulure /même chose pour le smartphone dont on ne perçoit que les ondes
Il s’agit d’impulsions de champ électrique émises par les antennes un million de fois par seconde. Ces impulsions sont asymétriques (se dirigent dans un seul sens) elles partent de 0 volt montent à plusieurs centaines de milliers de volts et retombent à 0 volts.
- Le mécanismes biologique :
voir le chapitre « PRIORE »
On démontrera dans les années 70 (travaux de PRIORE/PAUTRIZEL : voir page) que ces impulsions ont peu d’effet direct sur les tumeurs humaines mais augmentent considérablement l’efficacité des défenses naturelles en leur permettant de bien mieux distinguer les caractéristiques cancéreuses portées par les cellules anormales… et ainsi de les détruire (c’est leur travail)
- Résultats : Guérisons / améliorations / échecs
Le traitement par champs ELECTIQUES « LAKOWSKI est totalement indolore, sans effet secondaire sur les tissus sains (qui au contraire en sont améliorés) et facile à mettre en œuvre ; le patient peut demeurer habillé. Les résultats sont proportionnels à la durée du traitement et à la puissance des « ondes » Il favorise le suicide « doux » des cellules cancéreuses (appelé apoptose) et augmente considérablement l’action des défenses naturelles.
Rappelons que le traitement
- S’adressait à des patients incurables
- Ne présente aucun effet délétère : pas de souffrance, bien au contraire
- Que tous les patients ne sont pas guéris par le traitement mais toujours améliorés.
- Qu’il n’existe peu à l’époque de normes, comptes rendus et statistiques de comparaison avec les échecs. On ne peut donc qu’énumérer les résultats qui nous sont parvenus.
Modalités du traitement
Le patient est placé entre ces deux antennes sans contact avec elles.
Il est donc soumis à un très fort champ électrique dit « électrostatique » : aucun courant ne le traverse.
On en est au tout début …. Le traitement est expérimental … et soulève de nombreuses oppositions chez les médecins. Aucun protocole précis, l’importance de la durée du traitement et du rythme des séances n’est pas acquise ; certaines complications (hémorragies) dues à l’effet anticancéreux sont incomprises, enfin il y a peu d’appareils.
D’autre part le traitement s’adresse à des cancéreux en fin d’évolution, âgés, à l’état général catastrophique.
D’où de nombreux demi-succès et échecs relatifs (l’amélioration est constante même si elle ne débouche pas sur la guérison).
Le traitement parfois quotidien variait de cinq à dix minutes, durée purement arbitraire (les radiations ne provoquant aucun effet nocif et la technique en est à ses débuts) le nombre de séances variait suivant selon l’importance de la tumeur, et la disponibilité de l’appareil.
Il faut attendre les travaux de Priore / INSERM dans les années 60 /70 (voir chapitre) pour montrer que l’efficacité du rayonnement est proportionnelle à la puissance des « ondes » et à la durée du traitement.
CANCERS SUPERFICIELS / CANCERS PROFONDS : DIFFERENCE D’ACTION
Globalement ces traitements par « OEM » donnent d’excellents résultats, sur les cancers cutanés. Ils guérissent totalement ou partiellement toujours sans douleur ou autre effet nocif. Des guérisons spectaculaires sont observées quelques fois après seulement 3 séances !
Pour les tumeurs profondes le résultat est moins net : elles régressent mais ont du mal à disparaitre : Il est établi que les ondes ont beaucoup de difficulté à pénétrer les tissus humains et parvenir à la tumeur (il existe actuellement des moyens modernes permettant de surmonter cette difficulté).
De plus les tumeurs profondes sont richement vascularisées. Leur paroi est souvent constituée de cellules cancéreuses. Quand la tumeur fond ses vaisseaux ne sont plus soutenus, se déchirent et les patients peuvent décéder d’hémorragie interne (importante cause d’échec de ces traitements) ;
La compréhension de cette cause pousserait à extirper chirurgicalement le maximum de la tumeur avant traitement par « ondes » si ce n’était le scepticisme d’une bonne partie des mandarins peu disposés à collaborer avec un inventeur non-médecin de surcroit (on retrouvera la même problématique 30 ans plus tard avec les géniaux travaux de Priore à Bordeaux) et le caractère désespéré de ces cas, peu accessibles à une intervention. *
*Voir chapitre tumeurs profondes
A - Les succès :
Quelques exemples de guérison en France
Succès total ou partiel on observe une amélioration constante de l’état général, une diminution ou disparition des douleurs et sur les cancers cutanés une spectaculaire régénération de la peau avec rajeunissement et disparition des rides laissant penser que l’action anticancéreuse n’est qu’un aspect de la fonction de régénération. Celle-ci appartenant au mécanisme plus général de conservation de l’organisme c’est-à-dire de maintien de l’organisme en santé optimale (voir la page « REGENERATION »). Cette étonnante faculté de régénération permise par ces « ondes », on la retrouve dans certains organes humains (foie, peau blessée, etc.) et bien plus développée chez certains animaux (salamandre, lézard, planaire etc.)
