Comment définir cette place ? le jour où nous disposeront d’un appareillage puissant et fiable, la plupart des indications des thérapeutiques actuelles dans les cancers et les maladies dégénératives seront obsolètes. En attendant ce temps béni on peut résumer ainsi les indications des « champs Priore » (encore appelés CELP : champs électriques polarisés Priore et leur emploi en médecine : « PRIORISATION ».
A – Le traitement des lésions précancéreuses, quelques exemples :
Certaines situations en particulier abus d’alcool, mauvaise dentition, stress chronique, etc., entrainent un état inflammatoire de l’œsophage, prédisposant à un cancer gravissime.
On peut essayer d’enlever le ou les facteurs déclenchants mais c’est parfois trop tard pour enrayer l’évolution. L’œsophage n’est pas encore cancéreux mais il peut le devenir quoi qu’on fasse. On se contente de le surveiller régulièrement afin de pouvoir opérer dès les premiers signes du cancer. (il s’agit d’une intervention très mutilante, mal supportée et peu efficace).
Le « champ Priore » (CEP) peut trouver là une excellente indication car il est particulièrement efficace dans les cancers débutants et encore plus au stade où la cellule va basculer d’un état d’anomalie pré-cancéreuse à un état cancéreux.
Il semble agir en faisant apparaitre les caractéristiques cancéreuses portées par les membranes des cellules tumorales (CC) permettant ainsi au système immunitaire de les reconnaitre et de les éliminer.
- les états pré-cancéreux de la peau et des muqueuses :
certaines lésions précancéreuses du visage, de la muqueuse de la bouche ou de la muqueuse vaginale présentent un grand risque de dégénérer en véritable cancer. La destruction chirurgicale ou par cautérisation n’est pas toujours possible et les récidives sont la règle. Aucun médicament n’est efficace. Il n’existe guère d’autre attitude qu’une surveillance régulière.
La frontière entre état pré cancéreux et état cancéreux irréversible est ténue. Le basculement de l’un vers l’autre est aisé. Le CELP peut annuler le devenir de ces lésions (plusieurs biopsies en témoignent) car il suffit de peu de chose à ce stade, pour orienter leur avenir dans un sens favorable ou non.
B – Cancers débutants ou peu sensibles aux traitements classiques : certains cancers cutanés ou de la prostate ou du sein à leur début.
1- cancer du visage aux limites imprécises situé près de l’œil dit « spino- cellulaire » (voir page « les guérisons de Lakowski »). Ce type de cancer est peu sensible aux traitements classiques. De plus il est difficile d’envisager une radiothérapie en raison de la proximité de l’œil. De même un geste chirurgical laissera en place une partie de la tumeur pour ne pas blesser cet œil. Elle ne manquera pas de récidiver. Le traitement CEP permet sans aucun inconvénient de se débarrasser de la tumeur avec d’autant plus de facilité qu’elle est superficielle.
2 – cancer débutant de la prostate (CP) : de nombreux sujets âgés décédés d’une autre maladie que d’un cancer de la prostate présentent des foyers de cancer prostatique inaperçus. Ils n’ont pas évolué malgré l’absence de traitement. On peut donc chez l’homme âgé traiter un cancer de la prostate dont on ignore l’évolution (peut-être sera-t-il stable toute sa vie) uniquement par un traitement antihormonal destiné à le freiner.
Il en est tout autrement chez le sujet jeune dont le cancer est souvent très agressif. Au stade de début de ce cancer, on est certain que d’une chose : l’aggravation est très probable.
Deux questions s’imposent : 1 / faut-il traiter ce cancer de la prostate débutant ? 2 / avec quels moyens ?
On considère la vitesse de croissance de la tumeur, les métastases éventuelles, l’âge du patient, etc. Le protocole de traitement est très lourd et discuté. Il associe souvent radiothérapie, chimiothérapie et chirurgie sans qu’on soit sûr de l’efficacité de l’ensemble. Ce dont on est sûr c’est qu’à partir d’un certain stade ce cancer va évoluer inexorablement et que les traitements classiques auront beaucoup de mal à le freiner.
Le traitement par CEP aurait ici toute sa place, s’agissant d’un cancer à son début, peu sensible aux thérapeutiques habituelles. De plus la localisation de la tumeur la rend très accessible aux traitements électriques tant externes qu’internes (sonde urétrale ou rectale, la prostate se situant à quelques centimètres de l’anus). De plus rien n’empêche d’enlever chirurgicalement la plus grande partie de cette tumeur pour faciliter l’action des CELP sur le tissu cancéreux resté en place.
3 – cancer débutant du sein, les mastoses et autres anomalies chroniques du sein.
Parfois il est difficile de trancher entre cancer du sein débutant et lésion bénigne à surveiller. D’ailleurs, en dehors de l’incertitude diagnostique, une lésion bénigne peut parfaitement évoluer vers un cancer. Imaginez la vie d’une femme suspendue tous les six mois au verdict du radiologue !
En intervenant avant la catastrophe le traitement permettrait de renverser la tendance à la cancérisation et éviterait des milliers de mutilations de précaution. On rêve d’un tel traitement appliqué sur une anomalie du sein dont la radio ou la biopsie n’est pas formellement rassurante. Combien d’interventions légitimées par le doute ainsi évitées ! Combien d’évolution vers le cancer enrayées ? Et que d’angoisses épargnées !
C – Les grosses masses tumorales et les cancers généralisés
Un jour nous disposerons d’appareils d’une efficacité telle que nos techniques mutilantes actuelles apparaitront moyenâgeuses. Pour l’avenir proche la mise au point de générateurs de CELP de puissance encore insuffisante nécessitera au moins quelque temps d’être associés aux traitements anticancéreux classiques.
Exemple : supposons un cancer profond, donc moins accessible aux CELP. On peut combiner ceux-ci à une intervention chirurgicale préalable, pour diminuer le volume tumoral. La radiothérapie peut garder ses indications si elle ne gêne pas l’action du CELP. Seule la chimiothérapie anti-cancéreuse est à redouter. Si elle s’avère utile il faut la décaler pour permettre au système immunitaire de se reconstituer avant traitement CELP (son l’efficacité passe par la stimulation de ces défenses naturelles).
Au total, bien loin d’opposer les deux méthodes, leur association les potentialise. Bien des cancers résistant à la radiothérapie et répondant modérément aux CP devenir sensibles à l’association des deux.
D – un intérêt tout particulier pour certaines maladies auto immunes (SEP, poly et spondylarthrites, etc.) qui sont des anomalies de la réponse immunitaire.