Principaux constituants des appareils PRIORE

Voir aussi autres pages techniques :

  • Priore et les CELP : de la théorie à la réalisation
  • Application de la « théorie Priore
  • Spécifications d’avenir pour un générateur moderne d’impulsions

Quels sont les objectifs des appareils de Priore ?

  • Projeter des particules électriques positives (ce sont des ions néon (+) sur les tissus malades afin de rétablir leur équilibre électrique.
  • Avec la plus grande densité possible : nombre d’ions donc densité du plasma.
  • Avec la plus grande force possible : associée à la densité du flux d’ions c’est la tension d’accélération autrement dit le voltage des champs accélérateurs des ions qui doit être le plus important possible pour leur permettre de pénétrer profondément dans les tissus (cf. rayons X) (En fait ils sont arrêtés par la paroi de l’ampoule à plasma).
  • Rechercher une fréquence de projection des impulsions dite de résonnance c’est-à-dire la plus apte à obtenir à obtenir un résultat favorable, tous autres paramètres demeurant constants.

Rappel : Priore veut projeter sur les tissus malades car devenus électriquement négatifs (c’est sa théorie) des particules électriques positives pour rétablir l’équilibre électrique et donc entrainer la guérison ! Il s’agit d’ions Néon (+) issus d’un plasma produit dans une ampoule de type enseigne lumineuse).

En fait il ne sortira jamais aucune particule de l’ampoule. Malgré les explications d’un ami intime ingénieur constructeur de matériel radiologie (Mr Sensey que nous avions retrouvé dans sa retraite arcachonnaise), Priore s’accrochera longtemps à cette théorie.

Il construit donc ses appareils comme des accélérateurs linéaires de particules électriques. Accélérateur dont les électrodes (externes dans les premiers appareils puis internes dans les suivants) sont reliées à un amplificateur Haute Fréquence qui fournit la tension d’accélération des ions et les précipitent contre la paroi de l’ampoule (ou tube).

Leur choc contre cette paroi produit un puissant champ électrique, au rythme des impulsions HF. C’est ce champ électrique impulsionnel polarisé (positif) appelé CELP (Champ électrostatique Polarisé) qui est responsable des effets biologiques.

Schéma : appareil Priore de dernière génération :

Les courants HF produits par les émetteurs sont injectés à l’extrémité supérieure du tube à néon ionisé par la décharge cathode – anode (tournante dans cette variante). Ils accélèrent les ions néon (+) qui sont concentrés par les électroaimants entourant le tube vers l’extrémité inférieure où ils heurtent violemment la paroi de Pyrex* en créant de violentes impulsions électrostatiques, au rythme de la HF. Ces impulsions sont la source de l’effet biologique.
Les microondes (UHF) ne servant qu’à améliorer la densité du plasma ; on les retrouve en quantité négligeable à la sortie. Elles n’ont aucun effet biologique.

Aspects techniques

Cette page est destinée à être largement diffusée. Nous nous sommes efforcés de simplifier au maximum la présentation des techniques et la terminologie.

L’énorme tube à plasma, élément central de l’appareil est introduit par le toit !

Les appareils de Priore sont effroyablement complexes. Toute tentative de les reconstruire sans en comprendre les principes est vouée à l’échec. Entre le luxe technologique de certains et l’ésotérisme de la plupart, existe la voie d’un raisonnement basé sur le recueil des témoignages et des documents expérimentaux. Quinze ans d’enquête et de nombreuses années d’expérimentation ont débouché récemment sur de très intéressants résultats concernant des lymphomes (cancers du système immunitaire) de la souris.

Ces modestes résultats sont obtenus par une conception de l’appareil qui tient compte de ce que voulait faire Priore et non de ce qu’il a fait (ce n’est pas le seul exemple d’hypothèse fausses aboutissant à des résultats exacts).