Citons :
Guérison d’un cancer incurable de la face (dit « spinocellulaire »)
Mai1932 : Mme S., 82 ans est porteuse d’un cancer évolué incurable de la joue, déjà métastasié au nez, opéré il y a plusieurs années et malheureusement récidivant. Elle souffre beaucoup, son état se détériore, raison de son admission dans le pavillon des incurables.
De plus on lui a administré trois ans auparavant deux séances de radiothérapie (curiethérapie à cette époque) sans résultat (ce type de cancer ne répond à aucun traitement radio / chimiothérapie ou autre aujourd’hui encore). La chirurgie est peu employée : elle ne fait que retarder l’évolution car elle est toujours incomplète : dès sa découverte le cancer infiltre anarchiquement les tissus voisins)
La patiente beneficie de quatre seances de RCO ( photo) de 15 minutes espacées d’une semaine. La patiente assise entre les deux antennes ne ressent aucune douleur.
La guerison est complete : la tumeur disparait (biopsies négatives) en un mois. La transformation de la peau est spectaculaire avec un teint rose et disparition des rides ! (photo)
Mme S. en traitement entre les deux antennes de l’appareil ; derrière elle l’équipe de l’hôpital du Calvaire : Pr Marquer Pr Lakowski, interne et infirmières
Mme S avant(1) pendant(2) et apres(3) traitement :guerison spectaculaire : disparition des rides du cou
Autre cas de guérison :
Mme G. Présente un cancer cutané incurable de l’angle de l’œil (dit spinocellulaire) depuis de nombreuses années Il résisté à radiothérapie il y 20 ans, il est inopérable ; les douleurs sont atroces ; toute la zone autour est œdématiée par le cancer. La palpation est impossible car trop douloureuse.
Mme G. est traitée par ondes tous les trois jours 15 minutes durant six semaines, entrainant la disparition complète du cancer avec redressement spectaculaire de l’état général et disparition des douleurs. Aucune récidive dans les années suivantes.
Tumeur avec infiltration de l’angle de l’œil avant le traitement (Dix séances)
Même patient : aspect rajeuni de la peau environnante* (voir page régénération)
Guérison d’un cancer cutané incurable :
Il s’agit d’un patient de 80 ans porteur d’une tumeur ulcérée du bras gauche depuis plusieurs années. Cette tumeur a « explosé » depuis quelques semaines avec ganglions axillaires.
Après une dizaine de séances les ganglions disparaissent ; la tumeur se résorbe complètement et disparait après 3 mois (biopsie) bien que les séances aient été arrêtées au bout d’un mois (encore une rémanence de l’effet anticancéreux du RCO).
Guérison d’un Cancer incurable de la verge
Cet officier de marine présente une énorme tumeur de la verge, complication de maladie vénérienne contractée aux « colonies ». La verge est totalement nécrosée mais le patient refuse l’amputation. Il souffre le martyre et ne songe qu’à se suicider.
Une vingtaine de séances vient à bout de la tumeur en quelques mois. Le patient ressort en pleine forme. Médicalement suivi plusieurs années : pas de récidive. La guérison définitive !
Guérisons de cancers profonds : succès moins nombreux, complications évitables
Les guérisons sont beaucoup moins nombreuses mais l’amélioration des symptômes est constante. Étant donné l’importance du cancer (souvent en phase terminale), l’état général catastrophique et la durée insuffisante du traitement on ne peut souvent qu’atténuer les symptômes (en particulier la douleur) et améliorer l’état général et les douleurs.
De plus les « ondes » doivent franchir la peau et sont en grande partie absorbées par les tissus avant d’atteindre la tumeur, donc moins efficaces.
D’autre part on assiste parfois à des hémorragies catastrophiques dues à l’effondrement des néovaisseaux de la tumeur dont la paroi est composée de cellules cancéreuses tuées par le traitement (« le traitement marche trop bien ! ») (Voir plus loin)
Il existe même à ce stade des guérisons surprenantes :
Cas très parlant d’une tumeur cérébrale développée : douleurs atroces, impotence, etc. Le patient est totalement guéri en une quinzaine de séances de 15 mn étalées sur deux mois. Il ressort alerte sans souffrance, reprends son travail. Médicalement plusieurs années : aucune ne récidive.
B- Echecs indirects : décès par hémorragie :
Les tumeurs profondes sont richement vascularisées. De plus leur paroi est souvent constituée de cellules cancéreuses. Quand la tumeur fond ces vaisseaux ne sont plus soutenus, se déchirent, et les patients peuvent décéder d’hémorragie interne (importante cause d’échec). Paradoxalement, le traitement a parfois tué car trop efficace : Certains malades très sensibles aux ondes voient leur tumeur se dessécher très rapidement. Cette rapidité ne laisse pas le temps aux vaisseaux nourriciers de se résorber à la même vitesse. Aussi de nombreux patients furent perdus par hémorragies gravissimes.
Quelques exemples
Mme X présente une métastase importante de la lèvre inférieure d’un cancer estomac opéré sans succès.