C’est un banc d’essai destiné à mieux comprendre certains aspects techniques des « machines de Priore », certains principes communs à tous ses appareils et il n’a donc pas la finalité d’un appareil de traitement. La voie est cependant ouverte pour la réalisation d’appareillages simplifiés permettant de mettre en évidence le double effet Priore.

Souhaitons que ces principes permettent à la recherche universitaire officielle sur l’effet Priore de sortir de sa stagnation en dépit d’importants moyens mis à sa disposition.

Il existe de nombreuses versions des appareils de Priore, de puissance croissante.

Les premiers tenaient sur une table de salon (voir ci-dessous) et nous avons la preuve que déjà en 1952 ils guérissaient des cancers. Le dernier nécessite un immeuble de trois étages ! Priore les complexifie pour augmenter leur puissance et leur rendement.

100% efficaces sur les petits mammifères ils le sont nettement moins chez l’homme, surtout sur les cancers profonds.

L’unique raison est le manque de puissance que ses moyens ne lui permettent guère d’augmenter.

Laboratoire A.R.T.E.C. : le tube terminal et ses électro-aimants
Priore et Pautrizel sous la face terminale du "Monstre M 600"
appareil plus modeste dans les années 60

L’essentiel de ce chapitre découle des écrits ou déclarations de PRIORE.

Rappel : L’observation princeps remonte à la guerre. PRIORE est opérateur dans une station de transmission de l’armée italienne. : des oranges oubliées dans le champ d’un émetteur radio ou RADAR durant quelques jours demeurent intactes alors que celles qui ne baignent pas dans le champ pourrissent. Il en déduit que certaines ondes électromagnétiques détruisent les microbes responsables du pourrissement.

**(à l’époque les émissions RADAR ne sont pas centimétriques – on ne sait pas produire des ondes si courtes – mais métriques comme les fréquences radio)

Nb : s’agissant d’une émission RADAR éventuelle il ne s’agit pas d’ondes entretenues mais de brèves et puissantes impulsions (fréquence 1 kHz en moyenne durée 1 microseconde) contenant le signal. On est donc en régime impulsionnel à basse fréquence. Quelle que soit la fréquence de l’onde contenue dans l’enveloppe BF, l’effet est lié à la puissance de l’impulsion et sa fréquence de récurrence.

Dès son installation à Bordeaux, PRIORE s’efforce de reproduire cet effet pour mettre au point un appareil conservant les denrées alimentaires (voir supra : la vie d’A. PRIORE).

Il semble avoir retrouvé assez rapidement certains effets de conservation observés en guerre et va s’employer à les améliorer. S’en suit une période de tâtonnements qu’il décrit dans un projet de thèse (*** NOTE Bottreau). Il multiplie les essais de fréquence d’émission, les module, les tritures, etc.
La chance, le hasard et la ténacité aidant il fait deux observations capitales :

  • 1/ l’importance de la tension de travail utilisée des émetteurs. Elle doit être la plus élevée possible **** (en effet la surface des membranes entourant les cellules réagit peu courants mais surtout aux champs électriques élevés ; la différence de potentiel de part et d’autre de la membrane cellulaire atteint plusieurs millions de volts par mètre ! Certains appareillages actuels dits « d’électroporation », technique favorisant l’apoptose (le suicide) des cellules cancéreuses utilisent des générateurs délivrant des impulsions électriques allant jusqu’à UN MILLION de volts par cm ! pour modifier les caractéristiques membranaires et former des pores à travers elle – Tessier et coll. ***, Toulouse, Karl Schoenbach, USA, etc.)
  • 2/ L’utilisation de l’alternance positive uniquement ; un signal sinusoïdal classiquement amplifié ne donne aucun résultat.

PRIORE fait donc le constat qu’un courant alternatif de fort voltage, de haute fréquence et « redressé », c’est-à-dire dont on n’utilise que les alternances positives ou négatives (ce sont donc des impulsions à haute fréquence) à un effet biologique tout à fait original fonction :

  • De l’importance de la tension appliquée. PRIORE parlait et concevait ses appareils comme « des tubes à effluves » que l’on utilisait en laboratoire à l’époque et en électrothérapie ; il s’agit de bobine de Ruhmkorff avec montage « Tesla-Oudin » pouvant délivrer facilement plus de 100 kilovolts avec un ampérage minime.
  • Du choix de l’alternance ; difficile à expliquer. Il observe
  • Que l’alternance positive est bénéfique en favorisant la réparation des tissus, l’augmentation du pH des liquides biologiques, la baisse de la tension superficielles et l’élimination des cellules cancéreuses (dans un deuxième temps)
  • L’alternance négative semble nocive en augmentant la vitesse de croissance des cancers

Priore : « Ces deux aspects seront la base de ses montages futurs »

PRIORE emploie pour la production de ses « ondes » de vieux émetteurs (dits VFO : à fréquence variable) qu’il modifie. Un émetteur HF produit et amplifie et achemine des courants alternatifs UNIQUEMENT vers une antenne qui les diffuse. Ces courants ne se transforment en onde électromagnétique qu’à une certaine distance de l’antenne égale à plusieurs fois la longueur d’onde. (Zone de Riley). Nous sommes donc encore dans des montages électriques et pour aborder les montages compliqués de PRIORE on doit raisonner en COURANTS (et non dans une configuration d’ondes électromagnétique beaucoup plus difficile à maitriser)

PRIORE, effectue une sorte de « redressement » des courants de haute fréquence, ce qui présente des difficultés considérables dès qu’on travaille sur des fréquences décamétriques. Notons que ses premiers succès authentifiés par l’université (rats cancéreux fournis par l’hôpital de bordeaux en 1960 sont guéris à 100% par un rayonnement utilisant entre autres une fréquence de 3 mégahertz). Il obtiendra plus tard semble-t-il de meilleurs résultats avec des fréquences de 16, 17 ou 21 voire 42 mégahertz mais rien ne dit que ces fréquences plus élevées ne soit plus nécessaire et adaptées au fonctionnement des nouveaux et plus puissants appareils qu’à une fréquence particulière de traitement)
Il fait construire dans ce but des « lampes » rudimentaires qui se veulent être des diodes redresseuses à gaz type phanatron (utilisées habituellement pour des courants BF).
Il multiplie les montages pour ne prendre que l’alternance positive (ou négative dans certaines expériences) du signal :

  • L’utilisation d’un kénotron (anciennes « diodes redresseuses HT employées après les bobines Ruhmkorff en radiologie) dans les premiers montages (lampes poires sous vide). Permettait d’appliquer des trains d’onde partiellement redressée
  • Montage amplificateur classe A, ou bien montage « push-pull » dans lequel chaque triode fournit une demi-alternance amplifiée toujours positive en évitant la reconstitution du signal de sortie.

Plusieurs succès expérimentaux semblent l’avoir conduit à ces conclusions en particulier la conservation des viandes et des plantes (expérience des trois pots, asperges, plantes qui meurent et se relèvent en quelques minutes etc.)

Rappelons que PRIORE, expérimentateur génial, ne dispose d’aucun bagage théorique sérieux. Il cherche auprès de ses connaissances (médecins, ingénieurs mais aussi dans les milieux ésotériques – ! – et dans de nombreuses lectures une théorie pouvant expliquer ses résultats.

De la multiplicité des « avis » et de ses lectures résulte une théorie curieuse où on mélange magnétisme, électricité et biologie dans des interprétations opaques et mal comprises. C’est un charabia qui le desservira toute sa vie mais qui le conduit à améliorer considérablement ses appareils. Et puis ce n’est pas le seul exemple de fausse théorie associée à des résultats exacts.

CONSEQUENCES DE LA THEORIE PRIORE : COMMENT INTRODUIRE DE « L’ENERGIE POLARISEE » (SIC) DANS LES TISSUS VIVANTS ?