Traitée tous les jours deux mois on constate la disparition des symptômes et de la tumeur en quasi-totalité. Demeure une très discrète « croute »
Elle décède brusquement par hémorragie interne liée à une récidive du cancer primitif de l’estomac. La biopsie de la lèvre après son décès montre une résorption quasi complète de la métastase dont il ne subsiste que de très rares ilots cancéreux dans un tissu cicatriciel (mode habituel de transformation et de guérison des tissus cancéreux). On peut penser raisonnablement que La prolongation du traitement aurait eu raison des dernières cellules néoplasiques.
Cancer de l’utérus avec extension externe à l’abdomen
En quelques dizaines de séances diminution sensible du volume de la tumeur et des douleurs cependant décès brutal par grande hémorragie interne vers la cinquième semaine par rupture des vaisseaux tumoraux.
Cancer du sein chez une patiente de 69 ans : cancer inopérable, douloureux, induré, étendu à la peau qui est ulcérée. Traitée trois heures par jour durant un mois nette régression de la tumeur, amélioration sensible des tissus environnant et des douleurs. Le décès survient brusquement là aussi par hémorragie interne.
Deux patients en phase terminale d’un cancer de la langue avec
adénopathies (ganglions) sous-maxillaires sont nettement améliorés avant
d’être tous deux victimes d’hémorragie foudroyante au niveau des vaisseaux de la tumeur en voie de résorption.
MR D. : Énorme tumeur (sarcome ?) du thorax atteignant dix kilos !!… dix séances après : quasi-disparition de la tumeur réduite à une croûte. Puis hémorragie cataclysmique emportant le patient encore par le même mécanisme.
Enseignement de ces hémorragies : opérer et réduire au maximum la tumeur avant le traitement.
C- A l'étranger :
Les succès de Lakowski ont éveillé l’intérêt dans plusieurs hôpitaux étrangers. L’appareil est employé dans divers hôpitaux européens (Allemagne, Grèce, Italie) et américains (USA, Uruguay etc.)
Quelques exemples :
Guérison d’un cancer du sein ulcéré +++, récidivant malgré deux interventions chirurgicales après douze séances de traitement (Dr. Postman, Groningue, Hollande).
Sujet de 60 ans, cancer du sein récidivant sur cicatrice opératoire. 30séances. Régression quasi-complète et état général excellent à un an. Dr. Karsis, Athènes.
Cancer de la face : épithélioma de l’angle interne de l’œil. Guérison après 10 séances. Trois ans après R.A.S (Pr. de Cigna, Gênes)
Plusieurs conférences sont organisées dans ces pays au cours desquelles les médecins hospitaliers énumèrent nombre de guérisons ou atténuation de cancers incurables mais aussi l’effet spectaculaire sur les inflammations/infections chroniques (ostéite, tuberculose, etc.) à une époque ou n’existait aucun antibiotique. …sans convaincre !
Remarques
Très nette amélioration du nombre de guérisons s’il existe quelques séances préalables de radiothérapie
Bien que celle-ci n’ait aucune efficacité sur la plupart des cancers traités (on retrouve ce phénomène 30 ans plus tard avec les appareils « Priore » en particulier dans le cancer de l’intestin).
Nombreux succès sur infections/ Inflammations chroniques
(ostéites, salpingites, tuberculose, etc.) en un temps où les antibiotiques n’existent. Ces résultats sont rapportés depuis l’Italie, la Grèce, l’Amérique du Sud). La France se consacre au cancer.
Or les défenses naturelles mises en jeu dans les infections sont assez différentes de celles luttant contre les cancers : tout se passe comme si le traitement par « ondes » favorisait les défenses les mieux adaptées à la maladie traitée.
Conclusion
Techniquement dans l’appareil LAKOWSKI (voir plus haut) il ne s’agit pas « d’ondes » au sens propre mais de champs électriques (dits électrostatiques) haute fréquence haute tension (jusqu’à 300 000 volts) et unidirectionnels (par exemple toujours positifs). La confusion était fréquente à cette époque. Nous les appellerons CELP. Cliniquement les résultats les meilleurs sont obtenus sans douleur sur les cancers les plus accessibles aux ondes en particulier les cancers de la peau qu’ils soient primitifs ou métastases cutanées de cancers profonds et les cancers de la bouche, Il est vraisemblable que les cancers profonds nécessitent une exposition plus longue avec des appareils plus puissants. On pourrait ainsi multiplier les cas cliniques. On nous objectera qu’il ne s’agit que d’un recueil d’observations choisies. Et alors ! Nous espérons que la multiplicité des observations de soulagement et de guérison poussera à la réflexion. On objectera encore que certains de ces patients furent traités préalablement par des méthodes habituelles (radiothérapie, chirurgie, etc.). Or il s’agit toujours de cancers ayant justement résisté à ces traitements et en phase terminale. Et d’ailleurs les observations suspectes de ce point de vue n’ont pas été retenues. Enfin et surtout pas d’ostracisme : si un traitement électrique parfaitement supporté permet par la stimulation des défenses immunitaires de transformer l’impuissance de certaines thérapeutiques classiques en succès par une combinaison avec elles, au nom de quoi s’en priver ? Pourquoi ? … L’éternel problème de l’Ego et du conformisme des élites… !