« L’Introduction dans la matière » est LA THEORIE écrite de la main de PRIORE. Elle affirme que le noyau des cellules saines est électriquement positif et devient négatif chez les cellules cancéreuses. (Cf. brevet 66 ou 62 ?) D’où la nécessité de rétablir la polarité électrique normale (positive), par un « bombardement » (cf. ses déclarations dans les journaux de l’époque), une « INTRODUCTION » de particules électriques positives dans la tumeur.

Nous avons retrouvé une note de Priore fleurant les théories Rosicruciennes (enseignées semble-t-il par le Dr Fournier) où l’accent est mis sur la notion de POLARITE et de VITESSE (c’est à dire de tension d’accélération) dans une cosmogonie ésotérique à l’origine de la vie ! Priore était à l’époque très friand de ces théories et s’enthousiasmait pour l’ancienne culture tibétaine où il est question de dualité des énergies (yin – yang, etc.)

Nb Au début il construit des appareils « double action » qui projettent des « ondes positives » ou des « particules, des ions » positives mais aussi, pour expérimentation, des « ondes » ou des « particules, des ions négatifs qui aggravent les cancers.

Le MOYEN : Appareil de production et de projection d’énergie « positive », d’abord d’ « ondes » » polarisées » (elles ne comportent que des demi-alternances positives ou négatives) puis de particules chargées : ions positifs, projetés sur les tumeurs (comme des rayons X)

  • PRODUCTION des ions positifs à l’intérieur d’un tube à plasma empli de néon à basse pression entre deux électrodes (anode et cathode) soumise à une décharge électrique
  • PROJECTION : ces particules pour pénétrer profondément doivent être animées d’une grande vitesse et donc accélérées le plus possible à l’intérieur du tube où elles sont produites (c’est le principe de l’accélérateur de particules). Elles sont ensuite projetées sur la tumeur. Deux techniques sont principalement employées
    – Par électrodes externes (principe de l’accélérateur de particules)
    – Par électrodes internes (antennes de l’amplificateur classe B) ; Brevet 66
    – Par une combinaison des deux précédents (Brevet 62)
    – Accessoirement PRIORE cherchera à rythmer cette émission à des basses fréquences en résonnance avec les tissus vivants de manière à favoriser l’absorption d’énergie par ceux-ci

Naturellement aucun rayonnement particulaire ne sort de l’appareil comme le vérifieront plus tard les experts gouvernementaux … à sa grande surprise d’ailleurs ! PRIORE obtiendra des guérisons sans tube avec un montage Tesla Houdin (voir l’expérience dite des trois pots) ; il s’agit d’envoyer dans un solénoïde des ondes amorties de haut voltage redressées (kénotron) donc monopolaires.

Rappel : il s’agit d’envoyer une énergie positive (nous ne mentionnerons plus l’énergie négative que PRIORE pouvait produire dit-il (variante brevet « double action ») en inversant les branchements. Ces branchements étaient pré établis (témoignage Mme B. très proche collaboratrice) : « il suffisait d’abaisser une manette pour passer de l’énergie positive à l’énergie négative ».

LES PRINCIPAUX CONSTITUANTS DES APPAREILS

Schéma d’un appareil Priore de dernière génération
Constitution d’un APPAREIL PRIORE TYPE

Tube-cylindre de verre contenant un plasma de néon. Les ions positifs sont produits par la décharge anode/cathode. Leur flux est renforcé par l’émission micro-ondes (2), concentré par les bobines magnétiques externes 3 et 6 et projeté vers la base par les champs positifs haute Tension issus de l’émetteur haute fréquence par un montage adéquat. La région à traiter est située sous la base du tube

Description sommaire et fonction des différents constituants

Le « TUBE » : c’est une ampoule cylindrique dont la longueur varie de quelques dizaines de centimètres à quelques mètres (!) selon les modèles successifs. Rempli de néon à faible pression (sa valeur 2-3 torrs est déterminée par tâtonnements) il est le siège d’un plasma froid au travers lequel se propagent les ondes. C’est non seulement un guide d’ondes très particulier mais Priore le considère comme un « mélangeur d’ondes. Sa densité doit être suffisante pour la modulation (le mélange) de ces ondes mais ne pas être un obstacle à leur propagation. Actuellement tout le monde s’accorde à dire qu’il est indispensable à l’effet. L’analyse des principes sous-jacents qui guident Priore suggère fortement qu’on pourra prochainement s’en passer.

les électrodes internes : comprennent une anode une cathode et des électrodes complémentaires (non figurées).

Rappelons que PRIORE, expérimentateur génial, ne dispose d’aucun bagage théorique sérieux. Il cherche auprès de ses connaissances (médecins, ingénieurs mais aussi dans les milieux ésotériques – ! – et dans de nombreuses lectures une théorie pouvant expliquer ses résultats.

De la multiplicité des « avis » et de ses lectures résulte une théorie curieuse où on mélange magnétisme, électricité et biologie dans des interprétations opaques et mal comprises. C’est un charabia qui le desservira toute sa vie mais qui le conduit à améliorer considérablement ses appareils. Et puis ce n’est pas le seul exemple de fausse théorie associée à des résultats exacts.

L’anode : A partir des années 60 elle devient une pièce extrêmement compliquée nécessitée d’un côté par la course à la puissance, d’autre part par une construction différente. C’est alors une turbine tournante en graphite qui réfléchit un faisceau de micro-ondes pour lui faire traverser longitudinalement le tube. On a attaché beaucoup trop d’importance à cette pièce dont la vitesse de rotation a suscité de nombreuses interrogations. En fait les premiers appareils comprennent une anode fixe !

La cathode : placée vers la face de sortie, elle est constituée d’un cylindre annulaire permettant d’être traversée par les ondes qui se propagent le long du tube.

Les électrodes complémentaires jouent un rôle uniquement dans les derniers appareils. Nous y reviendrons.

Différents électro-aimants entourent le tube. Ils génèrent de puissants champs magnétiques qui jouent plusieurs rôles :

  1. – ils influent sur la géométrie, l’homogénéité et le confinement du plasma. Bien adaptés ils améliorent considérablement l’efficacité du rayonnement en constituant en quelque sorte un piège pour les ondes qui cheminent à l’intérieur du plasma. Elles sont ainsi guidées vers la face de sortie avec un minimum de pertes. C’est là leur seule justification. Valeur de quelques centaines à quelques milliers de Gauss.
  2. – sur le plan biologique ils n’ont pas d’effet propre mais semblent améliorer les résultats. Ceci n’est pas prouvé et on remarquera que les premières guérisons humaines et vétérinaires furent obtenues au début des années 50 sans le secours de champs magnétiques puissants.

Le courant continu anode-cathode

Indispensable à la manifestation de l’effet, il est appliqué sous une tension allant de quelques centaines à quelques dizaines de milliers de volts dans les anciens appareils. Dans certains d’entre eux, suivant l’effet recherché sa polarité (son sens) peut être inversée.

le générateur de micro-ondes

Il peut émettre en émission continue ou en impulsions très brèves (Radar). Dans ce cas, préféré par Priore, la puissance instantanée peut être élevée avec l’avantage d’une meilleure pénétration de l’organisme à traiter sans chauffer exagérément le plasma. Ici aussi les supputations concernant les paramètres des impulsions (durée, puissance, répétition, etc) sont superflues.

Priore utilise les impulsions les plus puissantes dont il dispose, compatibles avec son matériel et l’élévation de température. D’ailleurs il n’a pas cherché comme pour les émetteurs HF (radio) à élever considérablement leur puissance. Un petit Radar de 40 KW crête suffit. Remarquons l’incroyable faiblesse des niveaux d’énergie « thérapeutique » mesurés au niveau de la face de sortie des appareils : au maximum 10 micro watts/cm°. C’est 200 fois moins que les normes de sécurité généralement admises ! Rappelons enfin qu’en dehors de l’appareil les micro-ondes seules n’ont aucun effet autre que thermique.

Le ou les émetteurs de haute fréquence

Priore a sans cesse cherché à augmenter leur puissance. Accessoires dans les tous premiers appareils, ils deviennent vite irremplaçables. Puissance autour du KW dans les appareils utilisés pour les expériences de cancérologie et celles des infections. Plusieurs sont utilisés simultanément. L’énergie est appliquée par des électrodes externes ou internes. Priore ne transfère pas cette puissance brute dans le tube mais l’emploie -et c’est un élément fondamental- pour y générer d’intenses champs électriques. Les techniciens reconnaîtront » l’amplificateur en tension ». C’est une technique très délicate que l’on n’emploie pas habituellement à cette puissance. La moindre erreur se traduit par une surchauffe mortelle… pour l’appareil. Cette technique notoirement différente des techniques classiques d’émission à ce niveau de puissance réclame pour la maîtriser un énorme savoir -faire. Enfin ces champs électriques sont appliqués d’une manière tout à fait particulière – c’est là son « secret ».

FONCTIONNEMENT DES APPAREILS PRIORE EN APPLICATION DE SA THEORIE : ACCELERATEUR LINEAIRE DE PARTICULES ELECTRIQUES

Les théories de Priore sont propres à faire hurler. Elles ont cependant abouti à ses premiers succès il y a plus d’un demi- siècle – dès 1948. Et ce n’est pas le seul exemple d’hypothèses farfelues débouchant sur des résultats exacts. Pensant agir sur un élément on en manipule un autre… En ces temps il essaie de mettre au point une machine à conserver les aliments. Il part d’un souvenir de guerre où il a constaté que des fruits soumis à aux ondes électromagnétiques de ses émetteurs (il servait dans une unité de transmission) ne pourrissaient pas. Voir la vie de Priore

Dans ses premières tentatives il essaye diverses fréquences. Les résultats ne sont guère encourageants jusqu’à ce qu’il applique à ses montages une « théorie tibétaine » (!!) qui parle de polarité de l’homme sain et de la maladie, théorie mâtinée d’un zest d’enseignement Rose-croix évoquant les énergies vibratoires qui unissent l’homme à l’univers !!! (pas étonnant que la plupart des scientifiques s’enfuient).

C’est à partir de ces théories qu’il construit et règle ses premiers appareils de manière à projeter sur les tissus malades (ce sont à l’époque des aliments mais il s’intéresse tout de suite à l’homme) un « flux d’énergie positive portée par des fréquences appropriées » ! En fait, les modifications que lui ont suggéré ses réflexions ont abouti à l’émission d’ondes aux caractéristiques inhabituelles.

Et les premiers résultats sont au bout ! La façon dont il a construit (ses moyens sont très modestes) et surtout réglé son premier appareil lui permet de conserver effectivement des aliments beaucoup plus longtemps. Ils ne pourrissent pas. A l’inverse, en modifiant ses réglages la viande « tourne » rapidement. Priore en déduit qu’il a produit dans son appareil un « flux d’énergie positive ou négative à l’origine de ces effets. Comme au Tibet ! Il est persuadé que son » bombardement d’ions (+) » peut revitaliser et soigner un tissu malade et inversement ! D’où l’application immédiate à la cellule cancéreuse. Ces conclusions vont guider la conception de tous ses appareils.

Son cheminement intellectuel est très difficile à reconstituer. C’est un expérimentateur, un touche-à-tout et non un pragmatique. Très vite ses appareils vont comprendre :

un système simple de production des ions, c’est le plasma.

un dispositif d’accélération des ions dans le tube, basé sur l’emploi de champs électriques haute fréquence.

un faisceau de micro-ondes pour transporter (!) hors du tube ces ions salvateurs et les faire absorber (!) par les tissus malades.

le champ magnétique pour améliorer l’efficacité du tout.

Tous les appareils de Priore sont donc conçus pour produire des champs électriques de même direction afin d’accélérer et de projeter au sein de la tumeur des particules ionisées. Elles sont associées à un faisceau de micro- ondes d’une fréquence propre à faire absorber le maximum d’énergie par la cellule !

Gardons-nous de sourire de ces conceptions fumeuses. Elles ont été élaborées après coup par un homme isolé, totalement dénué de culture scientifique, et qui cherchait désespérément à donner une explication théorique à des résultats bien réels. Les différents constituants ont été minutieusement étudiés par Priore. La conception de leur mode d’action était farfelue mais l’homme connaissait leur importance respective dans l’obtention du résultat final et savait les utiliser empiriquement.

Priore a construit ses appareils pendant 15 ans comme des accélérateurs de particules

Rappel : il s’agit du raisonnement de Priore et non d’une démonstration scientifique.

Priore est un piètre théoricien mais un excellent radioélectricien rompu aux techniques d’émission. De surcroît son métier de réparateur et son insatiable curiosité en font un touche-à-tout de génie. Après les tâtonnements du début, il obtient ses premiers succès. Il lui manque une théorie pour expliquer ses résultats. Il envisage tout d’abord une « action magnétique «de ses ondes selon les théories médicales en vigueur à l’époque. Puis il arrive à la conviction que la manière dont il règle ses émetteurs produit des particules qui se projettent à l’extérieur. Selon le signe des particules produites, il obtient des effets thérapeutiques totalement opposés !!

Évidemment Aucune particule n’est jamais sortie de ses « machines « mais il en est persuadé -dix ans plus tard les mesures effectuées par un physicien de renom auront du mal à le convaincre tellement ce principe est à la base de tous ses appareils. Les effets thérapeutiques ne sont pas dus à un rayonnement particulaire mais aux moyens employés pour les obtenir.

Ses montages comportent tous des circuits de production et des circuits d’accélération des ions. S’y ajoute un faisceau de micro-ondes qui traverse le plasma, « accompagnant « le parcours des ions. Leur présence est indispensable à l’effet thérapeutique. Priore leur attribue la propriété de transporter (!) les ions accélérés jusque dans les tissus malades et de favoriser leur absorption (!). Il fait varier leur fréquence d’après la profondeur de l’organe à traiter.

Pour compléter il adjoint un champ magnétique dont l’action biologique propre doit compléter celle des ions (??). Faible et facultatif au début, il apparaît énorme et indispensable au fonctionnement de ses derniers appareils

Production des ions

Les appareils comportent tous un tube à plasma (tube à gaz) générant les deux populations d’ions dont l’une ou l’autre est destinée à être accélérée le plus possible et être projetée sur la tumeur. Les ions sont produits simplement par un courant de décharge entre anode et cathode ce qui présente en plus l’avantage de les accélérer* proportionnellement à la tension appliquée – on rapporte des valeurs ahurissantes de 50 à 300 kilovolts peu vraisemblables.

(*) Encore n’est-il pas sûr qu’ils soient indispensables dans certains montages (cas des cancers du palais).

Accélération des ions

Point capital. Il conduit aux effets de polarisation de la membrane cellulaire base de l’action biologique. Pour accélérer ses ions Priore emploie une technique mise en œuvre dans les accélérateurs linéaires (? !). Elle consiste à accélérer progressivement un faisceau d’ions + ou – produits à une extrémité du tube en les dirigeant vers l’autre extrémité à travers laquelle ils sont projetés sur l’organe malade. On utilise des champs électriques alternatifs Haute fréquence (10 à 30 méga hertz, longueur d’onde dont s’est largement inspiré l’inventeur). Évidemment ces champs ne doivent pas être appliqués tels quels sous peine de d’obtenir un simple va-et- vient des ions alternativement attirés et repoussés par les électrodes mais disposés de manière à accroître leur vitesse. Ceci est réalisé par un artifice de montage. Ce sont des champs électriques unidirectionnels. Tous les écrits, brevets, documents sont explicites à ce sujet.

C’est la différence fondamentale avec les techniques d’émission radio généreusement appliquées par tous les candidats à la succession de Priore. Sa méconnaissance est à l’origine d’une formidable erreur d’interprétation, raison majeure de l’échec de plusieurs équipes confirmées qui se sont attaquées au problème : Les appareils Priore diffèrent totalement des émetteurs classiques.

L’énorme difficulté du réglage est contournée par l’utilisation d’astuces. Par exemple il se procure une plaque recouverte d’un sel de platinocyanure de baryum largement utilisée en radioscopie. Ce sel devient fluorescent sous l’impact des rayons X (c’est une variété de rayonnement particulaire). En disposant la plaque sous le tube il en déduit par la fluorescence induite la puissance du rayonnement supposé. Ainsi Priore règle ses paramètres pour obtenir un rayonnement maximum en ignorant totalement les lois de la physique. Cet exemple est significatif des méthodes simples qu’il emploie et on reste pensif devant les savants calculs proposés actuellement pour rendre compte des modifications de son plasma.

Comme nous l’avons souligné il n’y a aucune émission de particules hors du tube. Cette fluorescence est cependant intéressante. Elle témoigne d’impulsions électriques d’énergie suffisamment élevée pour la produire (on trouve cet effet de champs électriques intenses dans de vieux bouquins sous le nom d’effet Reboul). Ce qui tendrait à prouver qu’il y a bien accélération des ions.

C’est la conséquence du bombardement des ions ((+) ou (-) selon le montage) contre le fond du tube au rythme des champs HF accélérateurs. Priore choisit le type d’ions à accélérer en modifiant la polarité de ces champs électriques. Ce champ électrique impulsionnel très élevé se transmet très bien à travers la paroi en Pyrex* et baigne l’organe malade sur lequel le tube est appliqué directement (dans les premiers appareils).

Tout se passe comme si ces impulsions produisaient un changement d’état électrique, une polarisation persistante au niveau de la membrane cellulaire, responsable d’effets biologiques radicalement inversés suivant leur signe (+) ou (-). On parle de champ favorable ou nocif.

Les premiers succès ont été obtenus avec des fréquences assez basses (3 mégahertz) -voir les expériences fondamentales de guérison de rats avec les médecins du centre anti-cancéreux de Bordeaux -mais en employant des champs énormes. Ces fréquences sont quelconques (3-4 mégahertz) déterminées par tâtonnement pour accélérer les ions. C’est leur seule fonction. Beaucoup plus tard apparaît l’intérêt biologique de certaines d’entre elles dans la stimulation du système immunitaire. Ce système répond à deux fréquences principales. L’une (21 mégahertz) stimule l’immunité cellulaire impliquée dans la lutte contre le cancer, l’autre (17 à 18 mégahertz) l’immunité humorale qui s’intéresse aux infections.

Superposition d’un faisceau micro-ondes

Priore essaie d’améliorer ses résultats en faisant varier sa fréquence pour une meilleure pénétration de son « flux ionique polarisé Spécial PRIORE »(sic). Il s’apercevra que ces modifications ont un effet très relatif et poursuivra avec une fréquence fixe (10 giga Hz). En fait cette fréquence n’est pas critique et une large plage peut être utilisée. Leur très faible niveau de puissance dans certains appareils de la fin pousse à s’interroger sur leur rôle exact. La présence d’impulsions électrostatique HF semble une condition de leur action supposée

Place du Champ magnétique intense

Au début et pendant longtemps Priore s’en tenait à une vague « action magnétique » des micro-ondes(!) il apparaitra bien plus tard ce champ n’agit qu’en améliorant la qualité du plasma par confinement. Il n’a aucun effet biologique direct.

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